A l'est, du nouveau... - divers et scratch - figurines - 1/35e

track-teur a écrit:C'est mon imagination qui travaille, mais adossée à mes souvenirs de lieux ou de situations et à mon expérience, au moins celle de mon âge.

Comme pour le napoléonien où ma démarche est strictement la même

Non, tu as vraiment connu Napoléon ?

Hélas non!!! Je suis arrivé trop tard, c'est mon drame.
Et c'est la raison pour laquelle je n'aurai jamais la Légion d'Honneur. Pourquoi? Tout simplement parce que je ne l'aurais acceptée qu'à titre militaire, au combat, attribuée par l'Empereur et remise de sa main même au soir d'une bataille...

Affaire de générations, c'est l'arrière grand-mère de ma génitrice qui, à l'âge de trois ans, assista à l'entrée de Napoléon à Milan
en mars 1805. Tout frais Empereur des Français, il avait été, dans la foulée, proclamé Roi d'Italie, jeune royaume créé sur l'ancienne
République Cisalpine, fille de la Révolution Française. Sa venue à Milan où était son Palais italien, en coup de vent puisqu'il passait, à ces dates là,
le plus clair de son temps au Camp de Boulogne pour préparer l'invasion de l'Angleterre, devait correspondre à son couronnement ou quelque chose comme ça.
Je n'ai pas vérifié les dates mais c'est fort vraisemblable.

Comme cela arrive quelquefois chez les enfants, l'image avait frappé sa toute jeune mémoire et, à ses descendants, 8 enfants, 33 petits enfants, 98 arrière-petits-enfants, elle répétait qu'elle avait vu Napoléon, et, comme souvent ils étaient incrédules et la plaisantaient, elle se mettait en pétard qu'on mette sa parole en doute. Et quand une mamma se fout en rogne, vaut mieux se garer des vélos... La mamma mourut en 1909, à l'âge de 107 ans. Ma mère avait quatre ans et s'en souvenait.
Nota: Je n'ai jamais fait le compte exact de la descendance en question: les chiffres étaient transmis par la tradition orale familiale. Était-ils déjà exacts? Hélas, la Grande Guerre  puis l'émigration ont dispersé définitivement les familles et tout ce petit monde est perdu de vue depuis longtemps.

Moi je veux le meme atelier que toi ..... Et pis ton coup de main , ton expérience , ta doc et puis comme tu nous a dis qu'elle cuisinait bien également je prendrais ta femme aussi 


Qui a dit que j'était jaloux ????

t'as qu"as te faire adopter, mais à 47 balais, c'est pas gagné........

T'as un atelier qui me fait baver d’envie

et moi, les gars, qu'est-ce vous me laissez?

Certes, le crabe est en train de me becqueter sournoisement. Fort vraisemblablement, je laisserai une veuve, plus jeune que moi.
Mais, avec son état d'esprit actuel, mais souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie..., je peux vous dire que, pour la courtiser,
c'est pas gagné...

A+ joyeux drilles
Armand

coupes lui les pinces à ton crabe, tu nous manquerait......

j'ai pensé à toi cet aprem' en me promenant sur un site de vente aux enchères bien connu, il y avait des chevaliers, des ménestrels, .....mais c'est peut être moins ton rayon, quoique tu me paraisse bien polyvalent, et j'ai vu sur tes photos que tu avais encore un peu de taf....

Rassure toi ta femme a tout de meme un gros défaut ........ Elle peint une fig 100 fois mieux que moi et ça c'est incompatible avec mon coté matcho 

Merci à toi !

Donc ton bureau c'est mon appart (en mètres carré j'entend parce que c'est mieux rangé chez moi )

Un X-15 c'est ça : http://www.w12.fr/x15.html

Merci pour tes conseils !

je viens de prendre ton post en cours et tu fais un super boulot.... quand a ton outillage et ton atelier c'est mon reve !!!!!!! vivement la suite!

C'est bien ce que j'avais cru deviner, cher Kaia.
Ce zingue ressemble plus à une fusée  que même aux avions de chasse modernes.
Est-ce un expérimental?
Toujours est-il que c'est un domaine parfaitement inconnu pour moi. Si je devais m'intéresser à l'aviation, ce serait, comme pour le reste de mes recherches
et intérêts aux appareils, tous belligérants, de la WWII. Et il y en a tellement que je ne pourrais jamais en faire le tour.

Ton zingue moderne, à fortiori si c'est un proto, ne peut sortir que d'un hangar hyper sécurisé, à l'architecture ultra moderne
qui m'est inconnue. Les structures métalliques et les charpentes sont beaucoup plus légères que les anciennes. Si tu as besoin de fabriquer un engin de levage, c'est un pont roulant que tu devras construire pour le soulever en entier.
D'autres moyens plus légers sont possibles mais, les modèles sont innombrables. Faut voir une doc dans une revue spécialisée.

Pour un pont roulant moderne, la technologie met en œuvre depuis une quarantaine d'année, des poutres étirées au laminoir et profilées,
à la section en forme de fer IPN double (un fer IPN a une forme en T à la section, un IPN double est une forme en T doublée d'une seconde renversée sur le pied.)
Il y a donc une aile supérieure et une aile inférieure. Elles sont assez raides à la flexion. Mais, généralement, pour les très lourdes charges (comme dans les aciéries),
les poutres doubles sont remplacées par deux ou plus plaques longitudinales posées verticalement et assemblées par un double tablier haut et bas à l'aide de soudures.
La généralisation de la soudure a rendu obsolète la technique du rivetage.

 Enfin, quand tu en auras envie, tu feras signe.

A+
track

Saleté de crabe, fais comme j'ai fais avec le mien, lui ai botté l'arrière train pendant 6 mois, il a fini par comprendre et il a mis les voiles, bon j'ai des séquelles de ce combat mais la victoire a été pour moi quand même . Tu me paraît être quelqu'un qui fait face donc j'ai confiance  

Merci Georges, je ne savais en ce qui te concerne parce que, quand on te lit,
ton énergie constante est de nature à redonner le moral à un condamné...
attention, ce n'est pas encore tout à fait mon cas et il y a même de l'espoir de retarder sa progression, à ce foutu crabe.
Il faut que l'état général se maintienne parce que le traitement autour fait des dégâts, surtout au point de vue asthénie,
tube digestif et hypertension.
Je pense que j'aurai le temps de venir à bout de ce dio.

Merci bonhomme et A+ et merci à vous tous qui suivez ce projet.
Armand

j'espère bien que tu en feras bien d'autres après celui ci, pour notre plus grand plaisir et le tien ( c'est quand même le but de s'amuser)

Coucou  me revoilou,
pour vous dire que je poursuis mon boulot de bénédictin: les deux structures maîtresses sont terminées.
Voici quelques photos:









Pose du tablier sur la poutre supérieure.



Rivetage du tablier sur les cornières de rive.



Les fameux rivets. Découpés dans une pièce en forme de losange de 2,2mm dans sa plus grande longueur, sans outillage adapté (emporte-pièce) à ce microdiamètre.
Leur forme, pas forcément régulière, est améliorée après collage en place par un brossage au trichlo pur qui atténue voire efface totalement les anomalies de forme.



Rivetage du tablier terminé.





Collage du rail sur son talon. Opération délicate à mener car les deux matériaux ne réagissent à pas à la même colle. Rail en evergreen, talon en carte plastique.
Nécessité de fixer en place fermement le rail sur le talon et de coller l'un sur l'autre à la cyano par capillarité.





Fixation du rail complet sur le tablier.





Pose des agrafes boulonnées terminée.



C'est tout pour ce soir, Bonne nuit les petits. A la prochaine.

Armand  dit track

Qu'elle précision , c'est superbe

je sens qu'avec tous ces rivets, une fois la peinture et la patine finie on va se régaler
oui, je sais ce n'est pas encore pour demain  

Charlymic3, 7IVAN, merci.
Et merci pour votre patience.
Bonne journée.

Armand  dit track

Quel travail de précision sur cette ferronnerie d'art
J'ai hâte de voir la finalité de tout ça

C'est réellement impressionnant et superbement exécuté 

  quelle bouleau

merci pour votre patience ????? t' inverserais pas les rôles des fois ????

une patience à toute épreuve , super

Merci à tous de votre intérêt.

StepD, si tu appelles ces constructions massives et pesantes (à l'époque, c'était l'âge du fer industriel et de la vapeur) de la ferronnerie d'art, les riveteurs qui faisaient ce métier de chien mais bien payé auraient été des artistes et, à ce prix-là, ton portail de jardin avec ces entrelacs est un bijou...
Tu me fais trop d'honneur.
C'est la première fois que j'aborde en scratch ce type de construction dans un élément de décor. Et j'avoue que, sans plan ni cotes, j'y vais un peu au pif.
J'espère ne pas me planter.
Pour le moment, je suis bloqué  (toujours pour respecter le vraisemblable en fonction de la technologie du temps), par la construction, essentiellement en evergreen, d'une passerelle de visite sur un flanc de chaque élément. Pas simple. 

Encore merci, les gars. A+
Armand dit track

Pas grave, Step, arrange-toi pour tomber sur ton plumard, pour la sieste, ce sera au moins ça de gagné...

Merci, les gars!

Bon, je continue mais en roue libre, je ne suis pas très productif... Est-ce l'effet de mon passage sur le front de mer tout à l'heure, en voyant les baigneurs s'ébattre dans la flotte ou lézarder sur leur serviette enduits de crème solaire? Ils sont moins nombreux dans l'eau parce que, comme à chaque fois, ce foutu mistral a refroidi la mer... 
Bref, je m'égare...

Les choses sérieuses vont commencer. Une structure est désormais achevée, avec sa passerelle de visite moins la rambarde (mais que je mettrai en dernier vu sa fragilité eu égard aux nombreuses manipulations à venir). Cette passerelle a sa charpente propre, évidemment bien plus légère que la principale. Le principe de construction est toujours le même: pas de soudures, des rivets, encore des rivets, toujours des rivets...



Voilà ce que ça donne. Cette charpente secondaire flanque la principale.







Je rappelle que je travaille sans plan ni dessins cotés, uniquement par raisonnement aussi logique qu'il est possible, à partir de quelques notions d'architecture industrielle, d'équipements en matériels lourds et de mécanique.





Comme vous pouvez le voir, il y a peu de commentaires à faire. La deuxième structure sera forcément analogue et symétrique sauf que, dans mon schéma de projet, ce matériel 
va être partiellement détruit à la suite d'un double bombardement, aérien et d'artillerie lourde. La question que je me pose encore est la suivante: est-ce que je construis la totalité de cette charpente secondaire pour la casser ensuite, sans garantie de produire les déformations et cassures là où je les souhaite ou bien est-ce que je monte en leur place
d'origine des éléments pré-déformés en fonction de la position définitive de l'ensemble effondré à la suite du bombardement?
J'en suis là de mes réflexions et, pour me donner un peu plus de temps, je vais attaquer des pans de murs et d'équipements structurels d'une usine mise à mal. Ca me permettra peut-être de voir la meilleure solution pour mon interrogation

Pour aujourd'hui, That's all, Folks!
A+
Armand  dit track...

Et rien que des rivets. J'admire ton travail