"Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
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"Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Salut à tous,
"Un truc de ouf", curieux titre, n'est-ce pas. Pour parler "jeune", c'est ce que j'ai trouvé après qu'on m'ait taxé à ce sujet de "malade", de "mégalo" ou carrément de "fou". J'ai voulu représenter par cette maxi-plaquette un peu du grand parc d'artillerie de la Grande Armée, là où se concentrait la réserve en batteries et où on retapait le matériel qui avait souffert mais qui était récupérable.
Ce travail est bien entendu achevé depuis des années. J'en ferai l'historique. Mais j'ai eu, pour une fois, la bonne idée de prendre des photos de mon making of, ce qui va me permettre de vous le présenter un peu à la façon d'un pas-à-pas.
Improprement appelé "diorama", le display (ce terme anglo-saxon me choque moins que diorama) surprend pas ses dimensions hors normes. On comprend d'emblée que, pour des raisons de manipulation et de transport, un fractionnement de l'ensemble était indispensable. C'est pourquoi cette maxi plaquette a été conçue en cinq modules de 0,90 m x 0,38 m rangés côte à côte, soit , en tout, 1,90 m x 0,90 m (hors moulure de bordure). Chaque module a sa caisse de stockage et de transport, de hauteur variable en fonction des éléments de décor contenus.
Ce display ne représente qu'une toute petite partie du grand parc, lequel, dans son déploiement et lorsque la configuration des lieux le permettait, pouvait dépasser les largement les dix hectares. C'est une œuvre d'imagination, traitée à la façon naïve qui m'est propre, simple petit découpage d'un rectangle dans ce vaste ensemble. Pour être complet, il faut ajouter qu'un tel rassemblement de véhicules aussi divers nécessitait un nombre élevé d'attelages. C'est pourquoi le grand parc était flanqué d'une grosse unité du Train d'artillerie qu'on appelait le bataillon de parc à l'effectif normal de 800 hommes, encadrement compris, et de 1500 chevaux. On imagine les problèmes de logistique que ce nombre devait entraîner.
Compte tenu de ces impératifs, lorsque que l'Armée cantonnait, en Allemagne par exemple, le choix du lieu portait toujours sur un vaste espace dégagé, à l'écart de la ville elle-même, mais situé le plus près possible des ressources locales, immédiatement réquisitionnées: forges, fonderies, charronnages, charpenteries, menuiseries, mégisseries avec approvisionnement en eau et en fourrage. Le parc devenait une petite ville à lui tout seul.
Pour fixer les idées, mon choix s'est porté plutôt vers l'entrée du parc, très en gros un rectangle de 70 m sur 35 m, qui tiendrait à l'aise dans la Grande Cour d'Honneur des Invalides, avec même de la place de rab.
Technique. Pour une bonne tenue de l'ensemble, et pour prévenir un "travail" toujours possible du matériau constituant la base, j'ai opté pour le bois le moins susceptible de jouer (surtout dans ces dimensions), à savoir du latté de 24mm. A lui seul, le poids assure une bonne stabilité. Pour garantir un minimum de rigidité et pallier les éventuels écarts de niveaux entre plaques, j'ai tout bonnement adopté la technique du tenon-mortaise qui m'apparaissait la plus simple à mettre en œuvre, compte tenu des limites de mon savoir-faire. En matière de tenon, je pensais initialement utiliser les petits tourillons de bois du commerce. Mais, afin de prévenir le sectionnement accidentel ou l'arrachage (décollage) du tenon (les tourillons du commerce sont souvent en bois exotique cannelé qui prend mal la colle), j'ai imaginé un tenon "incassable". J'ai choisi des grosses vis à bois classiques, à tête fraisée de 6mm de diamètre, mises en place dans l'épaisseur de la tranche, à 0,22 m de chaque extrémité. Le vissage a été mené jusqu'à disparition dans le bois de la partie filetée. Accrochée en profondeur sur presque 40mm, la vis ne risque aucun arrachage. La partie lisse de 20mm de long servira de tenon une fois sectionnée à la scie à métaux la tête juste au ras de la collerette fraisée. Avec deux liteaux pointés sur la tranche à chaque en matière de guide, on repère, à la justaposition, chaque bout de tenon ainsi créé sur la tranche du tenon voisin et on perce la mortaise au bon alésage.
Un tenon réalisé selon l'explication ci-dessus. Cela n'a rien de sorcier. Sur une longueur de 0,90m, à 0,22m de chaque extrémité, après un pré perçage bien droit en équerre, on visse jusqu'à introduction complète de la partie filetée. Puis on scie la tête de vis au ras de la collerette et on obtient un tenon solide dont la coupe sera chanfreinée à la lime, qu'on calera bien en place sur la tranche de la plaque juxtaposée. Après repérage, il ne reste plus qu'à percer la mortaise au bon alésage.
C'est simple comme bonjour. Quand on est sur des grandes dimensions, il faut toujours se méfier des tables d'expo qui ne sont pas forcément toutes au même niveau. D'où mon choix.
Toujours en raison des dimensions de chaque module, j'ai renoncé à un assemblage par boulonnage par en dessous, ce qui m'aurait contraint à surélever la base et à assembler des bois "travaillant" peut-être différemment. Par ailleurs mon expérience des expos dans les lieux les plus divers et sur des tables, je le répète, pas toujours planes et de niveau, m'a fait estimer trop mal commode ce type d'assemblage. J'ai donc retenu le boulonnage latéral par équerres avec des écrous papillon, procédé pratique, solide et rapide.
Une équerre en place à flanc de module. La partie vissée est dissimulée par un débord de la moulure creusé dans son épaisseur. Mais, franchement, ce n'est vraiment pas ce que regarde le public.
Assemblage tout bête.
La photo n'est pas bonne mais on a compris.
L'échelle Du 1/32e requiert plus d'espace qu'on ne croit généralement. L'atelier de montage doit donc correspondre à l'ambition du projet, en étant assez spacieux sur une table assez grande. J'ai eu cette chance en utilisant une ancienne table de salle à manger modulable avec une rallonge déployée, soit un espace disponible de 2,10m. Pour pallier le léger fléchissement de la rallonge à son bord libre, j'ai doublé la table avec une ancienne porte isoplane non gauchie (j'ai eu vraiment du pot) de 2,05m x 0,70m, immobilisée avec des serre-joints. Pour ce travail, c'était la base idéale, les 0,10m de porte-à-faux à chaque bout de module n'étant pas de nature à faire bouger le bois.
Pour aujourd'hui, ce sera tout. On n'en a pas terminé. Je vous promets une flopée de photos.
Cher COUTEAU BRUNO, toi qui a parlé de baver, il n'y a vraiment pas de quoi...
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Armand dit track...
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Ce travail est bien entendu achevé depuis des années. J'en ferai l'historique. Mais j'ai eu, pour une fois, la bonne idée de prendre des photos de mon making of, ce qui va me permettre de vous le présenter un peu à la façon d'un pas-à-pas.
Improprement appelé "diorama", le display (ce terme anglo-saxon me choque moins que diorama) surprend pas ses dimensions hors normes. On comprend d'emblée que, pour des raisons de manipulation et de transport, un fractionnement de l'ensemble était indispensable. C'est pourquoi cette maxi plaquette a été conçue en cinq modules de 0,90 m x 0,38 m rangés côte à côte, soit , en tout, 1,90 m x 0,90 m (hors moulure de bordure). Chaque module a sa caisse de stockage et de transport, de hauteur variable en fonction des éléments de décor contenus.
Ce display ne représente qu'une toute petite partie du grand parc, lequel, dans son déploiement et lorsque la configuration des lieux le permettait, pouvait dépasser les largement les dix hectares. C'est une œuvre d'imagination, traitée à la façon naïve qui m'est propre, simple petit découpage d'un rectangle dans ce vaste ensemble. Pour être complet, il faut ajouter qu'un tel rassemblement de véhicules aussi divers nécessitait un nombre élevé d'attelages. C'est pourquoi le grand parc était flanqué d'une grosse unité du Train d'artillerie qu'on appelait le bataillon de parc à l'effectif normal de 800 hommes, encadrement compris, et de 1500 chevaux. On imagine les problèmes de logistique que ce nombre devait entraîner.
Compte tenu de ces impératifs, lorsque que l'Armée cantonnait, en Allemagne par exemple, le choix du lieu portait toujours sur un vaste espace dégagé, à l'écart de la ville elle-même, mais situé le plus près possible des ressources locales, immédiatement réquisitionnées: forges, fonderies, charronnages, charpenteries, menuiseries, mégisseries avec approvisionnement en eau et en fourrage. Le parc devenait une petite ville à lui tout seul.
Pour fixer les idées, mon choix s'est porté plutôt vers l'entrée du parc, très en gros un rectangle de 70 m sur 35 m, qui tiendrait à l'aise dans la Grande Cour d'Honneur des Invalides, avec même de la place de rab.
Technique. Pour une bonne tenue de l'ensemble, et pour prévenir un "travail" toujours possible du matériau constituant la base, j'ai opté pour le bois le moins susceptible de jouer (surtout dans ces dimensions), à savoir du latté de 24mm. A lui seul, le poids assure une bonne stabilité. Pour garantir un minimum de rigidité et pallier les éventuels écarts de niveaux entre plaques, j'ai tout bonnement adopté la technique du tenon-mortaise qui m'apparaissait la plus simple à mettre en œuvre, compte tenu des limites de mon savoir-faire. En matière de tenon, je pensais initialement utiliser les petits tourillons de bois du commerce. Mais, afin de prévenir le sectionnement accidentel ou l'arrachage (décollage) du tenon (les tourillons du commerce sont souvent en bois exotique cannelé qui prend mal la colle), j'ai imaginé un tenon "incassable". J'ai choisi des grosses vis à bois classiques, à tête fraisée de 6mm de diamètre, mises en place dans l'épaisseur de la tranche, à 0,22 m de chaque extrémité. Le vissage a été mené jusqu'à disparition dans le bois de la partie filetée. Accrochée en profondeur sur presque 40mm, la vis ne risque aucun arrachage. La partie lisse de 20mm de long servira de tenon une fois sectionnée à la scie à métaux la tête juste au ras de la collerette fraisée. Avec deux liteaux pointés sur la tranche à chaque en matière de guide, on repère, à la justaposition, chaque bout de tenon ainsi créé sur la tranche du tenon voisin et on perce la mortaise au bon alésage.
Un tenon réalisé selon l'explication ci-dessus. Cela n'a rien de sorcier. Sur une longueur de 0,90m, à 0,22m de chaque extrémité, après un pré perçage bien droit en équerre, on visse jusqu'à introduction complète de la partie filetée. Puis on scie la tête de vis au ras de la collerette et on obtient un tenon solide dont la coupe sera chanfreinée à la lime, qu'on calera bien en place sur la tranche de la plaque juxtaposée. Après repérage, il ne reste plus qu'à percer la mortaise au bon alésage.
C'est simple comme bonjour. Quand on est sur des grandes dimensions, il faut toujours se méfier des tables d'expo qui ne sont pas forcément toutes au même niveau. D'où mon choix.
Toujours en raison des dimensions de chaque module, j'ai renoncé à un assemblage par boulonnage par en dessous, ce qui m'aurait contraint à surélever la base et à assembler des bois "travaillant" peut-être différemment. Par ailleurs mon expérience des expos dans les lieux les plus divers et sur des tables, je le répète, pas toujours planes et de niveau, m'a fait estimer trop mal commode ce type d'assemblage. J'ai donc retenu le boulonnage latéral par équerres avec des écrous papillon, procédé pratique, solide et rapide.
Une équerre en place à flanc de module. La partie vissée est dissimulée par un débord de la moulure creusé dans son épaisseur. Mais, franchement, ce n'est vraiment pas ce que regarde le public.
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L'échelle Du 1/32e requiert plus d'espace qu'on ne croit généralement. L'atelier de montage doit donc correspondre à l'ambition du projet, en étant assez spacieux sur une table assez grande. J'ai eu cette chance en utilisant une ancienne table de salle à manger modulable avec une rallonge déployée, soit un espace disponible de 2,10m. Pour pallier le léger fléchissement de la rallonge à son bord libre, j'ai doublé la table avec une ancienne porte isoplane non gauchie (j'ai eu vraiment du pot) de 2,05m x 0,70m, immobilisée avec des serre-joints. Pour ce travail, c'était la base idéale, les 0,10m de porte-à-faux à chaque bout de module n'étant pas de nature à faire bouger le bois.
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track-teur- Lieutenant
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Un travail de longue haleine avec toutes les explications ad hoc
step D- Colonel
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Excellent, encore des photos....
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Travaux finis: Trop peu...
Travaux en cours: Beaucoup trop...
Lysander001- Capitaine
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Je m'installe et confortablement
Sgt Pepper- Colonel
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
On est parti vers l'infini et au delà sur ce truc
J'ai tout prévu , le siège confortable , le ravito et une boite de kleenex
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Dernière édition par charlymic3 le Jeu 29 Oct 2015 - 8:58, édité 1 fois
charlymic3- Sergent
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
tres beau travail, vu la dimenssion pas le choix viement la suite.
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" au danger, Mon Plaisir!" devise du 12 regiment de cuirrassiers....
nono45- Lieutenant
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm
Salut à tous et grand merci pour vos appréciations. Puisque vous semblez bien installés, je ne vais pas vous faire attendre pour continuer.
Tout d'abord, quelques exemples de la technique employée dans mon scratch, que ce soit pour des pierres, des murs, des sols, des briques, bref tout ce qu'on ne regarde pas forcément mais qu'on ne peut pas traiter par une impasse.
J'emploie un matériau simple, facile à appliquer et à travailler, qui se peint bien et pour lequel j'ai désormais un recul de presque vingt ans d'expérience. Je veux parler de l'enduit à l'eau tout prêt que j'achète en grande surface de bricolage en pots de 4 kilos. Selon les besoins, j'applique des couches plus ou moins épaisses, en tenant compte d'un séchage minimal entre elles afin d'éviter, selon la saison et la chaleur, une prise trop rapide pour des couches trop épaisses qui provoquent du craquelage.
Un pot se conserve pendant des mois si l'on prend la précaution, avant de le refermer, de faire couler sur toute sa surface un film d'eau de 5-6mm. A la réouverture, on fait écouler l'eau de surface et on travaille, sans même avoir besoin de touiller la matière.
Un fois bien sec, cet enduit se grave à la fraise, la pointe sèche, .., se ponce très bien, sans avoir besoin d'insister lourdement, et se peint bien après application du primaire de votre choix. Il va de soi que les acryliques sont tout à fait adaptés à ce matériau.
On m' a reproché parfois ce procédé : "Ouais, ton truc, c'est long, c'est chiant, on perd du temps à graver pierre par pierre...". Ma réponse est toujours la même: "Il faut savoir ce qu'on veut. J'emploie cette méthode et je la décris. Mais personne n'est obligé de me suivre. Il y en a bien d'autres qui donnent d'aussi bons résultats et même supérieurs. Moi, c'est mon truc. Sans plus".
Je précise que l'application de cet enduit, je la fais sur du bois: contreplaqué, bois massif, aggloméré, ... La tenue est excellente. Au bout de bientôt vingt ans, et dans les conditions normales de stockage sans humidité ni chaleur excessives, je n'ai connu ni décollement, ni fissuration, ni écaillage, ni craquelage. Le matériau appliqué est devenu inerte.
Le premier exemple concerne les sols des modules de ma plaquette. Photos prises en atelier.
Je travaille ici sur le 5e et dernier module. Dans ma tête, j'avais déjà le plan de mon organisation et les éléments à mettre en place étaient prêts pour la plupart.
Gravure d'un pavage à la pointe sèche. Selon mon idée, ce pavage est partiellement recouvert de terre ou de sable par ruissellement de pluie. La gravure est donc forcément irrégulière avec des plages plus ou moins étendues.
La gravure produit des débris poussiéreux.
Un coup d'aspirateur et on a un chantier propre pour la seconde gravure, celle qui va déterminer les pavés. A noter que les pavés à l'ancienne étaient nettement plus gros que ceux de nos villes (quand il en reste...).
Vous avez maintenant une idée très précise de ma méthode qui n'est pas originale, j'en conviens. Je n'ai pas inventé l'eau chaude. Cette technique appliquée pour les sols, est valable, selon moi, pour bien d'autres choses, j'en ai énuméré quelques unes en tête de ce post.
Maintenant, je voudrais vous décrire un élément de décor en scratch à 100% inclus dans cette plaquette. Il s'agit d'une fontaine d'époque Renaissance. J'oubliais de vous dire que cette maxi plaquette, je l'ai située quelque part en Allemagne, entre Bavière et Rhénanie, ce qui vous laisse du champ.
C'était la première fois que je me lançais dans un truc pareil, sans expérience ni recul, à tâtons et pas du tout sûr de réussir mon coup. J'avais vu quelques gravures anciennes donnant une vague idée de la fontaine, souvent surmontée d'une statuette. Ce que je craignais, c'était d'avoir à réaliser des sculptures: coup de pot, il n'y en avait pas en dehors de la statuette. Comment faire le bac? J'ai une petite scie à onglets qui me permet non seulement de couper à 45° mais aussi à 3 autres angulations. Pour la première fois de ma vie (et jusqu'ici la seule), j'ai réalisé ce que j'appelle une coupe 8e, terme probablement impropre, voire erroné. Dans mon esprit, je voulais réaliser un bac de forme octogonale (8, d'où le nom bâtard attribué à ma coupe).
Sur une petite plaque de contreplaqué de 5, j'ai tracé au compas et à la règle le contour et les lignes à partir du centre pour déterminer exactement les positionnements. J'ai pris ensuite du contreplaqué de 15 en bande de 40mm placé à chant et j'ai pratiqué mes coupes. Ce jour-là, je devais être béni des dieux car ma réussite a été totale du premier coup. Mis en place sur la plaque, les 8 côtés s'assemblaient pile poil, sans la moindre irrégularité ni écart. Aux innocents les mains pleines. Voyant cela, j'ai immédiatement collé mes côtés, contre cloutés quand ce fut sec et, sur la tranche supérieure, j'ai collé un petit liston en doucine (du commerce) juste un peu plus large pour faire un léger débord, coupé selon la même méthode.
La colonne a été faite d'un carré de pin du commerce surmonté, là aussi, d'un bout de plat en doucine, coupé en carré, doucine refaite sur deux faces de coupe.
Ensuite, plastification du bois, collage de morceaux de carte plastique de 2mm d'épaisseur pour simuler les pierres taillées en retrait d'angles, collage de deux têtes de lion Historex et rajout, dans leur gueule, d'un fragment de gaine électrique pour figurer le verseur.
La statuette, ma fille aînée qui collectionne les fèves de galette des rois, l'avait en double et me l'a donnée volontiers. Elle était juste en proportions et pouvait figurer un margrave médiéval. C'était tout car, pour la peinture et la patine, là, je savais faire...
La voilà, vide.
C'est tout pour le moment. La suite montrera la fontaine remplie.
Encore mille merci à tous (il y a beaucoup de vues mais peu de retours, cela n'intéresse pas grand monde, apparemment). Merci.
A+
Armand dit track...
Tout d'abord, quelques exemples de la technique employée dans mon scratch, que ce soit pour des pierres, des murs, des sols, des briques, bref tout ce qu'on ne regarde pas forcément mais qu'on ne peut pas traiter par une impasse.
J'emploie un matériau simple, facile à appliquer et à travailler, qui se peint bien et pour lequel j'ai désormais un recul de presque vingt ans d'expérience. Je veux parler de l'enduit à l'eau tout prêt que j'achète en grande surface de bricolage en pots de 4 kilos. Selon les besoins, j'applique des couches plus ou moins épaisses, en tenant compte d'un séchage minimal entre elles afin d'éviter, selon la saison et la chaleur, une prise trop rapide pour des couches trop épaisses qui provoquent du craquelage.
Un pot se conserve pendant des mois si l'on prend la précaution, avant de le refermer, de faire couler sur toute sa surface un film d'eau de 5-6mm. A la réouverture, on fait écouler l'eau de surface et on travaille, sans même avoir besoin de touiller la matière.
Un fois bien sec, cet enduit se grave à la fraise, la pointe sèche, .., se ponce très bien, sans avoir besoin d'insister lourdement, et se peint bien après application du primaire de votre choix. Il va de soi que les acryliques sont tout à fait adaptés à ce matériau.
On m' a reproché parfois ce procédé : "Ouais, ton truc, c'est long, c'est chiant, on perd du temps à graver pierre par pierre...". Ma réponse est toujours la même: "Il faut savoir ce qu'on veut. J'emploie cette méthode et je la décris. Mais personne n'est obligé de me suivre. Il y en a bien d'autres qui donnent d'aussi bons résultats et même supérieurs. Moi, c'est mon truc. Sans plus".
Je précise que l'application de cet enduit, je la fais sur du bois: contreplaqué, bois massif, aggloméré, ... La tenue est excellente. Au bout de bientôt vingt ans, et dans les conditions normales de stockage sans humidité ni chaleur excessives, je n'ai connu ni décollement, ni fissuration, ni écaillage, ni craquelage. Le matériau appliqué est devenu inerte.
Le premier exemple concerne les sols des modules de ma plaquette. Photos prises en atelier.
Je travaille ici sur le 5e et dernier module. Dans ma tête, j'avais déjà le plan de mon organisation et les éléments à mettre en place étaient prêts pour la plupart.
Gravure d'un pavage à la pointe sèche. Selon mon idée, ce pavage est partiellement recouvert de terre ou de sable par ruissellement de pluie. La gravure est donc forcément irrégulière avec des plages plus ou moins étendues.
La gravure produit des débris poussiéreux.
Un coup d'aspirateur et on a un chantier propre pour la seconde gravure, celle qui va déterminer les pavés. A noter que les pavés à l'ancienne étaient nettement plus gros que ceux de nos villes (quand il en reste...).
Vous avez maintenant une idée très précise de ma méthode qui n'est pas originale, j'en conviens. Je n'ai pas inventé l'eau chaude. Cette technique appliquée pour les sols, est valable, selon moi, pour bien d'autres choses, j'en ai énuméré quelques unes en tête de ce post.
Maintenant, je voudrais vous décrire un élément de décor en scratch à 100% inclus dans cette plaquette. Il s'agit d'une fontaine d'époque Renaissance. J'oubliais de vous dire que cette maxi plaquette, je l'ai située quelque part en Allemagne, entre Bavière et Rhénanie, ce qui vous laisse du champ.
C'était la première fois que je me lançais dans un truc pareil, sans expérience ni recul, à tâtons et pas du tout sûr de réussir mon coup. J'avais vu quelques gravures anciennes donnant une vague idée de la fontaine, souvent surmontée d'une statuette. Ce que je craignais, c'était d'avoir à réaliser des sculptures: coup de pot, il n'y en avait pas en dehors de la statuette. Comment faire le bac? J'ai une petite scie à onglets qui me permet non seulement de couper à 45° mais aussi à 3 autres angulations. Pour la première fois de ma vie (et jusqu'ici la seule), j'ai réalisé ce que j'appelle une coupe 8e, terme probablement impropre, voire erroné. Dans mon esprit, je voulais réaliser un bac de forme octogonale (8, d'où le nom bâtard attribué à ma coupe).
Sur une petite plaque de contreplaqué de 5, j'ai tracé au compas et à la règle le contour et les lignes à partir du centre pour déterminer exactement les positionnements. J'ai pris ensuite du contreplaqué de 15 en bande de 40mm placé à chant et j'ai pratiqué mes coupes. Ce jour-là, je devais être béni des dieux car ma réussite a été totale du premier coup. Mis en place sur la plaque, les 8 côtés s'assemblaient pile poil, sans la moindre irrégularité ni écart. Aux innocents les mains pleines. Voyant cela, j'ai immédiatement collé mes côtés, contre cloutés quand ce fut sec et, sur la tranche supérieure, j'ai collé un petit liston en doucine (du commerce) juste un peu plus large pour faire un léger débord, coupé selon la même méthode.
La colonne a été faite d'un carré de pin du commerce surmonté, là aussi, d'un bout de plat en doucine, coupé en carré, doucine refaite sur deux faces de coupe.
Ensuite, plastification du bois, collage de morceaux de carte plastique de 2mm d'épaisseur pour simuler les pierres taillées en retrait d'angles, collage de deux têtes de lion Historex et rajout, dans leur gueule, d'un fragment de gaine électrique pour figurer le verseur.
La statuette, ma fille aînée qui collectionne les fèves de galette des rois, l'avait en double et me l'a donnée volontiers. Elle était juste en proportions et pouvait figurer un margrave médiéval. C'était tout car, pour la peinture et la patine, là, je savais faire...
La voilà, vide.
C'est tout pour le moment. La suite montrera la fontaine remplie.
Encore mille merci à tous (il y a beaucoup de vues mais peu de retours, cela n'intéresse pas grand monde, apparemment). Merci.
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Armand dit track...
track-teur- Lieutenant
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
C'est certain que tu n'as rien inventer dans tes méthodes mais ta réalisation , ta précision est remarquable et certainement pas a la portée du premier venu ....
Par contre dans tes explications tu parle de plastification du contreplaqué , peux tu m'en dire d'avantage ?
Par contre dans tes explications tu parle de plastification du contreplaqué , peux tu m'en dire d'avantage ?
charlymic3- Sergent
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
SI si moi ça m'intéresse et te suis avec grande attention ;j'ai trouvé plus barré que moi
Mon addiction au grand dio doit remonter à ma plus grande enfance ou je me rappelle être tomber en admiration de la scène du siège de la cathédrale de VEZELAY et franchement j'aimerai bien y retourner (c'est juste un peu loin)
Tract-Teur t'inquiètes tu as un admirateur qui n'en perd pas une miette
Mon addiction au grand dio doit remonter à ma plus grande enfance ou je me rappelle être tomber en admiration de la scène du siège de la cathédrale de VEZELAY et franchement j'aimerai bien y retourner (c'est juste un peu loin)
Tract-Teur t'inquiètes tu as un admirateur qui n'en perd pas une miette
step D- Colonel
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Et tu n'est pas le seul Lionel à être fan, ce que tu réalises est magnifique Armand, et merci pour tes explications toujours détaillées
Sgt Pepper- Colonel
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
moi, je ne suivais pas parce que j'avais raté le début, c'est tout con cette fontaine quand tu l'explique mais quel résultat........
je me demande aussi ce qu'est la plastification du contreplaqué
mais maintenant je m'installe au moins jusque dimanche, après ça dépendra si je peux me connecter en Belgique.....mais je rattraperai de toutes façons dès mon retour....
je me demande aussi ce qu'est la plastification du contreplaqué
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marcelscott- Aide de Camp
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm
Salut à tous et merci à nouveau.
Question posée: plastification. Peut-on parler de technique? Je ne saurais le dire. Pour moi, c'est un procédé comme un autre qui remonte à plus de trente ans. Bien avant que je n'emploie, précisément, la technique de l'enduit à l'eau tout prêt, à graver dans un second temps. Je m'appliquais à coller de la carte plastique sur du bois, que ce soit pour faire des pavés, des moellons, des pierres, etc.
Mais une colle simple ne donnait que des résultats médiocres. Alors, l'idée m'est venue de "préparer" mon support bois. A l'époque, le trichloréthylène était encore en vente libre. Le terme "plastification" est peut-être impropre, c'est ma façon de désigner l'opération. Je préparais un jus de trichlo pur dans lequel je faisais dissoudre des menus fragments de polystyrène expansé. D'abord très peu. J'appliquais au pinceau ce jus très peu concentré donc très fluide sur mon bois propre et sec. Le jus pénétrait quasi instantanément, un peu plus lentement dans le bois massif. Je laissais sécher 20 minutes et je repassais une seconde couche avec un jus un peu plus épais (avec plus de polystyrène expansé). Séchage 30 minutes pour une complète pénétration, moins rapide que la première. Une troisième couche encore plus épaissie était appliquée, pénétrant très lentement et nécessitant un séchage d'une heure 30 au moins. la partie du jus qui n'avait pas pénétré (preuve que l'intérieur n'était pas loin de la saturation formait) à la surface du bois une pellicule solide en croûte. Dans la plupart des cas, 3 applications suffisaient. Au bout du temps de séchage, je pouvais coller en place ma carte plastique avec un jus très épais qui était ma colle définitive. Je n'ai jamais eu de décollement et, à l'occasion d'une expérience de décollement pour éprouver la solidité, j'ai dû employer un ciseau à bois sur la tranche entre plastique et bois. Rien à faire, le plastique n'a pas été décollé sauf les 2 premiers millimètres. Par contre, même en dirigeant au mieux mon ciseau, j'ai arraché des lambeaux de bois.
Je n'emploie plus cette technique et on ne trouve plus de trichlo (en France). Fermez le ban.
Voilà jeunes gens ce que j'appelais plastification. Appelez-la comme vous voudrez.
Et si on revenait à ma fontaine. Pour la remplir...
Une fois que tout était sec, il a fallu s'assurer que le bac formant moule était parfaitement étanche. Pourquoi? Parce que j'avais opté pour une eau faite de résine. C'était une résine à base de styrène à deux composants, de la qualité résine d'inclusion. Elle donne d'excellents résultats. Mais c'est une farceuse car, bien qu'elle se présentât sous une forme de sirop tellement épais qu'il semble pâteux, elle trouve le moyen de se glisser sournoisement dans la moindre fente si ce n'est une simple fissure. Donc, 22 pour le bac. J'ai appliqué mon enduit (toujours le même) dans tout l'intérieur. Une fois sec et devenu inerte, le bac avait l'aspect de la pierre et étanchéité garantie. Là encore, pour cette opération qui était une première pour moi, réussite totale et du premier coup. Un peu de peinture acrylique d'un beau vert épinard descendu avec de l'ocre jaune et une pointe de jaune franc et j'avais un fond de mousse comme en ont les vieilles fontaines.
PRECAUTION: cette résine d'inclusion est toxique dans un local fermé et sans aération. M'en fous, j'ai fait ça dehors, au soleil, un jour sans vent (re-coup de pot). Comme indiqué, j'ai fait des passes de 5-6mm à peine d'épaisseur. Puis 24heures de prise et de séchage. Le lendemain, rebelote, une nouvelle passe de 5-6mm et 24 heures de pause. Le lendemain... etc., la même opération répétée 5 fois pour obtenir le niveau voulu.
J'ai oublié de vous dire qu'à l'issue d'une passe, je protégeais mon travail contre les poussières éventuelles amenées par le vent (chez nous, 2 jours sur 3). Mais ça restait à l'air sous ma terrasse couverte.
Le dernier jour, à la 6e passe, j'ai attendu le début de prise de la résine. J'avais préparé de quoi faire les deux jets. Lorsque ça a commencé à se solidifier, j'ai fait dans l'eau à la surface un petit trou sous chaque jet. J'ai pris deux bouts de câble téléphonique à la bonne longueur d'1mm de diamètre à gaine transparente, je les ai dénudés à un bout sur trois millimètres et engagés dans les verseurs avec une goutte de cyano, l'autre extrémité étant dans le petit trou à la surface de l'eau. Avec un pinceau usé à jeter, j'ai ridé assez profondément la surface en ronds concentriques en même temps que ça se solidifiait. En outre, avec le restant de résine du gobelet mélangeur qui se prenait aussi, j'ai passé un peu de résine le long de mes gaines pour bien simuler l'eau en mouvement jaillissant. Le coup de bol m'a accompagné sur toute la ligne. Ce fut une réussite totale une fois le tout solidifié.
Vous allez me demander pourquoi autant de passes de si faible épaisseur. Tout bonnement pour éviter une prise trop dure et trop rapide (facilitée quand épaisseur est trop forte) et qui entraîne deux inconvénients 1) un ridage accentué en surface entre 2 passes qui se voit et brouille la limpidité, 2) un retrait d'un à deux mm sur les bords qui se voit, qu'on ne peut plus rattraper et qui fait particulièrement moche.
Quand ce fut sec et dur, un poil de peinture blanche sur les crêtes des vaguelettes pour faire l'eau qui mousse et le tour était joué...
Si vous voulez vous donner la peine de juger par vous-mêmes...
Je ne sais ce que vous en penserez, mais, pour moi, c'est sans commentaires.
That's all Folks!
A+ et bonne soirée.
Armand dit track...
Question posée: plastification. Peut-on parler de technique? Je ne saurais le dire. Pour moi, c'est un procédé comme un autre qui remonte à plus de trente ans. Bien avant que je n'emploie, précisément, la technique de l'enduit à l'eau tout prêt, à graver dans un second temps. Je m'appliquais à coller de la carte plastique sur du bois, que ce soit pour faire des pavés, des moellons, des pierres, etc.
Mais une colle simple ne donnait que des résultats médiocres. Alors, l'idée m'est venue de "préparer" mon support bois. A l'époque, le trichloréthylène était encore en vente libre. Le terme "plastification" est peut-être impropre, c'est ma façon de désigner l'opération. Je préparais un jus de trichlo pur dans lequel je faisais dissoudre des menus fragments de polystyrène expansé. D'abord très peu. J'appliquais au pinceau ce jus très peu concentré donc très fluide sur mon bois propre et sec. Le jus pénétrait quasi instantanément, un peu plus lentement dans le bois massif. Je laissais sécher 20 minutes et je repassais une seconde couche avec un jus un peu plus épais (avec plus de polystyrène expansé). Séchage 30 minutes pour une complète pénétration, moins rapide que la première. Une troisième couche encore plus épaissie était appliquée, pénétrant très lentement et nécessitant un séchage d'une heure 30 au moins. la partie du jus qui n'avait pas pénétré (preuve que l'intérieur n'était pas loin de la saturation formait) à la surface du bois une pellicule solide en croûte. Dans la plupart des cas, 3 applications suffisaient. Au bout du temps de séchage, je pouvais coller en place ma carte plastique avec un jus très épais qui était ma colle définitive. Je n'ai jamais eu de décollement et, à l'occasion d'une expérience de décollement pour éprouver la solidité, j'ai dû employer un ciseau à bois sur la tranche entre plastique et bois. Rien à faire, le plastique n'a pas été décollé sauf les 2 premiers millimètres. Par contre, même en dirigeant au mieux mon ciseau, j'ai arraché des lambeaux de bois.
Je n'emploie plus cette technique et on ne trouve plus de trichlo (en France). Fermez le ban.
Voilà jeunes gens ce que j'appelais plastification. Appelez-la comme vous voudrez.
Et si on revenait à ma fontaine. Pour la remplir...
Une fois que tout était sec, il a fallu s'assurer que le bac formant moule était parfaitement étanche. Pourquoi? Parce que j'avais opté pour une eau faite de résine. C'était une résine à base de styrène à deux composants, de la qualité résine d'inclusion. Elle donne d'excellents résultats. Mais c'est une farceuse car, bien qu'elle se présentât sous une forme de sirop tellement épais qu'il semble pâteux, elle trouve le moyen de se glisser sournoisement dans la moindre fente si ce n'est une simple fissure. Donc, 22 pour le bac. J'ai appliqué mon enduit (toujours le même) dans tout l'intérieur. Une fois sec et devenu inerte, le bac avait l'aspect de la pierre et étanchéité garantie. Là encore, pour cette opération qui était une première pour moi, réussite totale et du premier coup. Un peu de peinture acrylique d'un beau vert épinard descendu avec de l'ocre jaune et une pointe de jaune franc et j'avais un fond de mousse comme en ont les vieilles fontaines.
PRECAUTION: cette résine d'inclusion est toxique dans un local fermé et sans aération. M'en fous, j'ai fait ça dehors, au soleil, un jour sans vent (re-coup de pot). Comme indiqué, j'ai fait des passes de 5-6mm à peine d'épaisseur. Puis 24heures de prise et de séchage. Le lendemain, rebelote, une nouvelle passe de 5-6mm et 24 heures de pause. Le lendemain... etc., la même opération répétée 5 fois pour obtenir le niveau voulu.
J'ai oublié de vous dire qu'à l'issue d'une passe, je protégeais mon travail contre les poussières éventuelles amenées par le vent (chez nous, 2 jours sur 3). Mais ça restait à l'air sous ma terrasse couverte.
Le dernier jour, à la 6e passe, j'ai attendu le début de prise de la résine. J'avais préparé de quoi faire les deux jets. Lorsque ça a commencé à se solidifier, j'ai fait dans l'eau à la surface un petit trou sous chaque jet. J'ai pris deux bouts de câble téléphonique à la bonne longueur d'1mm de diamètre à gaine transparente, je les ai dénudés à un bout sur trois millimètres et engagés dans les verseurs avec une goutte de cyano, l'autre extrémité étant dans le petit trou à la surface de l'eau. Avec un pinceau usé à jeter, j'ai ridé assez profondément la surface en ronds concentriques en même temps que ça se solidifiait. En outre, avec le restant de résine du gobelet mélangeur qui se prenait aussi, j'ai passé un peu de résine le long de mes gaines pour bien simuler l'eau en mouvement jaillissant. Le coup de bol m'a accompagné sur toute la ligne. Ce fut une réussite totale une fois le tout solidifié.
Vous allez me demander pourquoi autant de passes de si faible épaisseur. Tout bonnement pour éviter une prise trop dure et trop rapide (facilitée quand épaisseur est trop forte) et qui entraîne deux inconvénients 1) un ridage accentué en surface entre 2 passes qui se voit et brouille la limpidité, 2) un retrait d'un à deux mm sur les bords qui se voit, qu'on ne peut plus rattraper et qui fait particulièrement moche.
Quand ce fut sec et dur, un poil de peinture blanche sur les crêtes des vaguelettes pour faire l'eau qui mousse et le tour était joué...
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Armand dit track...
track-teur- Lieutenant
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Quel talent ! L'eau, sa couleur, son rendu, une merveille
Sgt Pepper- Colonel
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Merci pour l'explication de la "plastification" . Tu as du te ramonner les poumons avec cette technique
Par contre si le reste du display est du meme niveau que ta fontaine tu me le dis, je cours me suicider de suite
Par contre si le reste du display est du meme niveau que ta fontaine tu me le dis, je cours me suicider de suite
charlymic3- Sergent
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Pour habiter en Provence pas loin de chez toi, je m'y connais un peu en fontaines que l'on trouve un peu partout ici. La tienne est vraiment FORMIDABLE, quelle patience mais le résultat vaut vraiment le coup.....
marcelscott- Aide de Camp
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Si si moi aussi je suis un grand admirateur de tout ce que tu nous présente. Ta fontaine est à tomber. En plus d'être un excellent monteur de dio, tu es aussi excellent pédagogue. Merci Armand.
COUTEAU BRUNO- Aide de Camp
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm
Merci Bruno (si tu baves...un peu, tu peux toujours te laver dans la fontaine, l'eau semble propre...),
Merci marcelscott, merci Charly (si tu veux en finir avec la vie, pends-toi... au cou de ta douce), merci Sergent,
Vous êtes sympa.
L'aventure n'est pas terminée et vous aurez encore des photos à vous mettre sous les yeux.
Bonne soirée
et à+
Armand
Merci marcelscott, merci Charly (si tu veux en finir avec la vie, pends-toi... au cou de ta douce), merci Sergent,
Vous êtes sympa.
L'aventure n'est pas terminée et vous aurez encore des photos à vous mettre sous les yeux.
Bonne soirée
et à+
Armand
track-teur- Lieutenant
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
on en veut encore, tout pleins de photos.
COUTEAU BRUNO- Aide de Camp
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm
Coucou, me revoilà pour la suite. Encore merci à vous. Sergent, tu as parlé de talent: c'est un bien grand mot. Je ne crois pas en avoir de plus que chacun de vous. En revanche, ce qui est certain, c'est que, pour un essai, une première dans un domaine totalement inconnu, les planètes devaient bien se goupiller pour moi car j'ai bénéficié d'une série de coups de bol assez extraordinaire.
Puisque vous avez aimé ma fontaine, j'ai retrouvé 4 photos de sa mise en place sur le module. Photos d'atelier au flash en cours de montage. Tiens! Serais-je en train de faire un pas-à-pas?
Profitez pour jeter un œil sur la maison de maître à l'arrière plan. D'autres suivront.
Un petit coup d'œil au bûcher, dans le fond que, hélas, je n'ai pratiquement pas photographié et je le regrette. A part une scie Historex, tout y est scratch, y compris la cognée.
Les bûches sont de bois naturel issu de mes élagages de jardin, séchés et refendus au canif.
Cette vue sur la maison, qui pour moi, n'était qu'un élément de décor, m'amène à vous en proposer un autre. Il s'agit de la porte d'entrée du camp. Comme la maison, c'est un décor et, pour cette raison, il est tronqué. A l'origine, au Moyen Age, c'était un bâtiment imposant, deux fois et demi plus haut, qui était enchâssé dans les remparts de la ville, dont il était la porte d'entrée, et qui servait d'observatoire aux veilleurs, comme partout ailleurs à cette époque de guerres et de sièges. D'autant plus que nous sommes en Allemagne et que, les querelles de germains étant devenues proverbiales, la vigilance devait s'imposer. Lorsque, avec le temps, les remparts, devenus inutiles, furent démantelés, comme en beaucoup d'endroits, il servirent de carrière de pierres pour les constructions avoisinantes. Le bâtiment, désaffecté, connut le même sort jusqu'au jour où les échevins décidèrent d'arrêter le massacre en faisant poser une toiture sur le tronçon restant et en le réhabilitant comme bâtiment municipal. D'autant plus que, la maison de maître que vous avez découverte n'était autre que celle du bourgmestre, expulsé et la maison réquisitionnée pour y loger le commandant du camp et ses officiers.
Cette pratique fut courante en Allemagne sous l'Empire où une grande partie de l'Armée cantonnait. En 40, ils nous l'ont rendu au centuple. Je l'ai vécu.
Cet élément de décor, je l'ai transformé en poste de garde à l'entrée du camp, qui, selon mes précédentes explications - le restant de rempart en témoigne - est en dehors de la ville tout en étant tout contre.
Un bout de rempart subsistant. Toujours la même méthode: du contreplaqué épais, application d'enduit à l'eau tout prêt, gravure à la fraise pierre par pierre, bosselage des faces apparentes, peinture et patine.
Ensemble du bâtiment de face. Je me suis efforcé de rester dans des proportions valables et harmonieuses parce, naturellement et comme d'hab, j'ai travaillé sans plan ni cotes, au pif, à partir de vagues souvenirs d'un voyage en Allemagne et 1956.
De côté, on voit bien que la construction est volontairement tronquée.
Qui dit bâtiment tronqué pour servir de décor, dit astuce pour rétablir un aspect réel voire vivant et, pour cela, il faut un trompe-l'oeil. C'est ce que j'ai réalisé en 75 minutes: il y avait presque 60 ans que je n'avais plus touché une boîte d'aquarelle, mon adolescence quoi. Au-delà de la voûte, j'ai imaginé quelques maisons de la ville. C'est basique.
Une fenêtre à l'ancienne. Je précise que je n'avais pas encore totalement affiné ma méthode à l'enduit. Aussi, pour ce qui est des pierres encadrant les fenêtres, la porte ou les angles de murs, ce sont des morceaux de carte plastique collés (selon ma méthode de plastification déjà décrite), travaillés à la fraise. Par contre, les pierres de taille sont gravées dans l'enduit.
Pendant que nous y sommes, un coup d'œil sur la maison de maître à l'allemande. Vous en verrez d'autres vues.
A construire cette maison en contreplaqué, bois massif, carte plastique et enduit à l'eau, plus le carton de la toiture, j'ai pris un pied extraordinaire. Là encore, c'était une première que je n'ai pas réitérée depuis (2007) mais qui pourrait bien refaire surface.
Au fait, mes amis, tout ce scratch, vous imaginez le nombre d'heures passées ?
Une pause, jeunes gens et à bientôt.
Armand dit track...
Puisque vous avez aimé ma fontaine, j'ai retrouvé 4 photos de sa mise en place sur le module. Photos d'atelier au flash en cours de montage. Tiens! Serais-je en train de faire un pas-à-pas?
Profitez pour jeter un œil sur la maison de maître à l'arrière plan. D'autres suivront.
Un petit coup d'œil au bûcher, dans le fond que, hélas, je n'ai pratiquement pas photographié et je le regrette. A part une scie Historex, tout y est scratch, y compris la cognée.
Les bûches sont de bois naturel issu de mes élagages de jardin, séchés et refendus au canif.
Cette vue sur la maison, qui pour moi, n'était qu'un élément de décor, m'amène à vous en proposer un autre. Il s'agit de la porte d'entrée du camp. Comme la maison, c'est un décor et, pour cette raison, il est tronqué. A l'origine, au Moyen Age, c'était un bâtiment imposant, deux fois et demi plus haut, qui était enchâssé dans les remparts de la ville, dont il était la porte d'entrée, et qui servait d'observatoire aux veilleurs, comme partout ailleurs à cette époque de guerres et de sièges. D'autant plus que nous sommes en Allemagne et que, les querelles de germains étant devenues proverbiales, la vigilance devait s'imposer. Lorsque, avec le temps, les remparts, devenus inutiles, furent démantelés, comme en beaucoup d'endroits, il servirent de carrière de pierres pour les constructions avoisinantes. Le bâtiment, désaffecté, connut le même sort jusqu'au jour où les échevins décidèrent d'arrêter le massacre en faisant poser une toiture sur le tronçon restant et en le réhabilitant comme bâtiment municipal. D'autant plus que, la maison de maître que vous avez découverte n'était autre que celle du bourgmestre, expulsé et la maison réquisitionnée pour y loger le commandant du camp et ses officiers.
Cette pratique fut courante en Allemagne sous l'Empire où une grande partie de l'Armée cantonnait. En 40, ils nous l'ont rendu au centuple. Je l'ai vécu.
Cet élément de décor, je l'ai transformé en poste de garde à l'entrée du camp, qui, selon mes précédentes explications - le restant de rempart en témoigne - est en dehors de la ville tout en étant tout contre.
Un bout de rempart subsistant. Toujours la même méthode: du contreplaqué épais, application d'enduit à l'eau tout prêt, gravure à la fraise pierre par pierre, bosselage des faces apparentes, peinture et patine.
Ensemble du bâtiment de face. Je me suis efforcé de rester dans des proportions valables et harmonieuses parce, naturellement et comme d'hab, j'ai travaillé sans plan ni cotes, au pif, à partir de vagues souvenirs d'un voyage en Allemagne et 1956.
De côté, on voit bien que la construction est volontairement tronquée.
Qui dit bâtiment tronqué pour servir de décor, dit astuce pour rétablir un aspect réel voire vivant et, pour cela, il faut un trompe-l'oeil. C'est ce que j'ai réalisé en 75 minutes: il y avait presque 60 ans que je n'avais plus touché une boîte d'aquarelle, mon adolescence quoi. Au-delà de la voûte, j'ai imaginé quelques maisons de la ville. C'est basique.
Une fenêtre à l'ancienne. Je précise que je n'avais pas encore totalement affiné ma méthode à l'enduit. Aussi, pour ce qui est des pierres encadrant les fenêtres, la porte ou les angles de murs, ce sont des morceaux de carte plastique collés (selon ma méthode de plastification déjà décrite), travaillés à la fraise. Par contre, les pierres de taille sont gravées dans l'enduit.
Pendant que nous y sommes, un coup d'œil sur la maison de maître à l'allemande. Vous en verrez d'autres vues.
A construire cette maison en contreplaqué, bois massif, carte plastique et enduit à l'eau, plus le carton de la toiture, j'ai pris un pied extraordinaire. Là encore, c'était une première que je n'ai pas réitérée depuis (2007) mais qui pourrait bien refaire surface.
Au fait, mes amis, tout ce scratch, vous imaginez le nombre d'heures passées ?
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track-teur- Lieutenant
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Superbe travail de patience, bravos
gedeon- Sous-Lieutenant
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Humeur : Toujours faire au mieux
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
C'est grandiose
Mais tu ne vas pas t'en tirer sans une volée de questions " connes" .
-Comment réalise tu ton vitrage et surtout comment arrive tu as occulter tout en donnant cette profondeur ?
- sur la maison je suppose que les poutres sont en balsa mais comment fait tu pour monter tout cela ?
- J'imaginais la fontaine au milieu d'une place toute pavée . Est-ce que ta disposition est conforme a ce qui ce fesait a l'époque ?
Mais tu ne vas pas t'en tirer sans une volée de questions " connes" .
-Comment réalise tu ton vitrage et surtout comment arrive tu as occulter tout en donnant cette profondeur ?
- sur la maison je suppose que les poutres sont en balsa mais comment fait tu pour monter tout cela ?
- J'imaginais la fontaine au milieu d'une place toute pavée . Est-ce que ta disposition est conforme a ce qui ce fesait a l'époque ?
charlymic3- Sergent
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Date d'inscription : 11/02/2015
Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Ho la la quel travail
Merci pour ton tuto sur la fontaine (très belle réalisation)
He be au vues des dimensions tu as du y passer un sacré moment voir même plusieurs années TOTAL RESPECT
Bon allez régales nous encore de ton savoir faire
Merci pour ton tuto sur la fontaine (très belle réalisation)
He be au vues des dimensions tu as du y passer un sacré moment voir même plusieurs années TOTAL RESPECT
Bon allez régales nous encore de ton savoir faire
step D- Colonel
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Les effets de perspective sont bluffants
Sgt Pepper- Colonel
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
a chaque fois que je vois un élément, je me dis : celui là, c'est le plus beau......et puis, à chaque fois je retombe sur un autre qui m'attire encore plus.....comme tu dis, un truc de ouf.....
pour moi, deux coups de cœur, le rendu de l'eau qui filtre de la fontaine et l'écoulement par le caniveau ainsi que les traces de pas alentour et le rendu du bois des colombages.....mais combien d'heures cumulées as tu passé sur ce dio qui n'en est qu'au début ????,
pour moi, deux coups de cœur, le rendu de l'eau qui filtre de la fontaine et l'écoulement par le caniveau ainsi que les traces de pas alentour et le rendu du bois des colombages.....mais combien d'heures cumulées as tu passé sur ce dio qui n'en est qu'au début ????,
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Re: "Un truc de ouf" - Historex, Metal Modeles; Nemrod - 56 et 54 mm FINI
Pour moi tu as été béni des dieux ou une bonne fée c'est penché sur ton berceau pour te donner des mains aussi talentueuses. Je ne vois pas d'autres explications.
COUTEAU BRUNO- Aide de Camp
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