Il était une fois... des personnages - HISTOREX/NEMROD/Ce Cher Passé - 1/32e et 1/35e

Salut à tous,
Après la maison, la fontaine, voici quelques personnages du petit peuple de Paris qui vont prendre place entre les deux ou à peu près.
Me connaissant, vous avez deviné qu'on va remonter, une fois encore dans notre passé et c'est sous la Révolution que je vous convie,
dans sa période la plus sombre et la plus sanglante. Rassurez-vous, bien que ce soit la caractéristique des ces années, il n'y aura pas 
de sang. Une guillotine suffit (cf. 3 Floréal An II).

Je propose les personnages d'une petite histoire,  banale comme toutes les histoires des petites gens du petit peuple. 
La maison est située près de la barrière de Picpus. Du 1er étage, on voit déjà, par dessus le mur tout neuf de l'enceinte des Fermiers
Généraux, la campagne et les jardins des petites communes (et non plus des paroisses depuis le vote de la Constituante) qui bordent
cette enceinte et que Paris absorbera au début de la 3e République. 

En cette année 1793, la jeune République tremble. Depuis l'été passé, la monarchie a été abolie en France et le roi, le 21 janvier dernier,
a laissé sa tête dans le panier de Sanson sur la Place de la Révolution. Pour toutes les autres cours d'Europe, ça a été le signal ralliant 
les derniers hésitants: tous contre cette France révolutionnaire qui tue les rois, prétend exporter son exécrable idée de l'Egalité et des
Droits de l'Homme, qui appelle ses sujets des citoyens, qui appelle à renverser les tyrans, qui appelle à la levée en masse et, tout simplement, qui fait peur.

Mais, dans ce petit quartier, la vie se déroule comme si on était à des centaines de lieues de ce centre de Paris, bouillonnant, vociférant,
terrifiant, ce centre de Paris de la Convention, de l'Hôtel de Ville, siège de la Commune insurrectionnelle qui dirige les 48 sections qui
quadrillent la ville, de la Place de la Révolution et de sa "Veuve", des Tuileries où va s'installer le Comité de Salut Public, de la Prison
du Temple où sont enfermés la Reine et le Dauphin, des Clubs politiques, bref tout ce qui crée et entretient une agitation inquiétante.
Ici, viennent seulement mourir les vagues créées par ce Centre en perpétuelle agitation. 

Comme le reste, tout ce petit monde n'en souffre pas moins de la faim et du chômage. Les manufactures ont fermé leurs portes les unes
après les autres, les artisans n'ont plus d'ouvrage. De ci, de là, les petites parcelles divisées en potagers familiaux peinent à nourrir
ceux à qui on les a attribuées. Mais une certaine solidarité s'est établie parmi ces gens. On s’entraide comme on peut, on se soutient,
on troque et on parvient à survivre sans aller rejoindre la cohorte des mécontents et des braillards qui battent le pavé en réclamant
des têtes devant le Tribunal Révolutionnaire. 

Commençons:   (les noms sont imaginaires mais forcément sans particules...)









La jeune Corinne Lebeau. Elle vient d'avoir 18 ans. Dans sa condition, l'avenir est tout simple et peu enthousiasmant. On va lui
trouver un mari, si possible établi. Elle aura des enfants et sera ménagère sa vie durant. En attendant, elle se languit d'avoir
un amoureux, comme sa sœur aînée Angélique qui est fiancée à un officier des volontaires de la levée en masse et qui va partir
aux armées. 


Figurine NEMROD en résine, très bien gravée, que j'ai peinte sauf le visage et les bras que j'ai laissés à mon épouse, de peur,
comme je ne suis pas un peintre fameux, de saloper. La fonderie a créé une petite bulle sur la narine droite mais, heureusement, 
cela ne se voit pas trop parce que n'avons pas osé y retoucher. 









La citoyenne veuve Maudru, devenue blanchisseuse pour rendre service. Son mari a été tué à Valmy et son fils unique est mort
du typhus au siège de Mayence. Elle attend toujours les secours promis par la Convention aux veuves des "héros patriotes"
morts pour la République.  Comme elle est vaillante et qu'elle rend service à tout le monde, tout le monde la soutient, 
chacun à sa façon, comme il peut. 


Figurine HISTOREX bien connue, pratiquement monobloc, d'où la quasi impossibilité de la transformer. Peinte par moi. 









Le citoyen Hypolyte Bonnard, paysan maraîcher dans la plaine de Saint-Mandé. Surnommé le "Polyte" ou "Sept pieds"
en raison de sa haute taille, deux fois la semaine, avec son âne, il vient 
apporter des provisions dans ce petit quartier à des prix très raisonnables, sans commune mesure avec ce qui est pratiqué
dans le centre. Pour cela, le Comité révolutionnaire de la Section des Quinze-Vingts lui a décerné un brevet de civisme et
l'a exonéré des droits d'octroi à la barrière. 


Figurine HISTOREX transformée et animal HISTOREX peints par moi et je me suis éclaté. 


 





Le citoyen Jobard, sectionnaire. Sans culotte de la première heure, il a fait partie des preneurs de la Bastille, parce qu'...
il se trouvait là... Surnommé "grande gueule", il est moins méchant que son air farouche ne le laisserait entendre. Il n' a
pas compris que, en raison de sa mise peu soignée, les citoyennes se détournent de lui. Il y a des limites quand même.
Il surveille le quartier, que la section des Quinze-Vingts lui a dévolu. 

Figurine HISTOREX peinte par moi, ça n'étonnera personne. 







Le citoyen Simon Pernet, sectionnaire. Ancien ouvrier maçon, devenu sans emploi, il a été recruté par la section éponyme pour
seconder Jobard. Les rhumatismes commencent à affaiblir ses jambes mais n'émoussent pas son ardeur révolutionnaire, car, 
bien que sans culotte, il est surnommé par dérision "Avec-Culotte" ou mieux "Culotté" depuis qu'il a soustrait à un aide de Sanson
une culotte, une chemise et des bas d'un aristo raccourci, contre une chopine. Evidemment, sa tenue tricolore qui ne passe pas
inaperçue vaut tous les certificats de civisme...


Ce sera tout pour aujourd'hui. A bientôt pour la suite. 

A+
Armand 




   

Une fois de plus, je ne puis que te remercier pour la façon très pédagogique de nous transmettre à la fois ces pages de notre histoire oubliées ou méconnues et ton savoir-faire en matière de figurines et scénettes très vivantes.

C'est un des côtés agréables de notre passion: elle nous permet de compléter notre culture générale et d'apprendre des autres.

Et, coïncidence, j'ai rouvert hier ce fabuleux et impressionnant livre de 350 pages d'André Castelot sur la Révolution française:

Salut Jean-Louis,
Même si ce n'est pas mon auteur préféré sur le sujet, tu as bien fait.
A+
Armand

       à toi et à ta femme. Vous pouvez être content du résultat.      

 à mon ami Normand.

Je réserve pour la fin les deux plus belles figurines peintes par ma femme.
La différence c'est le jour et la nuit. 
A+
Armand

Non seulement Armand, tu as un bon coup de pinceau, mais en plus tu as des talents de conteur !
Concis, vivant, clair ... si seulement l'Histoire nous était contée de belle façon à l'école au lieu de nous faire ânonner des dates et des noms, l'Histoire serait bien mieux apprise !

Heureusement, les maquettes nous relient à la culture générale, et les actualités nous citent en ce moment le mariage d'un descendant direct de N.Bonaparte va se marier avec une descendante de M-Louise d'Autriche ... On oublie si facilement que ces héritiers-là existent bel et bien en 2019, au même titre que les Bourbon-Parme et autres !

Ce serait amusant de glisser un gilet jaune et baptiser la scène "Les voyages temporels existent-ils ?". Courage, c'est bientôt l'heure de ma médication 

  Pheeling pour ton commentaire. 
Que veux-tu, l'Histoire, avec un grand "H", j'aime ça. 
Et, apparemment, parmi les trackeurs, je ne suis pas seul...
A+
Armand

J'attends la suite avec impatience, je suis un grand fan de tes réalisations track-teur.

Tes dioramas du 18ème siècle me renvoie à ma petite enfance lorsque je regardais les photos de dioramas, dans le magazine "Figurines" des années 80, et qui m'ont donné envie de maquetter.

 la_quincaille.  A ce que je vois, tu étais un enfant sage avec de bonnes lectures.
Sache, que, de toutes façons, tu n'as pas perdu ton temps.
A+
Armand

J'adore te scenettes révolutionnaires, leur vie, leur fraîcheur et leur réalisme, et encore plus en pensant que je n'ai pas du tout la même lecture des évènement mais la même tendresse pour les gens!

C'est moi qui vous remercie, les amis  beaucoup
A+
Armand

toujours aussi bon Armand  que ce soit pour raconter l'histoire que pour tes figurines et celles de madame

 Jean-Marie.

La suite viendra très bientôt.
A+
Armand

Merci pour cette plongée dans l'an I de la Révolution Française, une façon très pédagogique de présenter l'histoire

 cher Auvergnat qui nous observe du haut de Gergovie. 
Ah, il est loin le temps où, sur la route d'Issoire, j'allais au pensionnat à Saint Saturnin.
De la fenêtre du car sur ma droite, je regardai le monument
élevé à la mémoire de Vercingétorix et de ses combattants arvernes.
Ça aussi, c'était une page d'Histoire que la conquête romaine de la Gaule.

Merci d'avoir apprécié cette évocation de la Révolution. La suite vient dans quelques jours. 
A+
Armand .....dit track...

Salut à tous,
Retour - pour la terminer - à la série des petites gens de ce quartier du Paris de la Révolution, en l'AN I de la République, en gros 1793, dans l'atmosphère et
les conditions que j'ai brièvement décrites en tête de ce post. 
Encore une fois, merci pour vos commentaires plus que sympathiques à la fois sur la maison (dont vous connaissez maintenant tous les "secrets" 
de fabrication scratch (ce n'est vraiment pas sorcier) et sur les personnages, totalement inventés qui y habitent ou gravitent autour. 

Commençons par la citoyenne Emilienne Lebeau. 













Emilienne a eu deux filles: Corinne, la cadette, que vous connaissez (avec son balai) et Angélique, l'aînée, dont vous ferez la connaissance bientôt.
Angélique est fiancée à un officier des Volontaires de la levée en masse. Elle a appris le métier de brodeuse mais l'ouvrage manque.
Au Moyen Age, on aurait dit d'Emilienne qu'elle est une matrone, de nos jours, qu'elle est sage-femme. En l'An I, on parlait d'elle - en bien - de 
l'accoucheuse. En fait, elle avait aidé à mettre au monde la plupart des enfants du quartier et elle continuait, joignant à cette activité celle de 
magnétiseuse et de rebouteuse, après avoir été initiée, grâce à ses dons particuliers, par un ancien de la partie. Cela ne lui rapportait guère
vu sa générosité et son sens de l'aide. 
C'est pourquoi elle était affectueusement surnommée "Not'mère" et, plus récemment, "citoyenne Bienfaisance".
Pourtant c'est sur ses épaules que reposait la charge de la famille, d'autant plus que son mari, ancien ouvrier
charpentier, était handicapé à vie après avoir chuté d'un toit et s'être fracassé le bassin et les membres mais avoir survécu, dans d'atroces souffrances.
Chez l'apothicaire, les médications calmantes coûtent cher et le magnétisme est inopérant... 
J'ai laissé à ma femme le soin de peindre cette figurine NEMROD. 

Voici maintenant le citoyen Abel Lecointre.
Dans son pays, c'était un sourcier-fontainier réputé qui entretenait entre autres les pièces d'eau du nobliau local. Sa renommée était telle que l'Intendant du Château de Versailles l'avait embauché pour diriger l'équipe des fontainiers du domaine royal. Là, il ne manquait pas d'ouvrage. Mais, la monarchie abolie, 
le château déserté et abandonné, il s'était rabattu sur Paris mais les places étaient prises par de solides supporters des puissants du jour. Cerise sur le gâteau, en tant "qu'employé des tyrans", il était devenu suspect - on se demande bien pourquoi. Alors, il s'était établi dans le quartier et était devenu la providence des personnes âgées et seules comme porteur d'eau. Il a gardé son élégance versaillaise dans sa mise simple mais rigoureusement propre:
dame, le porteur de l'eau qu'on boit ne peut paraître négligé...
J'ai peint cette figurine NEMROD et fabriqué le cerceau qui sert à maintenir les seaux, ce qui est moins facile à faire qu'il n'y paraît.

















Maintenant, 3 volontaires de la levée en masse, incorporés dans la demi-brigade de Paris, ex régiment royal d'Ile-de-France sous la monarchie. 
Ces trois là ont eu la chance, si l'on peut dire, de trouver, dans les recoins du garde-mites, un habit de l'ex-régiment royal. Comme il n'y avait plus de 
culottes, on leur donné des pantalons de treillis encore plus abîmés. Oh, il n'est pas glorieux, l'habit: sale, déchiré et plus ou moins rapetassé, mais ils 
en sont fiers quand même d'autant plus qu'ils ont aussi trouvé le chapeau. Il leur manque le havresac pour y déposer leur maigre "fortune", du linge, un rasoir, une petite brosse, enfin le nécessaire du troupier... Pour le remplacer, ils se sont partagés un bout de toile pour se confectionner une besace. 
Par contre, ils sont bien armés et on voit là l'effet de l'efficacité de Carnot qui ne sait toujours pas comment nourrir les armées mais porte tous ses 
efforts sur l'armement et les poudres. 

J'ai monté, un peu transformé et peint ces trois figurines HISTOREX.

Voici Joseph Lefortin. Ancien ouvrier serrurier, surnommé "Tire-Bourre" en raison de sa connaissance des fusils. Ayant conservé quelques petits outils,
il n'a pas son pareil pour réparer un chien défectueux ou pour remonter correctement un silex de mise à feu dans le bassinet. A la forge, il sait redresser
une baguette tordue, etc.











Maintenant, Jos Werhoebeke, un garçon de ferme du Hainaut à la limite de la Flandre, chassé par l'invasion autrichienne, qui a suivi les troupes 
françaises défaites après la trahison de Dumouriez et qui rêve de reconquête de son pays. On ne s'est pas fatigué pour le surnommer "le Belge". 
Bon garçon serviable. 









Le troisième, c'est Anselme Bourrin. C'est le plus âgé des 3. Enfant abandonné, il  a grandi comme il a pu, pratiquant 36 métiers, se contentant d'une soupe au lard et d'un bout de miche pour tout salaire, dormant dans les granges le long de son périple. Il a fait le tour de la demi France du Nord, de ferme en ferme, d'atelier en chantier, de manufacture en dépôt... Il a appris la débrouillardise et la survie. Chasseur (sans arme), pêcheur, braconnier, chapardeur,
il n'a pas son pareil pour trouver de quoi subsister et ses deux compagnons sont assurés de ne pas rester le ventre vide. Habitué à marcher les pieds
nus, il accroche ses souliers à sa besace "pour les économiser"  prétend-t-il. En fait, parce qu'ils lui font mal...












(à Suivre)
Armand

(Suite)

Le citoyen Grégoire Portelong. Auvergnat monté sur Paris, natif d'Orcet, pays de Georges Couthon, il l'a accompagné et porté un temps dans les déplacements pénibles
qu'impliquait sa paralysie des jambes et la mobilité de son siège roulant. Devenu sans culotte, il a décidé de rejoindre les volontaires en s'enrôlant. Les dépôts entièrement vidés jusqu'à la dernière harde, il est resté comme il était avec simplement son armement complet. Lui aussi s'est fabriqué une besace.

C'est une figurine HISTOREX montée, légèrement transformée et peinte par moi.











On a évoqué les enfants. En voici deux. Le premier est une résine NEMROD monobloc. N'ayant rien à faire dessus, je n'avais plus qu'à la peindre. 
C'est Gaspard. Graine de mauvais sujet, querelleur, chapardeur, casseur de carreaux, mal embouché et teigneux il a été surnommé "Taloche" parce ses joues 
en reçoivent suffisamment pour rester brûlantes. 
Sa mère, qui élève cinq enfants tant bien que mal et qui vit comme elle peut d'une indemnité, irrégulière, de femme de combattant et que tout le monde
plaint d'avoir pour fils  un tel garnement, le laisse dans ses haillons afin de ne pas gâter d'autres habits moins misérables. Exceptionnellement, pour la photo, 
pourrait-on dire, il se tient tranquille. 









Voici maintenant P'tit Louis. Espiègle, farceur, turbulent mais serviable, il est volontiers le contraire de Gaspard et il est bien vu par tous.
En écoutant les grands parler de la Convention, il veut devenir député. Mais, pour cela, il faudrait  commencer
par fréquenter l'école et c'est là que le bât blesse...
C'est une figurine   monobloc HISTOREX bien connue que j'ai peinte. La fonderie ayant amputé au moins deux phalanges d'une de ses mains, on dira qu'il
a mis précisément la main dans une machine quelconque où il ne fallait surtout pas la mettre. 










La série se termine par un cheval, un hongre bai moyen-franc de cinq ans baptisé "Trompette". C'est une pièce HISTOREX montée et peinte par moi, à l'huile
s'il vous plaît. Peu utilisateur de ce medium, et pas du tout familier de l'huile, j'y ai pris du plaisir. Il me faut ternir ou atténuer les parties métalliques trop brillantes. 






















That's All, Folks !!! selon la formule consacrée.
La prochaine fois, tout ce petit monde sera en place, donc à +
Armand

Superbe , les personnages sont là; on entend déjà chanter le ''ça Ira'' J'aime bien le petit gars d'Orcet (je ne sais pas pourquoi  )

excellent  non seulement pour la peinture mais aussi l'art de décrire les personnages   chapeau bas citoyen  Armand ainsi qu'a madame

 Jean Marie et Arvernix, vous me faites plaisir. 

Oui, j'ai pensé à Orcet parce qu'un des personnages centraux de la Révolution, quoique moins connu et cité que d'autres,
fut Georges Couthon. Petit avocat frêle et de santé fragile - dit "l'avocat des pauvres" - , à Clermont,  très tôt paralysé des jambes et incapable de marcher et de se tenir debout, fut un membre quasi permanent du Comité de Salut Public et n'eut qu'un seul tort, celui d'avoir accroché sa destinée à celle de Robespierre. Ça ne pouvait que mal se terminer.

Et puis, je ne peux oublier l'énorme tendresse que je réserve à cette Auvergne où j'ai quand même passé plus de six ans
de ma jeunesse, étant berger dans la Combraille à Voingt et surtout à Saint-Etienne des Champs et que de souvenirs 
aux foires de Giat! Et mes trajets en car entre Clermont et Condat-en-Combrailles par Pontgibaud et Pontaumur... et
le chauffeur qui grimpait sur la galerie pour descendre mon vieux vélo... 

J'ai oublié une petite précision qui a toute son importance. Une fois pour toutes j'ai décidé de me passer des fusils HISTOREX, trop grêles, souvent déformés pour cette raison (surtout s'ils sont prolongés de la baïonnette) et que je n'ai jamais réussi 
à détacher de la grappe sans entamer plus ou moins le canon. C'est fâcheux. Je les remplace par des fusils Metal Modeles.

Autant le texte que les photos sont d'un grand intérêt. On ne s'en lasse pas, et quel travail sur les figurines !

C'est un véritable régale que de suivre ce poste.
Sergio 

Grand    Sergent et  Sergio.

Vous savez, ce n'est pas sorcier et, quant à l'Histoire, je suis sûr que vous en savez autant que moi. Quoi, on y ajoute
quelques pincées d'imagination et ça romance un peu...

Bref. Maintenant, tous ces petits personnages sont en place entre la maison et la fontaine. Les premières photos, 
- vous savez que je ne suis pas un bon photographe et que mon APN est basique de chez sommaire - , ne me plaisent pas.
J'attends encore quelques jours et je vous présenterai tout cela dans un nouveau post avec une petite surprise. 

A+
Armand