Mur d'usine _ Stalingrad Septembre 42 _ Victoire __1/35

Armand tu as raison sur l'ensemble.


Je n'utilise pas de peinture à l'huile, cela va être difficile, pour tes conseils, je m'adapterai avec l'acrylique. Les prochains personnages seront mieux gravées. J'espère que ma peinture sans ressentira...

Pour les ombres tu as raison aussi je n'ose pas assez faire les ombrés, pour la poussière j'avais pensé en n'avoir mis de trop 
Pour le Russe et le canon tu as raison encore une fois.

Pour finir la boite que j'ai choisit est effectivement de 1944, donc tu raison, il n'y avait de guêtres et les pantalon ainsi que les casquettes sont apparue en 1943.
Je le savait mais je n'est pas trouvé de personnages correspondants à 1942-43.

Merci pour tes réactions, en espérant faire mieux la prochaine fois.

Olivier dit le_sottevillais

Bravo Olivier pour ta scénette qui retranscrit bien l'ambiance de cette bataille  :c074:Pour les figurines Armand a tout dit !

Pareil que trackt ... pas de tenu camouflée en 42 pendant Stalingrad. Pas au niveau du pantalon en tout cas. Des sur-veste camouflée pour la WaffenSS oui, dès 39 mais pour les futales j'ai jamais vu de photo avant 43-44.

  Sgt Pepper et je suis d'accord avec toi Warnerzaz.

Salut l'Olivier normand (comme quoi, les oliviers ne sont pas que provençaux...) et salut les poteaux,

A partir des tenues et, en te remerciant d'avoir accepté mes remarques, continuons le pinaillage, mais intelligemment. Concernant Stalingrad, j'ai un peu lu et pas mal creusé la question.
Ta scénette, je t'ai dit le bien que j'en pensais malgré tout et je maintiens. Mais, à la considérer sur le plan des tenues, elle est instructive et, sinon unique, tout au moins rare. Je m'explique. Les périodes où l'on faisait des prisonniers furent, somme toute, très courtes. Pour des raisons politiques et économiques que ce théâtre d'opérations connut.  Les tenues des Teutons comme celle du Tovaritch sont celles qui pouvaient être portées jusqu'à au plus tard la mi-octobre 1942. Des différents combats engagés en août et la première moitié de septembre, les Allemands avaient faits environ 80 000 prisonniers russes. Ils seront les derniers. 
Les différentes attaques lancées vers le nord de la ville (impossible de déloger les Russes de la rive gauche de la Volga) ne permettront aux Allemands que des succès réduits tout en étant coûteux en hommes et en matériel, cependant que les Russes (dont les unités comptaient des effectifs ridiculement réduits) auront l'ordre de décrocher en direction des cités ouvrières et des usines adossées à la Volga dans la ville même. Les Russes tiennent aussi le sud solidement et, à l'ouest du Don, ils ont deux importantes têtes de pont à Kremenskaïa et à Serafimovitch devant les Roumains et les Italiens.
A regarder la carte, on constate qu'il ne reste plus aux Allemands qu'un couloir plein ouest pour communiquer avec le reste de leurs troupes du front sud. L'entêtement idiot d'Hitler de se maintenir coûte que coûte dans la nasse représentée par la ville, certes étendue, mais cernée dans 3 directions plus un fleuve, précipitera la ruine de la VIe Armée allemande.
Deux bombardements allemands dont celui  du 23 septembre, véritablement terroriste, fera 40 000 victimes civiles. C'était son but. Staline refusera que les civils (600 000) soient évacués. Ils seront par force autant de combattants supplémentaires luttant farouchement jusqu'à la mort. Par ailleurs, les destructions des bâtiments, (civils ou non) fourniront aux Soviétiques un terrain de bataille idéal que les Teutons s'épuiseront à conquérir, sans y parvenir totalement.                
Donc ta scénette se passe forcément en été, dans les faubourgs de Stalingrad, où se situait la ligne de front. Pourquoi, parce qu'à partir de la mi-octobre, les tenues d'hiver apparurent dans l'Armée Rouge (manteaux, bonnets de poils, bottes de feutre). En Novembre, les Sibériens (tout en blanc) arrivèrent avec les premiers frimas. Il n'y eut plus de prisonniers russes, instruits qu'ils étaient du sort inhumain qui était réservé aux prisonniers russes depuis longtemps. Ces hommes luttaient jusqu'à la mort ou décrochaient sur ordre mais ne se laissaient pas prendre vivants.
D'autre part, de toutes façons, les Allemands ne faisaient plus de prisonniers parce que leur ravitaillement n'était plus qu'aérien (750 tonnes/jour en vivres, carburant et munitions) alors qu'il en aurait fallu 2800 à 3000 tonnes/jour. La Luftwaffe manquait d'appareils, de carburant spécifique (l'essence d'avion n'est pas celle des chars) et de mécaniciens. A partir du 19 novembre, il n'y aura pratiquement plus de sorties aériennes au-dessus de Stalingrad. Le couloir ouest, étroit, n'avait pas de voie de chemin de fer et la neige et les intempéries, rendaient les routes difficilement praticables, et, de toutes façons, il y avait trop peu de camions disponibles.
Donc, des prisonniers russes sont des bouches inutiles, intransportables. A l'inverse, les Allemands sachant que des représailles les attendaient en réponse aux atrocités qu'ils avaient commises contre les populations civiles, préféraient garder la dernière cartouche pour le sort que vous devinez.

L'opération Saturne, balayant Italiens et Roumains, achèvera l'encerclement de la VIe Armée que von Manstein échouera à dégager. Les derniers 87 000 Allemands faits réellement prisonniers à la reddition de Paulus, avaient des tenues dignes de clochards, des haillons, des chiffons aux pieds pour éviter les gelures et n'avaient pas l'allure assez dégagée des tiens. Seuls 10% d'entre eux environ survivront et rentreront en Allemagne 11 ou 12 ans plus tard (après la mort de Staline).  

Voilà les réflexions que ta scénette m'a suggéré. Ceci pour te dire qu'une plaquette a toujours un contexte historique, une date, une météo. Peut-être aurais-tu pu reconsidérer  ton choix de Stalingrad et garder celui de ta première idée...

A+ Olivier
Armand  dit Track...

.................what else ?????,

Merci Armand pour ces rappels historiques, c'est toujours très agréable de te lire, tu as une belle plume. Pour ceux qui veulent comprendre la victoire de l'Armée rouge à Stalingrad, beaucoup de livres mais selon moi un sort du lot, celui de Jean Lopez (éd Economica).

Grand merci Sergent Poivre,
j'avais lu plusieurs ouvrages, dont un traduit de l'allemand ( pas spécialement plaidoyer pro domo mais qui mettait l'accent sur les souffrances physiques
du soldat allemand et les mémoires de Paulus (peu intéressants et démontrant s'il y avait besoin,
la rigidité et l'étroitesse d'esprit des officiers d'Etat-Major formés à l'école prussienne),
mais, j'avais zappé l'ouvrage de Jean LOPEZ.
Merci donc pour l'info: j'ai commandé le bouquin aussi sec aux Editions ECONOMICA. C'est fait.

A+ Sergent
Armand

Il y a toute une collection du même auteur : Koursk, Le chaudron de Tcherkassy-Korsun, Bagration (sublissime celui-là), Les grandes offensives de 1945 sur l'Oder et la prise de Berlin