US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
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US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
Débarquement sur la Côte d'Azur. Parce que la baie d'Agay était barrée et partiellement minée, le débarquement eut lieu sur une petite plage de galets au pied du Dramont. C'était la partie la plus à l'est. Les GIs touchèrent terre le 15 août, le lendemain, ce furent les Français de l'Armée B avec des troupes d'Afrique du Nord et d'Outremer. Ils s'enfoncèrent plein ouest et le long du littoral, les Américains nettoyant les poches de résistance dans l'arrière pays. Les Français prendront Toulon et Marseille, deux ports en eau profonde indispensables au débarquement de la logistique nécessaire à toute armée US. Et à l'est? C'était le flanc droit de l'invasion et, curieusement, les Américains ne semblaient pas pressés de s'y aventurer. Tout de même, par l'arrière pays où, depuis Draguignan et tout le Haut Var, la 148e division allemande détachée de 19e Armée (QG Toulouse), pas mal chatouillée par la Résistance, retraitait en direction du Var (la rivière qui débouche à la mer le long de l'aéroport de Nice) puis des Alpes. Après quelques combats, les unités US, essentiellement deux régiments de parachutistes donc à effectifs plus faibles que ceux des Rgts d'infanterie classique, s'emparèrent de Grasse, Mougins, La Napoule, Cannes et s'arrêtèrent au Var. Considérant Nice comme indéfendable, les Allemands l'avaient évacuée. Ils avaient fait mouvement sur la frontière italienne qu'ils tenaient solidement et, plus haut dans la montagne, se retranchèrent un moment dans la vallée de la Tinée et celle de la Vésubie. Tous leurs mouvements se faisaient de nuit pour éviter les attaques aériennes.
Pour le Haut Commandement américain (7e armée Général Patch sous les ordres du Général Devers à la tête du 6e Groupe d'Armées), le front des Alpes représentait un objectif tout à fait secondaire, pour tout dire, sans grand intérêt stratégique. L'effort principal devait porter sur le sol allemand déjà atteint, la Ligne Siegfried dépassée, le bassin de la Ruhr à investir, le Rhin à franchir et le coeur de l'Allemagne à gagner avant les Soviétiques si possible, heureusement fixés sur l'assaut de Berlin. En soi, le relief montagneux était tel qu'il empêchait tout déploiement de grandes unités, à commencer par les divisions blindées et, par son morcellement et ses sinuosités, par la rareté des routes d'accès même dans les vallées, le commandement considérait comme inutile d'engager des combats d'envergure envers des troupes aguerries, connaissant le pays, solidement retranchées et adossées à la frontière italienne où elles tenaient les cols, seules routes d'accès vers l'Italie et la vallée du Pô, tenant toutes les hauteurs qui les précédaient et ayant miné tous les accès.
Les unités américaines, renseignées par la Résistance locale, s'enfoncèrent néanmoins dans les vallées et déverrouillèrent la Tinée et la Vésubie, au moins partiellement. Mais elles s'arrêtèrent, sans pousser jusqu'au col de Larche leur objectif de départ et ne se livrèrent qu'à quelques patrouilles sans offensive, gênées par l'hiver, très rude cette année là qui empêchait toute action d'envergure.
La politique s'en mêla sous forme d'exigences pressantes du Général De Gaulle, alors au pouvoir, qui voulait pouvoir entrer en Italie, occuper le terrain et, à la table des négociations, obtenir des annexions territoriales jusqu'à Turin et même au-delà. Refus des Alliés mais l'insistance fut telle que les Américains acceptèrent de faire relever leurs troupes par les troupes françaises dont la 1ère DFL et la Légion.
Le hic c'était la logistique. L'armée, équipée à l'américaine, dépendait EN TOUT du commandement US: ravitaillement, habillement, munitions, carburant, matériel. L'EM français fit des plans de campagne pour le printemps. L'objectif principal était l'attaque du massif de l'Authion, à 35 km de Nice à vol d'oiseau, qui comportait plusieurs ouvrages de fortifications dont des fort français dépendant de Ligne Maginot et de conception certes adaptée mais relativement semblable. Ce massif commandait les routes d'accès à la vallée de la Roya et au col de Tende, principale route d'accès, comme le col de Larche, à l'Italie.
L'aide américaine fut parcimonieuse en munitions d'artillerie et l'EM ne cessera de s'en plaindre tout au long des combats, les préparations d'artillerie se limitant à quinze minutes de feu.
Je résume à l'extrême. L'attaque française fut lancée le 10 avril. Les bombardements aériens préalables furent inopérants. Les retranchements ne furent pas atteints. De ses observatoires, l'ennemi avait pu voir les troupes approcher et se mettre en place, les chars monter en ligne par des chemins bordés de ravins où ils avaient tout juste le passage des chenilles, sans possibilité de manoeuvrer. L'attaque frontale échoua immédiatement, les hommes étant fauchés par les nids de mitrailleuses en terrain découvert et nu où il n'était pas possible de creuser des trous individuels, sur des pentes rocheuses à 45° parfois ou minées dès qu'on parvenait à une partie plus plate. Le lendemain, même topo. Beaucoup de tués et de blessés. Le troisième jour, on comprit enfin que l'attaque frontale ne donnerait rien et qu'il fallait manoeuvrer pour prendre les positions à revers si possible. L'aviation fut un peu plus efficace et l'artillerie put améliorer ses réglages.
Bref, il fallut plus de cinq jours pour enlever les ouvrages un à un, au prix de lourdes pertes. Certaines compagnies avaient la moitié de leur effectif hors de combat. La Légion releva la 1ère DFL.
Il fallut à ces hommes un courage immense pour se rendre maîtres de ces positions et de toutes celles, cime par cime, fortin par fortin, versant par versant, qui devaient mener à l'objectif qu'ils n'atteignirent cependant pas. Les troupes allemandes se retirèrent peu à peu de nuit, laissant quelques prisonniers, très peu de morts et de blessés mais détruisant tout, ponts, routes, avec des mines de toutes sortes jusqu'aux chemins muletiers, indispensables au ravitaillement. Les Français avaient de quoi être amers: payer aussi cher la prise d'objectifs mineurs, sans parvenir à entrer en Italie significativement, être arrêtés par des troupes qu'on disait démoralisées et qui livraient néanmoins des combats retardateurs et meurtriers, c'était frustrant.
L'EM fançais renonça à toute opération le 23 avril, les Allemands avaient reçu l'ordre de battre en retraite de nuit, ils étaient rentrés en Italie où le front allemand venait de s'écrouler sous la poussée anglo-américaine. Paradoxalement, les partisans italiens leur créèrent plus de pertes pendant leur retraite que les combats contre les Français. Le 28 avril, c'était la capitulation des troupes allemandes en Italie du Nord.
L'ironie de l'Histoire veut que nos forces n'entrèrent en Italie qu'à la capitulation. Les Alliés ayant eu vent des intentions de De Gaulle, Eisenhower, dans son langage militaire direct, fit savoir qu'il avait à évacuer immédiatement le territoire Italien - très étroit à vrai dire - sinon il n'aurait "plus un obus, plus un jerrycan, plus une caisse rations". En conclusion, on peut dire "Tout ça pour ça!". Quand on pense aux anciens de la 1ère DFL qui avaient fait Bir Hackeim et qui sont tombés pour rien à quelques dizaines de Kilomètres de la Riviéra où les GIs dansaient dans les casinos et se baignaient, quelle tristesse!
J'ai voulu marquer cet épisode par une petite plaquette que je vous soumets, intitulée la montée vers Cabanes Vieilles. Sur la question, j'ai compilé un ouvrage d'un universaitaire en un petit texte que je pourrai adresser par mail à ceux que ça intéresserait et qui me donneraient leur adresse mail par MP.
Comme vous pouvez voir, c'est basique. Ca ne casse pas trois pattes à un canard. Ce taf remonte à 2003 ou 2004, à une époque où je ne savais quasiment rien (ça ne s'est guère amélioré depuis). La restanque bordant le chemin est en cailloux naturels (gros graviers à béton). Le char - c'est une folie de lancer des blindés même légers en montagne - monte vers le camp de Cabanes Vieilles où il y a une troupe allemande assez conséquente, suivi de la jeep avec sa remorque. Le fantassin prévient que le chemin est miné un peu plus haut. On a cru que les effectifs ennemis étaient nombreux tellement leur combativité était forte. C'était faux, ils étaient faibles. Par exemple, le fort de La Forca qui sera pris au prix de pertes sévères et après bombardement aérien au phosphore pouvait abriter une garnison de 250 hommes. Or il n'était tenu que par 30 hommes qui s'évacueront de nuit.
La série de photos prises au flash donne un effet de nuit qui pourrait être intéressant s'il n'avait pas l'inconvénient de présenter une dominante verte. Comme toujours, il faudra vous y habituer, mes photos sont médiocres, c'est le moins qu'on puisse en dire.
Pour le conducteur de la jeep, j'avais bricolé un poste de radio bidon avec un câble tortillé. Comme pour toutes les maquettes de véhicules à roues, essayer d'asseoir un conducteur, bonjour !!! Il y a intérêt à fixer le volant en dernier en encore!... Dans la tourelle, le rack à obus est purement imaginaire tout comme le poste de radion d'invention bibi, au pif, sans doc ni renseignements.
Si, après cela, vous n'êtes pas dégoûtés c'est que vous êtes indulgents pour ces fautes dignes de débutants de quinze ans...
Merci.
Tranck-teur
Pour le Haut Commandement américain (7e armée Général Patch sous les ordres du Général Devers à la tête du 6e Groupe d'Armées), le front des Alpes représentait un objectif tout à fait secondaire, pour tout dire, sans grand intérêt stratégique. L'effort principal devait porter sur le sol allemand déjà atteint, la Ligne Siegfried dépassée, le bassin de la Ruhr à investir, le Rhin à franchir et le coeur de l'Allemagne à gagner avant les Soviétiques si possible, heureusement fixés sur l'assaut de Berlin. En soi, le relief montagneux était tel qu'il empêchait tout déploiement de grandes unités, à commencer par les divisions blindées et, par son morcellement et ses sinuosités, par la rareté des routes d'accès même dans les vallées, le commandement considérait comme inutile d'engager des combats d'envergure envers des troupes aguerries, connaissant le pays, solidement retranchées et adossées à la frontière italienne où elles tenaient les cols, seules routes d'accès vers l'Italie et la vallée du Pô, tenant toutes les hauteurs qui les précédaient et ayant miné tous les accès.
Les unités américaines, renseignées par la Résistance locale, s'enfoncèrent néanmoins dans les vallées et déverrouillèrent la Tinée et la Vésubie, au moins partiellement. Mais elles s'arrêtèrent, sans pousser jusqu'au col de Larche leur objectif de départ et ne se livrèrent qu'à quelques patrouilles sans offensive, gênées par l'hiver, très rude cette année là qui empêchait toute action d'envergure.
La politique s'en mêla sous forme d'exigences pressantes du Général De Gaulle, alors au pouvoir, qui voulait pouvoir entrer en Italie, occuper le terrain et, à la table des négociations, obtenir des annexions territoriales jusqu'à Turin et même au-delà. Refus des Alliés mais l'insistance fut telle que les Américains acceptèrent de faire relever leurs troupes par les troupes françaises dont la 1ère DFL et la Légion.
Le hic c'était la logistique. L'armée, équipée à l'américaine, dépendait EN TOUT du commandement US: ravitaillement, habillement, munitions, carburant, matériel. L'EM français fit des plans de campagne pour le printemps. L'objectif principal était l'attaque du massif de l'Authion, à 35 km de Nice à vol d'oiseau, qui comportait plusieurs ouvrages de fortifications dont des fort français dépendant de Ligne Maginot et de conception certes adaptée mais relativement semblable. Ce massif commandait les routes d'accès à la vallée de la Roya et au col de Tende, principale route d'accès, comme le col de Larche, à l'Italie.
L'aide américaine fut parcimonieuse en munitions d'artillerie et l'EM ne cessera de s'en plaindre tout au long des combats, les préparations d'artillerie se limitant à quinze minutes de feu.
Je résume à l'extrême. L'attaque française fut lancée le 10 avril. Les bombardements aériens préalables furent inopérants. Les retranchements ne furent pas atteints. De ses observatoires, l'ennemi avait pu voir les troupes approcher et se mettre en place, les chars monter en ligne par des chemins bordés de ravins où ils avaient tout juste le passage des chenilles, sans possibilité de manoeuvrer. L'attaque frontale échoua immédiatement, les hommes étant fauchés par les nids de mitrailleuses en terrain découvert et nu où il n'était pas possible de creuser des trous individuels, sur des pentes rocheuses à 45° parfois ou minées dès qu'on parvenait à une partie plus plate. Le lendemain, même topo. Beaucoup de tués et de blessés. Le troisième jour, on comprit enfin que l'attaque frontale ne donnerait rien et qu'il fallait manoeuvrer pour prendre les positions à revers si possible. L'aviation fut un peu plus efficace et l'artillerie put améliorer ses réglages.
Bref, il fallut plus de cinq jours pour enlever les ouvrages un à un, au prix de lourdes pertes. Certaines compagnies avaient la moitié de leur effectif hors de combat. La Légion releva la 1ère DFL.
Il fallut à ces hommes un courage immense pour se rendre maîtres de ces positions et de toutes celles, cime par cime, fortin par fortin, versant par versant, qui devaient mener à l'objectif qu'ils n'atteignirent cependant pas. Les troupes allemandes se retirèrent peu à peu de nuit, laissant quelques prisonniers, très peu de morts et de blessés mais détruisant tout, ponts, routes, avec des mines de toutes sortes jusqu'aux chemins muletiers, indispensables au ravitaillement. Les Français avaient de quoi être amers: payer aussi cher la prise d'objectifs mineurs, sans parvenir à entrer en Italie significativement, être arrêtés par des troupes qu'on disait démoralisées et qui livraient néanmoins des combats retardateurs et meurtriers, c'était frustrant.
L'EM fançais renonça à toute opération le 23 avril, les Allemands avaient reçu l'ordre de battre en retraite de nuit, ils étaient rentrés en Italie où le front allemand venait de s'écrouler sous la poussée anglo-américaine. Paradoxalement, les partisans italiens leur créèrent plus de pertes pendant leur retraite que les combats contre les Français. Le 28 avril, c'était la capitulation des troupes allemandes en Italie du Nord.
L'ironie de l'Histoire veut que nos forces n'entrèrent en Italie qu'à la capitulation. Les Alliés ayant eu vent des intentions de De Gaulle, Eisenhower, dans son langage militaire direct, fit savoir qu'il avait à évacuer immédiatement le territoire Italien - très étroit à vrai dire - sinon il n'aurait "plus un obus, plus un jerrycan, plus une caisse rations". En conclusion, on peut dire "Tout ça pour ça!". Quand on pense aux anciens de la 1ère DFL qui avaient fait Bir Hackeim et qui sont tombés pour rien à quelques dizaines de Kilomètres de la Riviéra où les GIs dansaient dans les casinos et se baignaient, quelle tristesse!
J'ai voulu marquer cet épisode par une petite plaquette que je vous soumets, intitulée la montée vers Cabanes Vieilles. Sur la question, j'ai compilé un ouvrage d'un universaitaire en un petit texte que je pourrai adresser par mail à ceux que ça intéresserait et qui me donneraient leur adresse mail par MP.
Comme vous pouvez voir, c'est basique. Ca ne casse pas trois pattes à un canard. Ce taf remonte à 2003 ou 2004, à une époque où je ne savais quasiment rien (ça ne s'est guère amélioré depuis). La restanque bordant le chemin est en cailloux naturels (gros graviers à béton). Le char - c'est une folie de lancer des blindés même légers en montagne - monte vers le camp de Cabanes Vieilles où il y a une troupe allemande assez conséquente, suivi de la jeep avec sa remorque. Le fantassin prévient que le chemin est miné un peu plus haut. On a cru que les effectifs ennemis étaient nombreux tellement leur combativité était forte. C'était faux, ils étaient faibles. Par exemple, le fort de La Forca qui sera pris au prix de pertes sévères et après bombardement aérien au phosphore pouvait abriter une garnison de 250 hommes. Or il n'était tenu que par 30 hommes qui s'évacueront de nuit.
La série de photos prises au flash donne un effet de nuit qui pourrait être intéressant s'il n'avait pas l'inconvénient de présenter une dominante verte. Comme toujours, il faudra vous y habituer, mes photos sont médiocres, c'est le moins qu'on puisse en dire.
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Tranck-teur
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Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
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Re: US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
Eh bien pour un modèle de débutant monté il y a quelques années, le résultat est plus qu'encourageant ! Le résultat est convaincant et tu n'as pas à rougir de ton travail. La maison, la barrière et les rochers (sans parler des deux véhicules) me plaisent bien. Bravo !
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Jean-Louis "fgeiu"
En cours: CSS Hunley - Admiral Kuznetsov - Otter - Land Rover WMIK - Pistolet à rouet - Sherman 1/48 - Para Indochine 120 mm - Sous-Lieutenant 20ème Dragons - Dio tracteur Case VAI - Dio Panther D - Tankietka - Jeep Willys Revell - Jeep Bantam - Jeep Hotchkiss - Dio Kübelwagen 1/24 - Dio Steyr 1500 Flak - Locomotive WR 360 C12 - Soldat anglais 120 mm - Confédéré 90 mm - B1 bis post-apocalyptique - Space Patrol - Gaz 67 - Ford Model A - Liste non exhaustive !
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Re: US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
Deux belles réussites, il n'y a pas à dire !!! Par contre, les pierres du mur sont peut-être un peu grosses pour l'échelle
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Steeve "Jerry Can"
Aujourd'hui, c'est le premier jour du reste de ma vie
En cours : À venir
Terminés: Sdkfz 222 DAK ; Matilda Mk2; BA-64; Autoblinda AB-41; C15TA canadien; Marmon-Herrington Mk3; Renault-UE, Juno Beach-1944
Sur la glace: Staghound; M3 Grant; Marder 2; Sherman-ARV
US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri, les deux au 1/35e
Détrompe-toi, Steeve. Ils sont tout juste de la bonne taille et peut-être même trop petits.
En montagne, creuser une route dans une pente peut se faire de 2 façons:
-ou la roche est tendre et on peut l'attaquer pour y creuser une voie suffisamment large
-ou la roche est trop dure et on procède par remblai derrière ce qu'on appelle des enrochements qu'il faut acheminer si on ne peut les trouver sur place.
Les enrochements sont des empilements à sec (sans joints) de blocs de roc qui retiennent le remblai et surplombent la pente. Pour leur stabilité, les blocs sont très lourds et bien calés entre eux. Un bloc fait couramment 1 mètre cube voire deux et pèse deux ou trois tonnes. Les Anciens les mettaient en place à la barre à mine après les avoir tirés avec des palans au fur et à mesure de l'accumulation du remblai pour rester à niveau (comme les Egyptiens quand ils élevèrent leurs pyramides). De nos jours, des engins de chantier lourds les manipulent plus rapidement. Leur mise en place est faite soigneusement, de la même façon que les pierres d'un mur élevé par des maçons. L'absence de joints permet l'évacuation de l'eau infiltrée par fortes pluies ou neige fondue, c'est le système auto-drainant. Les écroulements sont très rares, sauf en cas de secousses sismiques. Sur le bord, d'autres blocs servent de parapet au-dessus du précipice.
Sur les routes de ce front, il y avait des passages réalisés ainsi. Malgré les mines allemandes, surtout antichar, ce sont les chaussées qui ont été endommagées, pas les enrochements. L'étroitesse de la voie suffisait à immobiliser les blindés qui ne pouvaient manoeuvrer.
A+
Track-teur
En montagne, creuser une route dans une pente peut se faire de 2 façons:
-ou la roche est tendre et on peut l'attaquer pour y creuser une voie suffisamment large
-ou la roche est trop dure et on procède par remblai derrière ce qu'on appelle des enrochements qu'il faut acheminer si on ne peut les trouver sur place.
Les enrochements sont des empilements à sec (sans joints) de blocs de roc qui retiennent le remblai et surplombent la pente. Pour leur stabilité, les blocs sont très lourds et bien calés entre eux. Un bloc fait couramment 1 mètre cube voire deux et pèse deux ou trois tonnes. Les Anciens les mettaient en place à la barre à mine après les avoir tirés avec des palans au fur et à mesure de l'accumulation du remblai pour rester à niveau (comme les Egyptiens quand ils élevèrent leurs pyramides). De nos jours, des engins de chantier lourds les manipulent plus rapidement. Leur mise en place est faite soigneusement, de la même façon que les pierres d'un mur élevé par des maçons. L'absence de joints permet l'évacuation de l'eau infiltrée par fortes pluies ou neige fondue, c'est le système auto-drainant. Les écroulements sont très rares, sauf en cas de secousses sismiques. Sur le bord, d'autres blocs servent de parapet au-dessus du précipice.
Sur les routes de ce front, il y avait des passages réalisés ainsi. Malgré les mines allemandes, surtout antichar, ce sont les chaussées qui ont été endommagées, pas les enrochements. L'étroitesse de la voie suffisait à immobiliser les blindés qui ne pouvaient manoeuvrer.
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Track-teur
track-teur- Lieutenant
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Date d'inscription : 15/08/2014
US light tank M5A1 Tamiya -Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
Oups! Mauvaise manip, Merci d'effacer.
track-teur- Lieutenant
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Date d'inscription : 15/08/2014
Re: US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
C'est faittrack-teur a écrit:Oups! Mauvaise manip, Merci d'effacer.
JB
MargiJB- Major
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Date d'inscription : 09/01/2009
Re: US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
Merci Track-teur pour ces explications. Il est vrai qu'avec de tels blocs, le remblai peut avoir l'air surdimensionné alors qu'il n'en n'est rien.
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Steeve "Jerry Can"
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Re: US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
Joli!!! ce petit dio
Wallace101- Colonel
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Ma Photo : "Tant que nous respirons, nous combattrons. Tant que nous combattrons, nous vaincrons. Nul ne survivra à notre courroux."
Date d'inscription : 07/01/2014
US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer, les deux au 1/35e
C'est la photo tirée de l'ouvrage cité dans mon texte qui m'a inspiré cette petite plaquette.
J'ai aussi rassemblé mes souvenirs d'il y a une vingtaine d'années, ceux de mes conversations avec un pote kiosquier de presse à la Madeleine à Paris. C'était un ancien de la 1ère DFL, blessé dans l'Authion, à qui on avait amputé un bras. Il me racontait la peur - bien compréhensible et il savait de quoi il parlait - qu'inspirait aux combattants les Mg42 sous casemate qui les accueillaient lorsqu'ils affrontaient les retranchements. Lui-même reconnaissait que l'opération était tout à fait inutile et qu'on avait fait tuer du monde pour rien.
Merci pour vos appréciations et à+
Track-teur
track-teur- Lieutenant
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Date d'inscription : 15/08/2014
Re: US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
Super ! Merci encore.
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Steeve "Jerry Can"
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Re: US light tank M5A1 Tamiya - Willys Jeep with trailer Italeri les deux au 1/35e
un très bel ensemble!!
il y a juste les chenilles qui ne touchent pas les roues porteuses,une petite pointe de cyano et le tour est joué
il y a juste les chenilles qui ne touchent pas les roues porteuses,une petite pointe de cyano et le tour est joué
kurgan- Colonel
- Nombre de messages : 28705
Age : 59
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Humeur : .........
Date d'inscription : 03/05/2009
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Bien vu Kurgan.
La plaquette commence a dater elle a bien 10 ans et les chenilles - du vinyle from the box - se sont décollées.
On va revoir.
Merci pour l'observation.
A+
Track-teur
La plaquette commence a dater elle a bien 10 ans et les chenilles - du vinyle from the box - se sont décollées.
On va revoir.
Merci pour l'observation.
A+
Track-teur
track-teur- Lieutenant
- Nombre de messages : 2206
Age : 86
Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 15/08/2014
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