La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
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La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Salut à tous,
Puisque vous avez apprécié le fuyard, je vous propose une nouvelle plaquette (la deuxième chronologiquement), datant de l'été 1978, soit au bout de 16 mois de figurine. Avec la fougue irraisonnée du débutant, je suis parti bille en tête sur un projet plus ambitieux que le précédent, soit une base de 0,58m x 0,28m.
Autant vous dire tout de suite que, si la mise en scène est crédible parce que tout à fait vraisemblable, ladite scène, en son lieu et à la date choisie est parfaitement imaginaire. Elle consiste à la remise au chef de corps du cheval d'un officier anglais. J'ai choisi mon régiment fétiche, le 5e Cuir, au début, tout à fait au hasard. Au fil du temps, je me suis aperçu que le choix avait été heureux car son palmarès est un des plus glorieux de la cavalerie française.
Les arguments "vraisemblables".
- La cour d'honneur d'un quartier (alors que pour un régiment d'infanterie on parle de caserne, pour la cavalerie, c'est un quartier).
- L'appellation "quartier Saint-Georges" est peut-être bateau mais il en a existé vu que Saint-Georges est le Saint Patron de la cavalerie.
- Disposition classique: cour protégée par des barreaux sur muret, porte entre piliers fermée par un portail de fer forgé à deux battants prévue pour le passage de trois chevaux de front, en haut, panonceau entre deux aigles, grande allée pavée débouchant sur la fontaine abreuvoir, bordée de chaque côté par une arène sablée (pour les pieds des chevaux), équipée de barres d'attache et souvent par le bâtiment des écuries (un bâtiment par escadron). Après la fontaine, l'allée se poursuit jusqu'au Bâtiment central, logis du colonel, de son état-major, des bureaux et des chambres des officiers. Tout à côté, les cuisines, le mess, la popote des sous-off. Généralement, les écuries sont des bâtiments sans étage mais avec néanmoins un grenier haut qui est une réserve à foin, à paille, à avoine, dont les livraisons se font par des "chiens assis" en façade. Au bout des écuries, avec des allées entre les bâtiments, se trouvent les ateliers des "maîtres ouvriers" : la forge, la sellerie-bourrellerie où sont réparés les harnachements et le bureau du vétérinaire. Considérés comme officiers de grade médian, le médecin, le chirurgien et ses aides sont logés avec l'état-major. Et enfin, le logis de la troupe est plus loin ou derrière, chaque fois que c'est possible, l'escadron est logé près de son écurie.
Les arènes latérales permettent aux chevaux de sortir et de se dégourdir les pattes. Elles n'ont rien à voir, bien sûr, avec le manège ni la carrière réservés au dressage et aux exercices montés.
Pourquoi le colonel Christophe? Parce que, à la date choisie, il commandait effectivement le régiment. Sous l'Empire, dernier à recevoir la cuirasse, en février 1805, le 5e fut commandé par Jean-Baptiste Noirot, qui le mena en tête de brigade le premier sur le plateau de Pratzen à Austerlitz et s'empara d'une batterie de 14 canons russes. Aussitôt après, Noirot est appelé à l'Etat-Major impérial comme aide de camp de l'Empereur. Il est remplacé par le colonel Quinette qui fera la campagne d'Allemagne, de Pologne et de Prusse. Faisant brigade avec le 1er Cuir, il chargera en tête des fameux "80 escadrons" derrière Murat à Eylau mais perdra un escadron très réduit à Baylen en Espagne.
En 1811, Christophe prend le commandement. Il chargera en entrant le premier dans la grande redoute de Borodino (que nous appelons Moskowa). Il balaiera les cavaleries bavaroises et saxonnes à Hanau, les partis russes à Montereau et mènera son régiment sept fois à l'assaut du Mont-Saint-Jean, perdant beaucoup de monde en ce jour funeste.
Echappant à la destruction au retour des Bourbons, quasiment seul rescapé de tous les glorieux emblèmes de l'Empire, l'étendard du 5e, complètement déchiré, est exposé aux Invalides et j'ai eu l'honneur de m'agenouiller devant.
Vue presque générale.
Maintenant que vous êtes familiers avec les lieux, passons aux figurines (9). Même si j'ai zappé le poste de garde souvent installé non à la porte mais au bout d'un bâtiment d'écurie, il y a un factionnaire démonté, dans la tenue du service armé à pied. Son mousqueton indique que nous sommes après la campagne de Russie, époque où les cavaliers ont été dotés de cette arme en application des règlements de 1810 et 1812. Le sabre réglementaire ne traîne pas et n'est pas pris en main mais porté "au verrouil", crochet passé dans un anneau du ceinturon qui permet, en retournant le sabre sur lui-même, de l'accrocher par le premier anneau de bélière. Ainsi soulevé, sa poignée de garde rejetée à l'arrière et l'extrémité du fourreau avec la bouterolle en avant, il ne gêne en aucune façon les mouvements des bras du cavalier ni sa marche.
Le factionnaire. A noter que l'attribution du mousqueton aux cuirassiers souleva pas mal de grogne dans la troupe qui le trouvait plus encombrant qu'utile et qui, dans le fond, ne comptait que sur son sabre, avec lequel ils accomplirent leurs exploits. Au retour de la campagne de Russie où une multitude d'armes furent perdues ou jetées, le réarmement fut lent et largement incomplet. Si bien qu'à Waterloo, par exemple, la plupart des régiments de la lourde n'en étaient pas dotés. Là, j'aurais pu en faire l'économie.
Le colonel Christophe en tenue montée armée (cuirasse). On voit que la campagne de Russie a été le tombeau de la cavalerie. Au lieu des fringantes montures alezanes pour lesquelles certains galonnés se ruinaient, les officiers doivent se contenter des braves bais bruns de la réquisition, chevaux communs mais à la robe moins élégante.
Le lieutenant colonel commandant en second.
Le colonel, le commandant en second, le margis d'ordonnance et, en bas à gauche, le vétérinaire du régiment.
La fontaine et le cheval cadeau. Derrière, des trompettes et un capitaine d'état-major, peut-être adjoint d'escadron.
Les trompettes. Ils ont la chance d'avoir touché des chevaux à la robe réglementaire grise. En revanche, on voit que la pénurie sévit et que le règlement de 1812 ne leur est pas appliqué: ils n'ont pas la livrée impériale du règlement de Bardin et ne l'auront jamais.
Le margis d'ordonnance.
Le véto. Son titre officiel était "artiste vétérinaire". Ne me demandez pas pourquoi. Sa tenue était à part et il avait rang de sous-officier, à peu près au niveau adjudant. Il confirme que la bête présentée est conforme au règlement, saine, bien conformée, robuste et de bonne main. C'est un cheval irlandais. Sa conformation le fait ressembler plus à un "cheval de brasseur" (de trait) plutôt qu'à un fringant coursier.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, les chevaux de cuirassiers étaient grands (au garrot), lourds et puissants. Contrairement à ce qu'on croit, les charges se lançaient rarement au grand galop mais plutôt au grand trot enlevé, ce qui convenait à ces grands chevaux qui portaient en moyenne 100 kilos sur leur dos (1 cuirasse complète = 11 kilos !!!).
Les arguments "fantasmagorie"
- La date choisie est malheureuse, je m'en suis aperçu après. Parce que le régiment faisait la campagne d'Allemagne de 1813 et que le colonel ne pouvait , en principe, pas être là, de même que les autres officiers. En temps de guerre, l'effectif réglementaire d'un Régiment de la lourde est de 5 escadrons, 4 en opérations, le 5e au dépôt. Le dépôt, c'est le quartier, forcément en métropole, c'est-à-dire loin du champ de bataille. Il est commandé par un quartier-maître (rien à voir avec la marine, c'est un officier supérieur du rang de chef d'escadron). Il sert à incorporer et instruire les nouvelles recrues (là c'était les Marie-Louise) mais, SURTOUT, se procurer les chevaux pour la remonte. A cette période, vue la pénurie des élevages, c'était mission impossible. Donc la jolie scène idyllique que vous avez vue est purement virtuelle. En 1813, hélas, les régiments de cavalerie en campagne étaient réduits souvent à deux escadrons maigrichons, eux-mêmes réduits souvent de 120 à 70 voire 50 sabres par manque de montures!.
- Le cheval anglais (irlandais) ne peut avoir été pris qu'en Espagne. Heu, c'est loin! Ca aussi, c'est de la fantasmagorie. Bon, les débutants, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît... Toutefois, il est paré à l'anglaise car sa queue est relevée. Il a été "anglaisé", c'est-à-dire qu'un vétérinaire lui a fait deux petites incisions destinées à sectionner les nerfs des muscles rabatteurs de la queue. Si bien que l'inverse prend le relais et que les muscles releveurs de la queue sont seuls actifs. Ne reste plus qu'à tailler les crins en éventail. Cette pratique anglaise se retrouve sur toutes les gravures d'Albion montrant des scènes de chasse à courre au XIXe. On voit qu'en Angleterre, il n'y a pas de mouches...
Voilà, on en a terminé, avec le cours et les photos. J'espère que ça vous plaira.
A+
Track-teur
Puisque vous avez apprécié le fuyard, je vous propose une nouvelle plaquette (la deuxième chronologiquement), datant de l'été 1978, soit au bout de 16 mois de figurine. Avec la fougue irraisonnée du débutant, je suis parti bille en tête sur un projet plus ambitieux que le précédent, soit une base de 0,58m x 0,28m.
Autant vous dire tout de suite que, si la mise en scène est crédible parce que tout à fait vraisemblable, ladite scène, en son lieu et à la date choisie est parfaitement imaginaire. Elle consiste à la remise au chef de corps du cheval d'un officier anglais. J'ai choisi mon régiment fétiche, le 5e Cuir, au début, tout à fait au hasard. Au fil du temps, je me suis aperçu que le choix avait été heureux car son palmarès est un des plus glorieux de la cavalerie française.
Les arguments "vraisemblables".
- La cour d'honneur d'un quartier (alors que pour un régiment d'infanterie on parle de caserne, pour la cavalerie, c'est un quartier).
- L'appellation "quartier Saint-Georges" est peut-être bateau mais il en a existé vu que Saint-Georges est le Saint Patron de la cavalerie.
- Disposition classique: cour protégée par des barreaux sur muret, porte entre piliers fermée par un portail de fer forgé à deux battants prévue pour le passage de trois chevaux de front, en haut, panonceau entre deux aigles, grande allée pavée débouchant sur la fontaine abreuvoir, bordée de chaque côté par une arène sablée (pour les pieds des chevaux), équipée de barres d'attache et souvent par le bâtiment des écuries (un bâtiment par escadron). Après la fontaine, l'allée se poursuit jusqu'au Bâtiment central, logis du colonel, de son état-major, des bureaux et des chambres des officiers. Tout à côté, les cuisines, le mess, la popote des sous-off. Généralement, les écuries sont des bâtiments sans étage mais avec néanmoins un grenier haut qui est une réserve à foin, à paille, à avoine, dont les livraisons se font par des "chiens assis" en façade. Au bout des écuries, avec des allées entre les bâtiments, se trouvent les ateliers des "maîtres ouvriers" : la forge, la sellerie-bourrellerie où sont réparés les harnachements et le bureau du vétérinaire. Considérés comme officiers de grade médian, le médecin, le chirurgien et ses aides sont logés avec l'état-major. Et enfin, le logis de la troupe est plus loin ou derrière, chaque fois que c'est possible, l'escadron est logé près de son écurie.
Les arènes latérales permettent aux chevaux de sortir et de se dégourdir les pattes. Elles n'ont rien à voir, bien sûr, avec le manège ni la carrière réservés au dressage et aux exercices montés.
Pourquoi le colonel Christophe? Parce que, à la date choisie, il commandait effectivement le régiment. Sous l'Empire, dernier à recevoir la cuirasse, en février 1805, le 5e fut commandé par Jean-Baptiste Noirot, qui le mena en tête de brigade le premier sur le plateau de Pratzen à Austerlitz et s'empara d'une batterie de 14 canons russes. Aussitôt après, Noirot est appelé à l'Etat-Major impérial comme aide de camp de l'Empereur. Il est remplacé par le colonel Quinette qui fera la campagne d'Allemagne, de Pologne et de Prusse. Faisant brigade avec le 1er Cuir, il chargera en tête des fameux "80 escadrons" derrière Murat à Eylau mais perdra un escadron très réduit à Baylen en Espagne.
En 1811, Christophe prend le commandement. Il chargera en entrant le premier dans la grande redoute de Borodino (que nous appelons Moskowa). Il balaiera les cavaleries bavaroises et saxonnes à Hanau, les partis russes à Montereau et mènera son régiment sept fois à l'assaut du Mont-Saint-Jean, perdant beaucoup de monde en ce jour funeste.
Echappant à la destruction au retour des Bourbons, quasiment seul rescapé de tous les glorieux emblèmes de l'Empire, l'étendard du 5e, complètement déchiré, est exposé aux Invalides et j'ai eu l'honneur de m'agenouiller devant.
Vue presque générale.
Maintenant que vous êtes familiers avec les lieux, passons aux figurines (9). Même si j'ai zappé le poste de garde souvent installé non à la porte mais au bout d'un bâtiment d'écurie, il y a un factionnaire démonté, dans la tenue du service armé à pied. Son mousqueton indique que nous sommes après la campagne de Russie, époque où les cavaliers ont été dotés de cette arme en application des règlements de 1810 et 1812. Le sabre réglementaire ne traîne pas et n'est pas pris en main mais porté "au verrouil", crochet passé dans un anneau du ceinturon qui permet, en retournant le sabre sur lui-même, de l'accrocher par le premier anneau de bélière. Ainsi soulevé, sa poignée de garde rejetée à l'arrière et l'extrémité du fourreau avec la bouterolle en avant, il ne gêne en aucune façon les mouvements des bras du cavalier ni sa marche.
Le factionnaire. A noter que l'attribution du mousqueton aux cuirassiers souleva pas mal de grogne dans la troupe qui le trouvait plus encombrant qu'utile et qui, dans le fond, ne comptait que sur son sabre, avec lequel ils accomplirent leurs exploits. Au retour de la campagne de Russie où une multitude d'armes furent perdues ou jetées, le réarmement fut lent et largement incomplet. Si bien qu'à Waterloo, par exemple, la plupart des régiments de la lourde n'en étaient pas dotés. Là, j'aurais pu en faire l'économie.
Le colonel Christophe en tenue montée armée (cuirasse). On voit que la campagne de Russie a été le tombeau de la cavalerie. Au lieu des fringantes montures alezanes pour lesquelles certains galonnés se ruinaient, les officiers doivent se contenter des braves bais bruns de la réquisition, chevaux communs mais à la robe moins élégante.
Le lieutenant colonel commandant en second.
Le colonel, le commandant en second, le margis d'ordonnance et, en bas à gauche, le vétérinaire du régiment.
La fontaine et le cheval cadeau. Derrière, des trompettes et un capitaine d'état-major, peut-être adjoint d'escadron.
Les trompettes. Ils ont la chance d'avoir touché des chevaux à la robe réglementaire grise. En revanche, on voit que la pénurie sévit et que le règlement de 1812 ne leur est pas appliqué: ils n'ont pas la livrée impériale du règlement de Bardin et ne l'auront jamais.
Le margis d'ordonnance.
Le véto. Son titre officiel était "artiste vétérinaire". Ne me demandez pas pourquoi. Sa tenue était à part et il avait rang de sous-officier, à peu près au niveau adjudant. Il confirme que la bête présentée est conforme au règlement, saine, bien conformée, robuste et de bonne main. C'est un cheval irlandais. Sa conformation le fait ressembler plus à un "cheval de brasseur" (de trait) plutôt qu'à un fringant coursier.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, les chevaux de cuirassiers étaient grands (au garrot), lourds et puissants. Contrairement à ce qu'on croit, les charges se lançaient rarement au grand galop mais plutôt au grand trot enlevé, ce qui convenait à ces grands chevaux qui portaient en moyenne 100 kilos sur leur dos (1 cuirasse complète = 11 kilos !!!).
Les arguments "fantasmagorie"
- La date choisie est malheureuse, je m'en suis aperçu après. Parce que le régiment faisait la campagne d'Allemagne de 1813 et que le colonel ne pouvait , en principe, pas être là, de même que les autres officiers. En temps de guerre, l'effectif réglementaire d'un Régiment de la lourde est de 5 escadrons, 4 en opérations, le 5e au dépôt. Le dépôt, c'est le quartier, forcément en métropole, c'est-à-dire loin du champ de bataille. Il est commandé par un quartier-maître (rien à voir avec la marine, c'est un officier supérieur du rang de chef d'escadron). Il sert à incorporer et instruire les nouvelles recrues (là c'était les Marie-Louise) mais, SURTOUT, se procurer les chevaux pour la remonte. A cette période, vue la pénurie des élevages, c'était mission impossible. Donc la jolie scène idyllique que vous avez vue est purement virtuelle. En 1813, hélas, les régiments de cavalerie en campagne étaient réduits souvent à deux escadrons maigrichons, eux-mêmes réduits souvent de 120 à 70 voire 50 sabres par manque de montures!.
- Le cheval anglais (irlandais) ne peut avoir été pris qu'en Espagne. Heu, c'est loin! Ca aussi, c'est de la fantasmagorie. Bon, les débutants, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît... Toutefois, il est paré à l'anglaise car sa queue est relevée. Il a été "anglaisé", c'est-à-dire qu'un vétérinaire lui a fait deux petites incisions destinées à sectionner les nerfs des muscles rabatteurs de la queue. Si bien que l'inverse prend le relais et que les muscles releveurs de la queue sont seuls actifs. Ne reste plus qu'à tailler les crins en éventail. Cette pratique anglaise se retrouve sur toutes les gravures d'Albion montrant des scènes de chasse à courre au XIXe. On voit qu'en Angleterre, il n'y a pas de mouches...
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Track-teur
track-teur- Lieutenant
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Date d'inscription : 14/08/2014
Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
A partir de 1813, les vétos formées à Alfort portaient le titre de "médecins-vétérinaires" après leurs 5 ans d'études alors que ceux de l'école de Lyon portaient le titre de "maréchal-vétérinaire" à l'issue de 3 ans d'études.
Les "artistes vétérinaires" étaient en réalité les maîtres de poste agréés par le préfet pour pratiquer l'art vétérinaire dans leur département et les maréchaux-ferrants.
Très belle vignette et texte très didactique.
Les "artistes vétérinaires" étaient en réalité les maîtres de poste agréés par le préfet pour pratiquer l'art vétérinaire dans leur département et les maréchaux-ferrants.
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Chris
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Ma devise (et celle du 1er RHP) :
"Omnia si perdas, famam servare memento"
("Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il reste l'honneur")
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Le cheval anglais offert au colonel Christophe - 1813 - HISTOREX 1/32e
Merci, Chris, pour ces précisions-corrections dont une bonne part m'échappait.
Ce soir, je me coucherai moins nase.
A+
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track-teur- Lieutenant
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Date d'inscription : 14/08/2014
Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Personne ne peut tout savoir sur tout Armand et surtout ta scénette est superbe !
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Chris
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Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Mazette ! Heureusement que tu étais débutant...
zurich- Adjudant-Chef
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Date d'inscription : 11/01/2009
Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Par contre j'aurais aimé peut-être moins de précisions historiques (bien qu'elle soient très intéressantes) et plus sur ta façon de travailler,ta méthode de peinture par exemple...
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Chris
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Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Quelle belle leçon d'histoire
COUTEAU BRUNO- Aide de Camp
- Nombre de messages : 2677
Age : 59
Localisation : 44340 Bouguenais
Humeur : ça dépend des jours
Date d'inscription : 01/11/2014
Le cheval anglais offert au colonel Christophe - 1813 - HISTOREX 1/32e
Merci à tous,
Chris, j'ai bien peut que tu ne sois déçu.
C'était ma peinture, ma façon de peindre il y a trente huit ans.
Rien que de l'Humbrol, ce qui donne ces à-plats sans relief et ces couleurs ternes.
De la gouache acrylique pour les sols et c'était tout.
Depuis, ma façon s'est un peu, un tout petit peu améliorée mais il n'y a pas de quoi s'en relever la nuit.
Je ne me sens pas capable de donner des leçons. Désolé.
Tu te consoleras avec les figurines de ma femme. C'est quand même une autre dimension.
A+
Track
Chris, j'ai bien peut que tu ne sois déçu.
C'était ma peinture, ma façon de peindre il y a trente huit ans.
Rien que de l'Humbrol, ce qui donne ces à-plats sans relief et ces couleurs ternes.
De la gouache acrylique pour les sols et c'était tout.
Depuis, ma façon s'est un peu, un tout petit peu améliorée mais il n'y a pas de quoi s'en relever la nuit.
Je ne me sens pas capable de donner des leçons. Désolé.
Tu te consoleras avec les figurines de ma femme. C'est quand même une autre dimension.
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track-teur- Lieutenant
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Date d'inscription : 14/08/2014
Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Pas de fausse modestie Armand... Pour une deuxième scénette de débutant, qui plus est peinte à la Humbrol... Le moins qu'on puisse dire, c'est que tu maîtrisais déjà ton art. Recherche historique en prime (même si la scène est imaginaire, elle aurait pu avoir lieu de cette façon-là), construction de la scène et montages propres. Que demande le peuple ?
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Jean-Louis "fgeiu"
En cours: CSS Hunley - Admiral Kuznetsov - Otter - Land Rover WMIK - Pistolet à rouet - Sherman 1/48 - Para Indochine 120 mm - Sous-Lieutenant 20ème Dragons - Dio tracteur Case VAI - Dio Panther D - Tankietka - Jeep Willys Revell - Jeep Bantam - Jeep Hotchkiss - Dio Kübelwagen 1/24 - Dio Steyr 1500 Flak - Locomotive WR 360 C12 - Soldat anglais 120 mm - Confédéré 90 mm - B1 bis post-apocalyptique - Space Patrol - Gaz 67 - Ford Model A - Liste non exhaustive !
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fgeiu- Aide de Camp
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Localisation : Somewhere over the rainbow...
Humeur : Bonne, même sous la pluie
Date d'inscription : 02/09/2013
Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
tout y est dans cette scénette, les traces de pied des cheveaux, l'eau qui coule dans la fontaine, la précision des peintures.....sans tous les produits disponibles maintenant.
respect à l'artiste....
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marcelscott- Aide de Camp
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Date d'inscription : 24/01/2015
Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Je sens que je vais prendre gout a ces pages d'histoire
charlymic3- Sergent
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Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Très jolie présentation
Sgt Pepper- Colonel
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Date d'inscription : 14/05/2012
Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Je reconnais bien là le style caractéristiques des firgurines Historex, et ça fait plaisir!
Et j'aime bien aussi ce style de peinture bien moins travaillé que ce qui se fait aujourd'hui, et au final pas plus irréaliste qu'un autre.
Et j'aime bien aussi ce style de peinture bien moins travaillé que ce qui se fait aujourd'hui, et au final pas plus irréaliste qu'un autre.
Yoyo.le.petaf- Capitaine
- Nombre de messages : 3690
Age : 52
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 17/08/2013
Le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - HISTOREX 1/32e
D'accord, mais il y a quand même une marge de différence immense entre peindre proprement, ce que je reconnais volontiers,
et peindre artistiquement, ce qui impliquait, à l'époque, l'emploi de l'huile, indispensable pour tout travail en nuances.
Et c'était déjà le standard du top qu'on voyait dans les concours qui commençaient, timidement, à voir le jour en France.
J'ai expliqué en long, large et travers que je n'ai jamais eu la technique de l'huile, jamais.
Et, comme les cordonniers sont les plus mal chaussés, plus tard, ma femme, pour laquelle l'huile n'a plus de secrets depuis longtemps,
ne m'a jamais appris, ladite technique.
Cette insuffisance, que je juge capitale et irréparable en ce qui me concerne, est une des raisons qui m'ont poussé vers la reconstitution historique costumée
d'une part, abandonnant du même coup la figurine en tant que telle, et, d'autre part, parallèlement, provoqué mon intérêt de plus en plus marqué pour la maquette.
Cette migration de la figurine vers la maquette est atypique car mon expérience et mon observation m'ont porté à constater l'inverse
chez beaucoup de figurinistes.
Dans ces conditions, Jean-Louis, il faut bien admettre que de pareilles lacunes génèrent modestie, réserve et relativité.
La prochaine fois, je serai moins disert sur la notice historique mais je ne la supprimerai pas car elle est indissociable de chaque réalisation.
Bon, ce n'est pas tout, j'ai oublié de vous remercier. Je le fais bien volontiers et avec chaleur.
A+
Track
et peindre artistiquement, ce qui impliquait, à l'époque, l'emploi de l'huile, indispensable pour tout travail en nuances.
Et c'était déjà le standard du top qu'on voyait dans les concours qui commençaient, timidement, à voir le jour en France.
J'ai expliqué en long, large et travers que je n'ai jamais eu la technique de l'huile, jamais.
Et, comme les cordonniers sont les plus mal chaussés, plus tard, ma femme, pour laquelle l'huile n'a plus de secrets depuis longtemps,
ne m'a jamais appris, ladite technique.
Cette insuffisance, que je juge capitale et irréparable en ce qui me concerne, est une des raisons qui m'ont poussé vers la reconstitution historique costumée
d'une part, abandonnant du même coup la figurine en tant que telle, et, d'autre part, parallèlement, provoqué mon intérêt de plus en plus marqué pour la maquette.
Cette migration de la figurine vers la maquette est atypique car mon expérience et mon observation m'ont porté à constater l'inverse
chez beaucoup de figurinistes.
Dans ces conditions, Jean-Louis, il faut bien admettre que de pareilles lacunes génèrent modestie, réserve et relativité.
La prochaine fois, je serai moins disert sur la notice historique mais je ne la supprimerai pas car elle est indissociable de chaque réalisation.
Bon, ce n'est pas tout, j'ai oublié de vous remercier. Je le fais bien volontiers et avec chaleur.
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track-teur- Lieutenant
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Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Non au contraire c'est très bien, c'est une des facettes de ton travail et c'est passionnant c'est vrai... mais ça doit être complété autant que possible par l'aspect technique des réalisations si tu veux bien.track-teur a écrit:La prochaine fois, je serai moins disert sur la notice historique mais je ne la supprimerai pas car elle est indissociable de chaque réalisation.
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Ma devise (et celle du 1er RHP) :
"Omnia si perdas, famam servare memento"
("Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il reste l'honneur")
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Re: La remonte ou le cheval anglais offert au Colonel Christophe - 1813 - Historex - 1/32e
Perso je les trouve superbes, sachant le nombre d'heures et la précision que ça demande, je dis
Wallace101- Colonel
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Ma Photo : "Tant que nous respirons, nous combattrons. Tant que nous combattrons, nous vaincrons. Nul ne survivra à notre courroux."
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