Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
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Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Salut à tous,
Je l'avais oubliée, celle-là, sauf erreur, parce que je ne la retrouve pas en passant en revue mes petites contributions au forum.
Pour situer le moment, on commence par l'Histoire.
1814. C'est le début de la fin. L'Empire craque de partout. La France impériale est envahie, situation qu'elle n'avait plus jamais connue depuis la Révolution. Les regards se portent surtout à l'Est où ce qu'il reste de la Grande Armée, allégée de tous les contingents étrangers, redevient l'Armée française. Depuis Hanau, nombre de traînards et d'éclopés sont restés en route à Francfort, à Mayence, si bien que ce sont des régiments bien amoindris qui ont repassé le Rhin et qui ont encore laissé du monde le long de cette vallée.
Tour d'Horizon.
Au-delà des Pyrénées, Suchet, avec 60.000 hommes de bonnes troupes a bien tenu la Catalogne. Sur ordre de l'Empereur, il a renvoyé en France tout ce qu'il a pu, ne gardant que 10.000 hommes à Barcelone. Il gardera la frontière des Pyrénées Orientales que l'ennemi ne franchira jamais. A l'autre bout, Soult a retraité sans vraiment livrer combat et laissé Wellington pénétrer en France. D'une loyauté à géométrie variable, il calcule pour l'avenir.
Du côté du Jura, les Suisses sont prêts à livrer passage aux Coalisés pour pénétrer en France en contournant le sud de l'Alsace.
Sentant la situation propice, Metternich active toutes les cours d'Europe pour la revanche et toutes les monarchies conservatrices voient enfin l'occasion de se débarrasser de l'empêcheur de régner en rond dont les troupes portent avec elles les idées de la Révolution.
En Allemagne, Davout s'est retranché à Hambourg qu'il tient fermement avec un 13e corps squelettique, à peine 10.000 hommes. Mais il réussit à tenir tête aux troupes de Bernadotte, le traître, et ses 35.000 hommes. Les autres garnisons françaises, pourtant attaquées, ont résisté et immobilisent plus de 100.000 hommes de l'adversaire.
En Italie, Eugène de Beauharnais fait ce qu'il peut pour tenir, avec 30.000 hommes, 1500 chevaux et 100 canons ce qu'il reste du royaume d'Italie. Mais sa situation est précaire et le coup de poignard vient de l'infâme Murat qui, pour garder son trône de Naples, trahit Napoléon et fait cause commune avec les Coalisés en leur apportant les 35.000 hommes promis à l'Empereur.
Donc L'Espagne a été perdue. L'Italie a été perdue. L'Allemagne a été perdue. Maintenant, c'est tout l'Empire. La France, la France de 1792, reste seule devant l'invasion. Une fois de plus, contre elle, on trouve Autrichiens, Prussiens, Russes, Espagnols et Anglais, le tout copieusement financé par l'or de la Banque d'Angleterre.
Et en France?
C'est une situation complexe. Le peuple qui a pourtant souffert en supportant plus que les autres le poids de la conscription continue à faire confiance à Napoléon, surtout les ouvriers des villes. Étonnamment, le souverain ne semble pas avoir conscience de cette popularité qu'il a gagnée, malgré les revers récents, simplement en bloquant le prix du pain depuis dix ans. Mais, depuis août 1792 et l'assaut des Tuileries auquel il avait assisté, il se méfie de la foule et des ouvriers des faubourgs. Si seulement, comme ce peuple le lui demandait, il avait consenti à l'armer et à le commander, imagine-t-on les conséquences de cette situation quasi révolutionnaire de levée en masse.
Les bourgeois, épargnés par la conscription, sont terrorisés par la perspective, précisément, d'une levée en masse.
Autant le peuple est calme, autant les salons bruissent de folles rumeurs et de complots. Les royalistes s'en donnent à cœur joie et les grands commis de l'Empire qui, après avoir redouté la mort de l'Empereur dont dépendait leur fortune, espèrent sa disparition, seule capable de la sauver, Talleyrand, le corrompu, par intérêt, Fouché par vice, Savary par scepticisme, indifférence ou bêtise, Cambacérès par peur, Fontanes, Montalivet, Pasquier par faiblesse, les maréchaux, par lassitude...
Pour la première fois, l'Empereur est pris de vitesse. Il n'est plus maître du temps, il ne décide plus des mouvements mais ne peut que réagir à des avance, des menaces ou des initiatives des ennemis. Ses exécutant sont désemparés. Pour eux, c'est une situation nouvelle. Habitués à gagner des batailles hors de France, selon des campagnes offensives et souvent victorieuses, ils sont paralysés lorsque'il s'agir de défendre le territoire national. C'est là que la plupart connaissent l'épreuve de la force de caractère. Les maréchaux, habitués à être commandés, faisaient merveille de bravoure. Mais, livrés à eux-mêmes, leur capacité militaire est annulée face à un ennemi résolu qui sent que sur leurs épaules il n'y a plus la griffe de l'Aigle.
Un seul exemple, lamentable, celui du Maréchal Victor. Sa mission: A la tête de la 5e Division Militaire, tenir l'Alsace, en renforçant partout les places, en activant les Gardes Nationales, en ravitaillant tous les points de défense, en utilisant les ressources du pays. Pourtant vosgien de naissance, dans une région qu'il connaît bien, et malgré les reproches de Berthier et ses troupes aguerries, il se réfugie dans l'attentisme par peur d'une attaque frontale par forcement du passage du Rhin, en prétextant qu'il n'avait pas les moyens de s'y opposer. Pourtant, de l'autre côté du fleuve, le contingent bavarois ne faisait pas preuve d'une activité guerrière impressionnante.
Il n'y avait que Blücher, le fou furieux, véritable malade mental, qui, à la tête de l'armée de Silésie - 100.000 hommes - était parti de Cologne, avait suivi la Moselle, le Luxembourg et était venu mettre le siège devant Metz. Mais il ne l'attaquait pas directement , loin de là.
Cette attitude couarde, qui sentait déjà la trahison dont sera marquée sa fin de vie, mena à la retraite, sans tirer un coup de fusil, par Molsheim, le Donon, Schirmeck, Saint-Dié, Lunéville et Nancy. En renonçant à défendre les Vosges, excellente position géographique pour mener une résistance efficace, c'était l'abandon des places sans garnison, de Colmar et de toute l'Alsace. Alors que l'ennemi ne s'était pas encore montré.
Et pourtant, il resta des places qui ne se rendirent pas malgré le blocus qui leur était imposé. Ce fut le cas de Phalsbourg. Mais, cependant, des humbles, de ceux qui n'ont jamais bénéficié du moindre avantage, de la moindre récompense, du plus petit bienfait, si ce n'est la Croix, pour quelques uns, qui l'avaient mérité avec leur sang dans plus d'une bataille, des gens du peuple se sont levés avant même d'être sollicités par des proclamations. Comme en 92, une colère sourde, froide, implacable, grandiose, les fit se lever. Le patriotisme leur insuffla un courage de lions. Fidèles jusqu'au bout à leur Empereur, ils n'ont pu supporter que le territoire de leur France, leur terre natale, le pays de leur vie, soit envahi. A l'annonce des massacres de civils perpétrés par les cosaques ou les uhlans, des réquisitions insupportables de ces hordes d'autant plus indisciplinées que la France était pour eux pays de cocagne, des destructions gratuites auxquelles elles se livraient, paysans, forestiers, bergers, montagnards, scieurs de long, contrebandiers, chasseurs, maîtres d'école, artisans, vétérans, officiers retraités de l'Armée encore valides, s'unirent aux rares gendarmes des brigades locales non encore évacuées et qui étaient entrées dans la clandestinité. Hébergés, cachés, nourris par la population de ferme en ferme, ils vivaient au cœur des forêts profondes où l'ennemi hésitait à s'aventurer et, ensemble, de coup de main en coup de main, ils infligèrent aux Coalisés des pertes sensibles. Ils menèrent la vie dure aux envahisseurs. Certes, ils ne purent inverser le cours de la guerre mais ils retardèrent les convois et les colonnes et leurs escarmouches coûtèrent 3.000 hommes à l'ennemi.
Des gendarmes, des paysans, des forestiers, des artisans, des hommes libres et fiers qui ne supportaient pas de voir leur pays envahi.
Réduits à regarder retraiter, sans en croire leurs yeux, les troupes régulières hors du regard impérial, ils ignorèrent les lâchetés des responsables, les couardises, les faiblesses qui contrecarraient les plans du Maître et bafouaient ses ordres, annulant leurs efforts héroïques de défenseurs du pays. Il suffit de relire "L'invasion" d'Erckman Chatrian. A peine romancée, cette histoire nous replonge dans l'atmosphère de ces cimes enneigées et de ces profondes forêts de l'Est où, par un froid terrible, s'organisaient pour une lutte inégale tous ces humbles mais fidèles Français des Vosges et d'Alsace.
Evidemment, un palmier dans l'Est, sauf dans une serre, cela fait désordre. Je réclame votre indulgence.
Cette plaquette sans prétention de 0,29m x 0,39m x 0,57m est un modeste hommage aux rescapés de cette aventure de résistants, chassés de chez eux et qui continuaient néanmoins le combat en marge des troupes régulières qui ne livraient pas bataille, aux confins de trois provinces: Sud de la Lorraine, Est de la Champagne, Nord de la Bourgogne. Bien sûr les identités ne son pas réelles mais elles sonnent juste. C'est pourquoi je les cite. L'âme de la révolte fut Jean-Claude Hullin, volontaire de la levée en masse, ancien de Valmy, son baptême du feu, de Jemmapes, de Fleurus, d'Italie, d'Egypte puis d'Italie encore. Revenu au pays, le village de Charmes, le long de la Sarre, il s'était établi sabotier et avait adopté et élevé Louise, la fillette d'un couple de gitans morts de famine. C'est lui qui a été élu commandant des volontaires de la montagne pour s'opposer aux kaiserlicks.
Puis, c'est Catherine Lefèvre, l'âme féminine de la résistance, propriétaire de la ferme du Bois-Des-Chênes, au pied des ruines du château de Falkenstein, qui finança l'achat de poudre et de balles, et qui tenait table ouverte à tous ceux qui se regroupaient pour rejoindre la troupe. Elle n'avait qu'un fils, Gaspard, conscrit de 1813, grenadier, promis à la petite Louise.
Puis, c'est Marc Divès, le contrebandier, qui occupait les ruines du Falskenstein avec de quoi armer une compagnie. Il avait là ses réserves de tabac, de poudre et de plomb pour fondre des balles. Il avait un second, Jacob Zimmer, tireur exceptionnel, ancien dragon d'Espagne, flanqué de Hans Hengst et Bastien Feldman, deux colosses redoutables. Zimmer était enragé par les cosaques. Dissimulé, il s'amusait à les tirer lorsqu'ils passaient au galop à portée de son fusil. Il avait dix huit entailles à sa crosse.
C'est la pause: Casser la croûte pour les uns, toucher des munitions ou vérifier les armes pour les autres, nos hommes vont de ferme en ferme, se méfiant des dénonciations mais généralement bien accueillis.
C'est Piorette, le maçon de Grandfontaine, Jérôme de Saint-Quirin, cordonnier, Rochart, ferblantier de Blancrupt, Labarbe d'Abreschwiller, bûcheron, Daniel Hirsch, ancien canonnier de Marine, Charpentier à la Walsch. C'est le docteur Lorquin de Schirmeck qui installa l'infirmerie, soigna, pansa, amputa plus d'un blessé avec son confrère Loison venu de Badonviller.
Allez, Materne, prends cette giberne garnie et, pour les hommes de ta compagnie, tu les mènes au fourgon sous le hangar à la ferme du Vieux-Puits. Il y a des cartouches, du pain, de l'eau de vie et ils pourront tremper la soupe au lard.
C'est enfin le vieux Materne de Beimbach, chasseur forestier et ses deux fils Frantz et Kasper, deux géants à la force de Titans, tireurs de sangliers, de chevreuils, de cerfs qui apportaient, jour après jour, de quoi nourrir les hommes pour soulager la vieille Catherine.
Les récits des anciens d'Espagne évoquant les péripéties sanglantes de la guérilla contre une armée étrangère d'occupation du pays ont donné des idées à ces braves Vosgiens. Des gendarmes de la brigade de Saverne, passés dans la clandestinité parce que la ville n'était pas défendue et connaissant les dépôts et magasins, y ont subtilisé tout ce qu'ils ont pu pour les armer.
Tu me donnes de la miche du vieil Hans et je te donne de la rosette de Colmar et un coup de Riquewihr. Le marché est équitable, dit en riant
Marc Divès, le contrebandier du Falkenstein.
Tiens, voilà qu'il nous arrive un cuirassier. Mais d'où diable sort-il, celui-là ? C'est le curé de Réchicourt qui t'a dit où nous trouver ?
C'est bon. C'est un saint homme, il ne dira rien, surtout aux cosaques.
Approche, tu seras des nôtres! On n'est déjà pas de trop. On a laissé beaucoup de nos compagnons dans la montagne.
Et, avec ton cheval, tu nous seras utile. On a un mousqueton de rab, il sera pour toi... Veux-tu un coup de casse-pattes pour
te réchauffer ? C'est de la mirabelle deux fois distillée... C'est du raide !
La pierre blonde Bourgogne pour cette exploitation viticole de l'Est.
Vous savez maintenant comment je m'y prends. Toujours ma vieille technique du bois enduit. Inusable. Quelques détails
Pour cette évocation, je dois beaucoup à Erckman Chatrian, au Commandant Lachouque et au Général de Vaudoncourt.
That's All, Folks !!! Many new year greetings.
A+
Armand ..... dit track...
Je l'avais oubliée, celle-là, sauf erreur, parce que je ne la retrouve pas en passant en revue mes petites contributions au forum.
Pour situer le moment, on commence par l'Histoire.
1814. C'est le début de la fin. L'Empire craque de partout. La France impériale est envahie, situation qu'elle n'avait plus jamais connue depuis la Révolution. Les regards se portent surtout à l'Est où ce qu'il reste de la Grande Armée, allégée de tous les contingents étrangers, redevient l'Armée française. Depuis Hanau, nombre de traînards et d'éclopés sont restés en route à Francfort, à Mayence, si bien que ce sont des régiments bien amoindris qui ont repassé le Rhin et qui ont encore laissé du monde le long de cette vallée.
Tour d'Horizon.
Au-delà des Pyrénées, Suchet, avec 60.000 hommes de bonnes troupes a bien tenu la Catalogne. Sur ordre de l'Empereur, il a renvoyé en France tout ce qu'il a pu, ne gardant que 10.000 hommes à Barcelone. Il gardera la frontière des Pyrénées Orientales que l'ennemi ne franchira jamais. A l'autre bout, Soult a retraité sans vraiment livrer combat et laissé Wellington pénétrer en France. D'une loyauté à géométrie variable, il calcule pour l'avenir.
Du côté du Jura, les Suisses sont prêts à livrer passage aux Coalisés pour pénétrer en France en contournant le sud de l'Alsace.
Sentant la situation propice, Metternich active toutes les cours d'Europe pour la revanche et toutes les monarchies conservatrices voient enfin l'occasion de se débarrasser de l'empêcheur de régner en rond dont les troupes portent avec elles les idées de la Révolution.
En Allemagne, Davout s'est retranché à Hambourg qu'il tient fermement avec un 13e corps squelettique, à peine 10.000 hommes. Mais il réussit à tenir tête aux troupes de Bernadotte, le traître, et ses 35.000 hommes. Les autres garnisons françaises, pourtant attaquées, ont résisté et immobilisent plus de 100.000 hommes de l'adversaire.
En Italie, Eugène de Beauharnais fait ce qu'il peut pour tenir, avec 30.000 hommes, 1500 chevaux et 100 canons ce qu'il reste du royaume d'Italie. Mais sa situation est précaire et le coup de poignard vient de l'infâme Murat qui, pour garder son trône de Naples, trahit Napoléon et fait cause commune avec les Coalisés en leur apportant les 35.000 hommes promis à l'Empereur.
Donc L'Espagne a été perdue. L'Italie a été perdue. L'Allemagne a été perdue. Maintenant, c'est tout l'Empire. La France, la France de 1792, reste seule devant l'invasion. Une fois de plus, contre elle, on trouve Autrichiens, Prussiens, Russes, Espagnols et Anglais, le tout copieusement financé par l'or de la Banque d'Angleterre.
Et en France?
C'est une situation complexe. Le peuple qui a pourtant souffert en supportant plus que les autres le poids de la conscription continue à faire confiance à Napoléon, surtout les ouvriers des villes. Étonnamment, le souverain ne semble pas avoir conscience de cette popularité qu'il a gagnée, malgré les revers récents, simplement en bloquant le prix du pain depuis dix ans. Mais, depuis août 1792 et l'assaut des Tuileries auquel il avait assisté, il se méfie de la foule et des ouvriers des faubourgs. Si seulement, comme ce peuple le lui demandait, il avait consenti à l'armer et à le commander, imagine-t-on les conséquences de cette situation quasi révolutionnaire de levée en masse.
Les bourgeois, épargnés par la conscription, sont terrorisés par la perspective, précisément, d'une levée en masse.
Autant le peuple est calme, autant les salons bruissent de folles rumeurs et de complots. Les royalistes s'en donnent à cœur joie et les grands commis de l'Empire qui, après avoir redouté la mort de l'Empereur dont dépendait leur fortune, espèrent sa disparition, seule capable de la sauver, Talleyrand, le corrompu, par intérêt, Fouché par vice, Savary par scepticisme, indifférence ou bêtise, Cambacérès par peur, Fontanes, Montalivet, Pasquier par faiblesse, les maréchaux, par lassitude...
Pour la première fois, l'Empereur est pris de vitesse. Il n'est plus maître du temps, il ne décide plus des mouvements mais ne peut que réagir à des avance, des menaces ou des initiatives des ennemis. Ses exécutant sont désemparés. Pour eux, c'est une situation nouvelle. Habitués à gagner des batailles hors de France, selon des campagnes offensives et souvent victorieuses, ils sont paralysés lorsque'il s'agir de défendre le territoire national. C'est là que la plupart connaissent l'épreuve de la force de caractère. Les maréchaux, habitués à être commandés, faisaient merveille de bravoure. Mais, livrés à eux-mêmes, leur capacité militaire est annulée face à un ennemi résolu qui sent que sur leurs épaules il n'y a plus la griffe de l'Aigle.
Un seul exemple, lamentable, celui du Maréchal Victor. Sa mission: A la tête de la 5e Division Militaire, tenir l'Alsace, en renforçant partout les places, en activant les Gardes Nationales, en ravitaillant tous les points de défense, en utilisant les ressources du pays. Pourtant vosgien de naissance, dans une région qu'il connaît bien, et malgré les reproches de Berthier et ses troupes aguerries, il se réfugie dans l'attentisme par peur d'une attaque frontale par forcement du passage du Rhin, en prétextant qu'il n'avait pas les moyens de s'y opposer. Pourtant, de l'autre côté du fleuve, le contingent bavarois ne faisait pas preuve d'une activité guerrière impressionnante.
Il n'y avait que Blücher, le fou furieux, véritable malade mental, qui, à la tête de l'armée de Silésie - 100.000 hommes - était parti de Cologne, avait suivi la Moselle, le Luxembourg et était venu mettre le siège devant Metz. Mais il ne l'attaquait pas directement , loin de là.
Cette attitude couarde, qui sentait déjà la trahison dont sera marquée sa fin de vie, mena à la retraite, sans tirer un coup de fusil, par Molsheim, le Donon, Schirmeck, Saint-Dié, Lunéville et Nancy. En renonçant à défendre les Vosges, excellente position géographique pour mener une résistance efficace, c'était l'abandon des places sans garnison, de Colmar et de toute l'Alsace. Alors que l'ennemi ne s'était pas encore montré.
Et pourtant, il resta des places qui ne se rendirent pas malgré le blocus qui leur était imposé. Ce fut le cas de Phalsbourg. Mais, cependant, des humbles, de ceux qui n'ont jamais bénéficié du moindre avantage, de la moindre récompense, du plus petit bienfait, si ce n'est la Croix, pour quelques uns, qui l'avaient mérité avec leur sang dans plus d'une bataille, des gens du peuple se sont levés avant même d'être sollicités par des proclamations. Comme en 92, une colère sourde, froide, implacable, grandiose, les fit se lever. Le patriotisme leur insuffla un courage de lions. Fidèles jusqu'au bout à leur Empereur, ils n'ont pu supporter que le territoire de leur France, leur terre natale, le pays de leur vie, soit envahi. A l'annonce des massacres de civils perpétrés par les cosaques ou les uhlans, des réquisitions insupportables de ces hordes d'autant plus indisciplinées que la France était pour eux pays de cocagne, des destructions gratuites auxquelles elles se livraient, paysans, forestiers, bergers, montagnards, scieurs de long, contrebandiers, chasseurs, maîtres d'école, artisans, vétérans, officiers retraités de l'Armée encore valides, s'unirent aux rares gendarmes des brigades locales non encore évacuées et qui étaient entrées dans la clandestinité. Hébergés, cachés, nourris par la population de ferme en ferme, ils vivaient au cœur des forêts profondes où l'ennemi hésitait à s'aventurer et, ensemble, de coup de main en coup de main, ils infligèrent aux Coalisés des pertes sensibles. Ils menèrent la vie dure aux envahisseurs. Certes, ils ne purent inverser le cours de la guerre mais ils retardèrent les convois et les colonnes et leurs escarmouches coûtèrent 3.000 hommes à l'ennemi.
Des gendarmes, des paysans, des forestiers, des artisans, des hommes libres et fiers qui ne supportaient pas de voir leur pays envahi.
Réduits à regarder retraiter, sans en croire leurs yeux, les troupes régulières hors du regard impérial, ils ignorèrent les lâchetés des responsables, les couardises, les faiblesses qui contrecarraient les plans du Maître et bafouaient ses ordres, annulant leurs efforts héroïques de défenseurs du pays. Il suffit de relire "L'invasion" d'Erckman Chatrian. A peine romancée, cette histoire nous replonge dans l'atmosphère de ces cimes enneigées et de ces profondes forêts de l'Est où, par un froid terrible, s'organisaient pour une lutte inégale tous ces humbles mais fidèles Français des Vosges et d'Alsace.
Evidemment, un palmier dans l'Est, sauf dans une serre, cela fait désordre. Je réclame votre indulgence.
Cette plaquette sans prétention de 0,29m x 0,39m x 0,57m est un modeste hommage aux rescapés de cette aventure de résistants, chassés de chez eux et qui continuaient néanmoins le combat en marge des troupes régulières qui ne livraient pas bataille, aux confins de trois provinces: Sud de la Lorraine, Est de la Champagne, Nord de la Bourgogne. Bien sûr les identités ne son pas réelles mais elles sonnent juste. C'est pourquoi je les cite. L'âme de la révolte fut Jean-Claude Hullin, volontaire de la levée en masse, ancien de Valmy, son baptême du feu, de Jemmapes, de Fleurus, d'Italie, d'Egypte puis d'Italie encore. Revenu au pays, le village de Charmes, le long de la Sarre, il s'était établi sabotier et avait adopté et élevé Louise, la fillette d'un couple de gitans morts de famine. C'est lui qui a été élu commandant des volontaires de la montagne pour s'opposer aux kaiserlicks.
Puis, c'est Catherine Lefèvre, l'âme féminine de la résistance, propriétaire de la ferme du Bois-Des-Chênes, au pied des ruines du château de Falkenstein, qui finança l'achat de poudre et de balles, et qui tenait table ouverte à tous ceux qui se regroupaient pour rejoindre la troupe. Elle n'avait qu'un fils, Gaspard, conscrit de 1813, grenadier, promis à la petite Louise.
Puis, c'est Marc Divès, le contrebandier, qui occupait les ruines du Falskenstein avec de quoi armer une compagnie. Il avait là ses réserves de tabac, de poudre et de plomb pour fondre des balles. Il avait un second, Jacob Zimmer, tireur exceptionnel, ancien dragon d'Espagne, flanqué de Hans Hengst et Bastien Feldman, deux colosses redoutables. Zimmer était enragé par les cosaques. Dissimulé, il s'amusait à les tirer lorsqu'ils passaient au galop à portée de son fusil. Il avait dix huit entailles à sa crosse.
C'est la pause: Casser la croûte pour les uns, toucher des munitions ou vérifier les armes pour les autres, nos hommes vont de ferme en ferme, se méfiant des dénonciations mais généralement bien accueillis.
C'est Piorette, le maçon de Grandfontaine, Jérôme de Saint-Quirin, cordonnier, Rochart, ferblantier de Blancrupt, Labarbe d'Abreschwiller, bûcheron, Daniel Hirsch, ancien canonnier de Marine, Charpentier à la Walsch. C'est le docteur Lorquin de Schirmeck qui installa l'infirmerie, soigna, pansa, amputa plus d'un blessé avec son confrère Loison venu de Badonviller.
Allez, Materne, prends cette giberne garnie et, pour les hommes de ta compagnie, tu les mènes au fourgon sous le hangar à la ferme du Vieux-Puits. Il y a des cartouches, du pain, de l'eau de vie et ils pourront tremper la soupe au lard.
C'est enfin le vieux Materne de Beimbach, chasseur forestier et ses deux fils Frantz et Kasper, deux géants à la force de Titans, tireurs de sangliers, de chevreuils, de cerfs qui apportaient, jour après jour, de quoi nourrir les hommes pour soulager la vieille Catherine.
Les récits des anciens d'Espagne évoquant les péripéties sanglantes de la guérilla contre une armée étrangère d'occupation du pays ont donné des idées à ces braves Vosgiens. Des gendarmes de la brigade de Saverne, passés dans la clandestinité parce que la ville n'était pas défendue et connaissant les dépôts et magasins, y ont subtilisé tout ce qu'ils ont pu pour les armer.
Tu me donnes de la miche du vieil Hans et je te donne de la rosette de Colmar et un coup de Riquewihr. Le marché est équitable, dit en riant
Marc Divès, le contrebandier du Falkenstein.
Tiens, voilà qu'il nous arrive un cuirassier. Mais d'où diable sort-il, celui-là ? C'est le curé de Réchicourt qui t'a dit où nous trouver ?
C'est bon. C'est un saint homme, il ne dira rien, surtout aux cosaques.
Approche, tu seras des nôtres! On n'est déjà pas de trop. On a laissé beaucoup de nos compagnons dans la montagne.
Et, avec ton cheval, tu nous seras utile. On a un mousqueton de rab, il sera pour toi... Veux-tu un coup de casse-pattes pour
te réchauffer ? C'est de la mirabelle deux fois distillée... C'est du raide !
La pierre blonde Bourgogne pour cette exploitation viticole de l'Est.
Vous savez maintenant comment je m'y prends. Toujours ma vieille technique du bois enduit. Inusable. Quelques détails
Pour cette évocation, je dois beaucoup à Erckman Chatrian, au Commandant Lachouque et au Général de Vaudoncourt.
That's All, Folks !!! Many new year greetings.
A+
Armand ..... dit track...
track-teur- Lieutenant
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Age : 86
Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Oh que j'aime ça , le diorama a une autre époque, avec toutes ces couleurs, et ce superbe bâtiment , quel travail !!
Les figurines sont judicieusement placées, le bâtiment est bien haut, il est mis en valeur, c'est SUPERBE.
Historex présente une gamme très complète, de quoi faire toutes les conversions possibles, tous les accessoires, et des scénettes déjà faites; il n'y a pas beaucoup de marque qui concentre tout cela sur un seul catalogue.
Un jour je m'y mettrais à Historex.
Les figurines sont judicieusement placées, le bâtiment est bien haut, il est mis en valeur, c'est SUPERBE.
Historex présente une gamme très complète, de quoi faire toutes les conversions possibles, tous les accessoires, et des scénettes déjà faites; il n'y a pas beaucoup de marque qui concentre tout cela sur un seul catalogue.
Un jour je m'y mettrais à Historex.
la quincaille- Capitaine
- Nombre de messages : 3507
Age : 50
Localisation : PARIS
Humeur : bonne ...entre 2 mauvaises
Date d'inscription : 11/02/2015
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Du très grand et du très beau Track-teur
charlymic3- Sergent
- Nombre de messages : 667
Age : 56
Localisation : orleans
Date d'inscription : 11/02/2015
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
pour ce beau récit et pour cette plaquette!!!
je te souhaite de passer un beau réveillon Armand et que le cru 2019 soit bon!!
je te souhaite de passer un beau réveillon Armand et que le cru 2019 soit bon!!
kurgan- Colonel
- Nombre de messages : 28714
Age : 59
Localisation : auvergne(63 puy de dome)
Humeur : .........
Date d'inscription : 02/05/2009
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
kurgan a écrit: pour ce beau récit et pour cette plaquette!!!
je te souhaite de passer un beau réveillon Armand et que le cru 2019 soit bon!!
Armand pour ce magnifique cadeau de fin d'année et pour tout ce travail
Je te souhaite un bon réveillon et une très Bonne Année 2019 ..
7IVAN- Sous-Lieutenant
- Nombre de messages : 1516
Age : 54
Localisation : ..dans le centre...
Humeur : Une fois oui, une fois non..
Date d'inscription : 04/05/2013
zurich- Adjudant-Chef
- Nombre de messages : 940
Age : 53
Localisation : Soissons 02
Date d'inscription : 11/01/2009
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Comment vous remercier, très chers collègues, pour ces réactions plus que sympathiques
sinon, en vous souhaitant à mon tour un réveillon illuminé, joyeux, convivial, plein de bonnes choses
propres à flatter vos papilles et accompagnées de plein de bulles...
Vous m'avez fait réellement plaisir en accueillant cette plaquette, vieille d'au moins dix ans,
avec un décor qui m'a bien fait plaisir.
à vous.
Est-ce que 2019 sera un bon cru, Bruno, on peut toujours l'espérer. Pour toi comme pour moi.
mais, ce soir, ce ne sera pas de la bière mais un autre breuvage plein de bulles, dans des flûtes...
la quincaille, ST m'a fourni l'occasion de montrer mes bricoles impériales à base d'HISTOREX.
A travers les figurines de toutes les époques, cet autre aspect de notre hobby,
bien différent du maquettisme à chenilles, montre que ce forum a une précieuse largeur d'esprit. Je l'en remercie.
Il n'y a pas de raison que tu ne trouves pas, avec cette marque de figs, une manière de réussite personnelle.
Si je peux te conseiller, ce sera avec plaisir.
Vivent Zurich, 7IVAN, Bruno, charlymic3 et la quincaille, bonne nuit de fête , bonne année 2019.
A bientôt.
Armand
sinon, en vous souhaitant à mon tour un réveillon illuminé, joyeux, convivial, plein de bonnes choses
propres à flatter vos papilles et accompagnées de plein de bulles...
Vous m'avez fait réellement plaisir en accueillant cette plaquette, vieille d'au moins dix ans,
avec un décor qui m'a bien fait plaisir.
à vous.
Est-ce que 2019 sera un bon cru, Bruno, on peut toujours l'espérer. Pour toi comme pour moi.
mais, ce soir, ce ne sera pas de la bière mais un autre breuvage plein de bulles, dans des flûtes...
la quincaille, ST m'a fourni l'occasion de montrer mes bricoles impériales à base d'HISTOREX.
A travers les figurines de toutes les époques, cet autre aspect de notre hobby,
bien différent du maquettisme à chenilles, montre que ce forum a une précieuse largeur d'esprit. Je l'en remercie.
Il n'y a pas de raison que tu ne trouves pas, avec cette marque de figs, une manière de réussite personnelle.
Si je peux te conseiller, ce sera avec plaisir.
Vivent Zurich, 7IVAN, Bruno, charlymic3 et la quincaille, bonne nuit de fête , bonne année 2019.
A bientôt.
Armand
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Un bien beau diorama et pour l'historique qui l'accompagne.
Bonne et Heureuse Année 2019.
Serge
Bonne et Heureuse Année 2019.
Serge
Normandyard- Sergent-Chef
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Serge et bonne année à toi aussi et aux tiens.
Armand
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Récit et dio magnifiques.
Skaarj- Sergent
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Encore une superbe réalisation à mettre à ton actif. Un grand bravo.
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Travaux finis: Trop peu...
Travaux en cours: Beaucoup trop...
Lysander001- Capitaine
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
C'est toujours très intéressant ces points d'histoire par ailleurs souvent méconnus, et ce dio est une merveille
Sgt Pepper- Colonel
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
à vous deux.
Je vous laisse à penser le nombre d'heures de boulot mais je me suis vraiment fait plaisir.
A+
Armand
Je vous laisse à penser le nombre d'heures de boulot mais je me suis vraiment fait plaisir.
A+
Armand
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
J'ai commencé l'année en m'instruisant, ce que j'adore !!!
Une page d'Histoire, quelques figurines et voilà un aspect de l'époque napoléonienne fort bien résumé en une scène de grande qualité. J'ignorais complètement ces anecdotes que tu nous rapportes.
Pourrais-tu nous expliquer en quelques lignes comment tu t'y es pris pour réaliser cette superbe bâtisse (car je doute que ce soit un produit commercial) ?
Une page d'Histoire, quelques figurines et voilà un aspect de l'époque napoléonienne fort bien résumé en une scène de grande qualité. J'ignorais complètement ces anecdotes que tu nous rapportes.
Pourrais-tu nous expliquer en quelques lignes comment tu t'y es pris pour réaliser cette superbe bâtisse (car je doute que ce soit un produit commercial) ?
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Jean-Louis "fgeiu"
En cours: CSS Hunley - Admiral Kuznetsov - Otter - Land Rover WMIK - Pistolet à rouet - Sherman 1/48 - Para Indochine 120 mm - Sous-Lieutenant 20ème Dragons - Dio tracteur Case VAI - Dio Panther D - Tankietka - Jeep Willys Revell - Jeep Bantam - Jeep Hotchkiss - Dio Kübelwagen 1/24 - Dio Steyr 1500 Flak - Locomotive WR 360 C12 - Soldat anglais 120 mm - Confédéré 90 mm - B1 bis post-apocalyptique - Space Patrol - Gaz 67 - Ford Model A - Liste non exhaustive !
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fgeiu- Aide de Camp
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Humeur : Bonne, même sous la pluie
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Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
C'est vraiment un très beau travail, tu as un vrai talent pour recréer ces ambiances et les accompagner du commentaire historique qui va bien!
J'aime énormément.
Souvent on ne sait pas que c'est entre 1814 et 1870 que l'armée allemande a mis en place sa politique de terreur à l'égard des populations civiles... Cette doctrine qui sera appliquée sans état d'âme en 14 et durant le seconde guerre mondiale, avec les résultats que l'on sait!
J'aime énormément.
Souvent on ne sait pas que c'est entre 1814 et 1870 que l'armée allemande a mis en place sa politique de terreur à l'égard des populations civiles... Cette doctrine qui sera appliquée sans état d'âme en 14 et durant le seconde guerre mondiale, avec les résultats que l'on sait!
Lostiznaos- Lieutenant-Colonel
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Date d'inscription : 02/06/2013
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Armand tu as l'art et la manière de presenter tes scènettes
Tout comme le récit historique ou l'on découvre une part de l'histoire ton display et du même acabit
Très intéressant et on ne sait plus ou poser nos yeux
Je serai curieux de savoir comment tu t'y prend pour reproduire ainsi tes bâtiments ainsi que ton toit
Tout comme le récit historique ou l'on découvre une part de l'histoire ton display et du même acabit
Très intéressant et on ne sait plus ou poser nos yeux
Je serai curieux de savoir comment tu t'y prend pour reproduire ainsi tes bâtiments ainsi que ton toit
step D- Colonel
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Age : 64
Localisation : carros Alpes maritimes
Humeur : parfois changeante
Ma Photo : Ceuille le jour sans te soucier du lendemain
Date d'inscription : 18/02/2012
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Un grand à vous trois.
Jean-Louis, bien sûr, ce n'est pas dans le commerce, ça se saurait .
C'est tout simplement sorti de mon imagination, un jour que je voulais faire "quelque chose en hauteur,
quelque chose de tronqué, histoire de ne pas y passer trop de temps. Ma technique est toujours la même, je le rappelle souvent à propos de mes décors lorsqu'on me demande ma façon de faire.
Je prends du bois (généralement du CP) que j'enduis d'enduit à l'eau. Un fois bien sec, je grave (pierres, briques, pierre de taille)
à la fraise ou à la pointe sèche. C'est long et fastidieux mais je suis maso (à défaut d'être bénédictin). C'est tout bête. Faut juste être patient.
Pour une paroi, j'ai juste percé les ouvertures avant.
L'enduit se peint très bien à l'acrylique et se patine aussi facilement.
A Lionel, je ne sais faire que des tuiles plates. Ce sont des bandes de carton plat de 7/10es d'épaisseur que je colle en place
selon la technique des couvreurs, en commençant par le bas, avec un décalage d'une demi tuile.
A Gilles, excellente remarque qui ne m'avait pas échappé. Chez les Teutons, c'est hélas une manie. C'est sanglant, très coûteux
aux populations civiles mais contre-productif parce que générateur de résistance, de révoltes et de vengeurs.
Aux trois, il est parfois bon de relire les anciens. L'invasion, d'Erckman Chatrian, m'a fourni l'idée de cette plaquette. Les noms cités en sont tirés de même que les lieux. Ma bourde a été de photographier la plaquette en extérieur, avec ma végétation méditerranéenne en fond.
Pour une histoire déroulée en hiver, dans les Vosges, c'est raté...
A+les amis
Armand
Jean-Louis, bien sûr, ce n'est pas dans le commerce, ça se saurait .
C'est tout simplement sorti de mon imagination, un jour que je voulais faire "quelque chose en hauteur,
quelque chose de tronqué, histoire de ne pas y passer trop de temps. Ma technique est toujours la même, je le rappelle souvent à propos de mes décors lorsqu'on me demande ma façon de faire.
Je prends du bois (généralement du CP) que j'enduis d'enduit à l'eau. Un fois bien sec, je grave (pierres, briques, pierre de taille)
à la fraise ou à la pointe sèche. C'est long et fastidieux mais je suis maso (à défaut d'être bénédictin). C'est tout bête. Faut juste être patient.
Pour une paroi, j'ai juste percé les ouvertures avant.
L'enduit se peint très bien à l'acrylique et se patine aussi facilement.
A Lionel, je ne sais faire que des tuiles plates. Ce sont des bandes de carton plat de 7/10es d'épaisseur que je colle en place
selon la technique des couvreurs, en commençant par le bas, avec un décalage d'une demi tuile.
A Gilles, excellente remarque qui ne m'avait pas échappé. Chez les Teutons, c'est hélas une manie. C'est sanglant, très coûteux
aux populations civiles mais contre-productif parce que générateur de résistance, de révoltes et de vengeurs.
Aux trois, il est parfois bon de relire les anciens. L'invasion, d'Erckman Chatrian, m'a fourni l'idée de cette plaquette. Les noms cités en sont tirés de même que les lieux. Ma bourde a été de photographier la plaquette en extérieur, avec ma végétation méditerranéenne en fond.
Pour une histoire déroulée en hiver, dans les Vosges, c'est raté...
A+les amis
Armand
track-teur- Lieutenant
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Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Armand, une nouvelle fois je me dis que je ne fais que passer, tellement je suis pris par le temps en ce moment, et une nouvelle fois je tombe sous le charme et reste très longtemps sur un de tes sujets... Je suis pourtant loin d'être un fan de l'empire, mais tu as l'art et la manière.
Bonne année à toi mon ami, ainsi qu'à celles et ceux qui te sont chers.
Bonne année à toi mon ami, ainsi qu'à celles et ceux qui te sont chers.
_________________
Chris
_____________________________________________________
Ma devise (et celle du 1er RHP) :
"Omnia si perdas, famam servare memento"
("Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il reste l'honneur")
_____________________________________________________
Vous cherchez de la documentation de qualité ?
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
C'es tout simplement Magnifique à tout les niveaux!
Tout est parfaitement réalisé, c'est impressionnant de réalisme.
Chapeau bas l'Artiste.
Tout est parfaitement réalisé, c'est impressionnant de réalisme.
Chapeau bas l'Artiste.
fombec6- Capitaine
- Nombre de messages : 2655
Age : 65
Localisation : Floirac (33).
Humeur : Joyeux.
Date d'inscription : 28/07/2015
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Merci Chris,
Effectivement, tu te fais rare et, du coup, tes apparitions n'en sont que plus appréciées. Ce qui est rare a du prix...
Grand merci pour ton commentaire.
Je crois te l'avoir souhaitée mais ça ne coûte rien de recommencer et
donc bonne année à toi et à Fanny dans ton nouveau logis.
Amitiés.
A+
Armand
Effectivement, tu te fais rare et, du coup, tes apparitions n'en sont que plus appréciées. Ce qui est rare a du prix...
Grand merci pour ton commentaire.
Je crois te l'avoir souhaitée mais ça ne coûte rien de recommencer et
donc bonne année à toi et à Fanny dans ton nouveau logis.
Amitiés.
A+
Armand
track-teur- Lieutenant
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Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Merci Sergio.
Ton commentaire fait plaisir.
A+
Armand ..... dit track...
Ton commentaire fait plaisir.
A+
Armand ..... dit track...
track-teur- Lieutenant
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Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
dakota59- Lieutenant
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Age : 60
Localisation : 59250 halluin
Humeur : bonne
Date d'inscription : 27/03/2018
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Beau travail, j'aime beaucoup le 1er Empire
gedeon- Sous-Lieutenant
- Nombre de messages : 1618
Age : 61
Localisation : Moselle 57
Humeur : Toujours faire au mieux
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Les Francs Tireurs - 1814 - HISTOREX - 1/32e - Décor scratch
Merci dakota59
Merci gedeon pour votre appréciation. Comme la plupart de mes plaquettes, il y a un paquet d'heures de travail.
Mais rassurez-vous, je ne les compte pas. Par contre, ce qui compte, c'est le plaisir de la création.
A chaque fois, je m'efforce de faire quelque chose que je n'avais jamais fait.
Parfois, ça colle, parfois c'est raté et on recommence. C'est pour cette raison que je compte pas les heures.
C'est très stimulant.
A+
Armand ..... dit track...
Merci gedeon pour votre appréciation. Comme la plupart de mes plaquettes, il y a un paquet d'heures de travail.
Mais rassurez-vous, je ne les compte pas. Par contre, ce qui compte, c'est le plaisir de la création.
A chaque fois, je m'efforce de faire quelque chose que je n'avais jamais fait.
Parfois, ça colle, parfois c'est raté et on recommence. C'est pour cette raison que je compte pas les heures.
C'est très stimulant.
A+
Armand ..... dit track...
track-teur- Lieutenant
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Age : 86
Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
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