Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch

Merci dakota59

Merci gedeon      pour votre appréciation. Comme la plupart de mes plaquettes, il y a un paquet d'heures de travail.
                         Mais rassurez-vous, je ne les compte pas. Par contre, ce qui compte, c'est le plaisir de la création. 
                         A chaque fois, je m'efforce de faire quelque chose que je n'avais jamais fait.
                         Parfois, ça colle, parfois c'est raté et on recommence. C'est pour cette raison que je compte pas les heures. 
                         C'est très stimulant.  
A+
Armand ..... dit track...

c'est superbe tout ça, magnifique

Waouh     C'est très chouette          un très belle ensemble !!!   

Merci Valérie et merci le sottevillais d'apprécier ainsi cette petite page d'histoire
assez peu connue.
Mais je peux en dire autant de vos réalisations respectives et c'est un plaisir.

A+
Armand ..... dit track...

Je viens de prendre le temps de lire toute la partie historique, et j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à la lire, car en plus de combler mon ignorance, elle m'a donné envie de me plonger un peu dans l'histoire de France de cette période, dont au final, je ne connais pas grand chose.

J'ai repris le temps de regarder les photos, avec également beaucoup de plaisir, devant une très belle réalisation, du très beau travail, un grand bravo à toi

Flab42 a écrit:Je viens de prendre le temps de lire toute la partie historique, et j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à la lire, car en plus de combler mon ignorance, elle m'a donné envie de me plonger un peu dans l'histoire de France de cette période

En plus c'est le moment de l'année ou jamais, puisque l'on arrive exactement au 205ème anniversaire de cette série de victoires qui furent les derniers feux du génie tactique de Napoléon

Pour la lecture,
Si tu veux la glorification du génie de l'Empereur, tu as le livre d'Henri Houssaye, qui m'a semblé typique de cette renaissance revancharde du culte après la défaite de 70
Sinon, Clausewitz a aussi écrit sur la campagne. Mais il a pas trop compris le génie, il l'a subi...

Si on parle du génie de l'Empereur, n'oublions pas ses seconds parmi lesquels de sacrés pointures  : Davout en premier et loin devant tout le monde, ensuite Soult et Lannes, et tous les autres.

Grand merci, Messieurs et chapeau bas.

Se replonger dans l'Histoire, avec un grand"H", est un souci fort louable et, sans vouloir jouer
les profs ou les donneurs de leçon, je me permets modestement de vous en féliciter.
Comme vous l'avez rappelé, le génie tactique de l'Empereur n'est plus à démontrer. Il a bouleversé 
la manière de faire la guerre de ce temps et a longtemps écoeuré ses adversaires en les manoeuvrant par
l'exploitation du terrain et la position et la mobilité de ses troupes souvent inférieures en nombre. 
N'oublions pas que, en ce temps-là, la guerre se faisait debout. 
A la fin de son règne, toute l'Europe coalisée, une fois de plus, avait fini par comprendre sa tactique et sa manière de faire.
Les ennemis ont choisi non de l'attaquer mais d'attaquer ses lieutenants un par un et de les défaire (Campagne d'Allemagne de 1813 par
exemple). 
Pour la campagne de France, ses forces n'avaient plus rien à voir avec ce qu'elles étaient dans la Grande Armée. Des régiments d'infanterie réduits à un seul bataillon de 300 hommes, des régiments de cavalerie réduits à deux escadrons totalisant 120 sabres. Une misère! Les Maréchaux, fatigués et pressés de jouir de leur richesse et elle était grande, n'avaient qu'une hâte: en finir au plus tôt, quitte à traîner voire à trahir.

Quant à ses lieutenants, je serais plus sévère que vous. Un seul valait plus que tout les autres, ce fut Davout, vrai chef, organisateur hors pair et tacticien de génie, seul à n'avoir jamais été vaincu quel que soit l'adversaire. Masséna fut un excellent tacticien et un bon chef au début de l'Empire. Assez voleur et pillard, on pouvait fermer les yeux sur ses actes car, général de la Révolution, c'était un vrai patriote et un entraîneur d'hommes. Suchet, qui mena une belle campagne en Espagne et gouverna la Catalogne en y laissant des regrets, ce qui n'était pas peu dire, garda la frontière des Pyrénées orientales que les ennemis ne franchirent jamais et cela avec quelques milliers d'hommes seulement, une misère. Mais sa loyauté à l'Empereur ne fut jamais mise en défaut.

En ce qui concerne Soult, je serais infiniment plus sévère. Ce ne fut jamais un grand chef de guerre, simplement un bon exécutant. La 
guerre d'Espagne lui permit d'acquérir une fortune colossale, à partir de quoi, sa loyauté fut à géométrie variable. Sauf la Catalogne, il 
livra tout le nord de l'Espagne aux Anglo-Espagnols en ne livrant que des combats insignifiants, alors qu'il n'avait pas renvoyé d'hommes à la rescousse de l'Empereur pendant la campagne de France, au contraire de Suchet. Il retraita lamentablement devant Wellington repassa les Pyrénées, hésita et fit retraite vers Toulouse pour se faire battre. 
La grande erreur de Napoléon fut de le nommer chef d'Etat Major de l'armée pour la campagne de Belgique. Il n'était pas bon organisateur et sa vue de la situation des troupes ne collait avec celle de l'Empereur. Le brillant second de Napoléon, Berthier, qui fut longtemps son chef d'Etat-Major, n'était plus là. On a refait cent mille fois la bataille de Waterloo. Berthier n'aurait jamais laissé Grouchy se perdre sans rien foutre dans la campagne, mais il aurait laissé une troupe en couverture et poussé des reconnaissances qui auraient alerté sur la position réelle de Blücher revenant sur ses talons pour arriver juste à temps au secours d'un Wellington sur le point de s'effondrer sous les coups de boutoir frontaux de l'Empereur. Mais on ne refait pas l'Histoire.

A+Messieurs et félicitations
Armand

Ah tant pis pour Soult, de lui j'avais juste en mémoire son rôle à Austerlitz  . Et pour revenir sur Louis-Nicolas Davout, il a gagné la bataille d'Auerstaedt avec son seul troisième corps ("A Auerstaedt Davout a remporté une bataille qu'il ne pouvait pas gagner"), troisième corps qui en 1806 est l'une des plus belles unités, avec trois excellents divisionnaires (Morand Friant Gudin de la Sablonnière qui si je me rappelle bien sera tué à la Valoutina Gora)...

Bien vu, Sergent, Davout fut un grand bonhomme
et, tu l'as bien rappelé, sut s'entourer des excellents divisionnaires que tu as cités.
Auerstaedt restera certes son titre de gloire et l'Empereur en fera son titre de Duc. Mais il finira la campagne 
d'Allemagne en se retranchant dans Hambourg qu'il fortifia et tint, avec 15000 hommes, la position en résistant d'abord
aux 30000 hommes du traître Bernadotte, puis aux 130000 coalisés qui vinrent l'assiéger plus tard sans pouvoir entamer 
sa position d'un mètre. Position  qu'il ne consentit à rendre que sur ordre de Louis XVIII.
La Restauration - ces fantoches de Bourbons des salons de  l'émigration - lui fit payer cher sa fidélité à l'Empereur
et la gloire de ses armes  en l'accablant d'humiliations. Mais il était tellement au-dessus de cela.

A+
Armand

salut Armand comme toujours l'histoire colle avec tes réalisations sur le 1er empire c'est une partie que je ne  connaissais pas la résistance dans l'est ce fut instructif pour moi  
et je suis en retard pour te féliciter

Pas de problème, Jean-Marie, et merci à toi.
Porte-toi du mieux possible.
A+
Armand

Sympa de voir ressortir cette vignette magnifique!
Et à propos de l'histoire tactique de l'Empire, il y a tellement à dire que c'est un sujet inépuisable!

Comme le vieux principe Frédéricien qui a fait long feu face aux colonnes françaises, plus manœuvrables 

Merci à vous, Sergent et Gilles. 
Pour cette histoire napoléonienne,
je suis hélas, maintenant, non à bout d'idées, mais bientôt dans l'incapacité de poursuivre.
L'âge qui avance avec des pathologies lourdes, la vue qui s'altère, la sûreté des gestes qui disparaît
à toute vitesse, ne me permettent plus d'envisager d'autres plaquettes.
C'est un déchirement mais il faut se résigner. 
A+
Armand

Aïe, oui, c'est quelque chose qui nous guette tous j'en ai peur, peut être est-il possible de chercher des sujets ou des échelles moins exigeants pour conserver le plus de plaisir possible.
Courage!

Merci mon cher Gilles, 
Ce constat n'est pas du tout réjouissant et me fait prendre conscience des limites que j'ai maintenant atteintes.
A+
Armand