voi la
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Re: voi la
Les épouses sont très importantes ! La mienne m'a remis droit alors que j'étais sur une pente plus que savonneuse lorsque je l'ai connue. Elle m'a rattrapé je ne sais pas comment... et sorti d'un tas de trucs principalement destinés à m'autodétruire... mais même encore aujourd'hui, plus de 30 ans après, les nuits à cauchemars ne sont pas rares... mais je sais qu'elle est là, près de moi, et c'est super important...
Re: voi la
idem pour moi elle m'a apporté une stabilité, les cauchemars sur mes 3 ans là-bas? de moins en moins, mais toujours un peut de mal à m'intégrer dans la société actuel où l'individualisme, le manque de respect et surtout la violence ont pris le pas sur l'intelligence humaine !!!! pauvre de nous, Amen
calou85- 1ère classe
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Re: voi la
salut stephan
Je n'ai pas vécu se que tu as vécu, mais certaines interventions m’ont laisser de vilain souvenirs et encore recament, mais les copains et mon épouse sont la quand il ya besoin et je peux te dire que se sont les meilleurs soutient dans ces moment la.
Courage l'ami .....
Je n'ai pas vécu se que tu as vécu, mais certaines interventions m’ont laisser de vilain souvenirs et encore recament, mais les copains et mon épouse sont la quand il ya besoin et je peux te dire que se sont les meilleurs soutient dans ces moment la.
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nono45- Lieutenant
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Re: voi la
bonsoir
je comprend ton problème , j'ai eu le cas en rentrant d"afgha en avril 2011 ,(nous avons passé 6 mois au fond d'UZBEEN sur la COP ROCCO à quelques kilomètres de SPEAR KUNDAY là nous avions pour mission de protéger les OMLT lors de leurs déplacements) au bout de 3 mois après le retour mon pilote c'est sentit mal (replier sur lui même , ne supportant plus sa famille ), donc nous en avons parlé d'abord au sein de l'équipage et surtout longuement dans mon bureau , puis il a pris un RDV chez le médecin militaire , et il a été reçu par un PSY , qui l'a écouté et surtout conseillé ,depuis cela se passe bien , donc je pense qu'il faut en parler afin que cela sorte et surtout chercher le soutient des tiens et de tes amis.
voila
A+
je comprend ton problème , j'ai eu le cas en rentrant d"afgha en avril 2011 ,(nous avons passé 6 mois au fond d'UZBEEN sur la COP ROCCO à quelques kilomètres de SPEAR KUNDAY là nous avions pour mission de protéger les OMLT lors de leurs déplacements) au bout de 3 mois après le retour mon pilote c'est sentit mal (replier sur lui même , ne supportant plus sa famille ), donc nous en avons parlé d'abord au sein de l'équipage et surtout longuement dans mon bureau , puis il a pris un RDV chez le médecin militaire , et il a été reçu par un PSY , qui l'a écouté et surtout conseillé ,depuis cela se passe bien , donc je pense qu'il faut en parler afin que cela sorte et surtout chercher le soutient des tiens et de tes amis.
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Invité- Invité
Re: voi la
je crois que malheureusement seul les combattants peuvent comprendre!les gens ont du mal a comprendre les comportement suite a CA!pour beaucoup le fait de rentrer a la maison suffit mais non!il faut vivre avec ces souvenirs odeurs visions douleurs!l'entourage a du mal a comprendre et bien souvent,seul le ou les compagnons d'arme peuvent aider!
alea jacta est!
alea jacta est!
Invité- Invité
Re: voi la
merci, c'est pas facile d'en parler toujours et ca fai du bien. faut toujours etre dur quand on revient et là c'est pas aisement . temps en temps, je vais voir un docteur à le MH et parler , pas facile de dire ce que tu vois et cauchemards.
Patesmaq, j'étais qu début à l'airport ensuite talgan quand la securite a ete reprise.
heureusement, sandra est là et je pense a mes filles pour changer .
Patesmaq, j'étais qu début à l'airport ensuite talgan quand la securite a ete reprise.
heureusement, sandra est là et je pense a mes filles pour changer .
Invité- Invité
Re: voi la
Salut Steph
C'est vrai que mettre des mots sur ses douleurs est très très compliqué. Sur le terrain il y a la peur, la rage, la colère, la souffrance, mentale, physique, l'excitation aussi suivie d'énormes vides... Un concentré d'émotions qui défilent à la vitesse grand V, tellement intenses et violentes qu'elles explosent le cerveau.... et pas que le cerveau...
En plus quand on rentre il est très difficile d'en parler autour de soi, les gens ne comprennent pas, te regardent parfois comme un monstre, ton cerveau qui a pris l'habitude d'énormes shoots d'adrénaline ne les reçoit plus... et tu te retrouves en manque comme un junkie qui n'a pas sa dose...
C’est là que tu finis par perdre pied, que tu regrettes même d'être rentré vivant... Pire, tu finis par t'en vouloir, te haïr toi-même et n'avoir plus qu'une envie, t'autodétruire...
Tu vois, ce que tu ressens je l'ai ressenti aussi, aussi violemment que toi Steph ! Mais tout cela n'est pas la vraie vie, la vie normale. La guerre est une absurdité, une horreur, et tout ce qui est vécu pendant cette merde est anormal. Il faut te dire que tu as fait une parenthèse dans ta vie, un truc en dehors du temps et qui doit rester en dehors du temps pendant que toi, TOI Steph !!!, tu es revenu à la vraie vie, celle que tu mènes avec ta Sandra chérie et tes filles adorées.
Je sais, c'est compliqué parce que seuls les vétérans peuvent comprendre ce que tu ressens, mais d'un autre coté plus tu restes avec des vets, moins tu te recrées les connexions avec la vraie vie... Tu sais quoi ? Va visiter un hôpital de grands accidentés de la route, une prison... et ouvre les yeux ! Tu comprendras que la vie, TA vie, est chouette et qu'elle vaut le coup d'être vécue...
La reconstruction ne se fait pas en quelques jours ni en quelques mois, mais au fil des années les blessures se referment doucement, jamais totalement, mais suffisamment pour qu'elles finissent par devenir moins présentes et c'est déjà énorme !
...Et puis et nous sommes tous là pour te soutenir bonhomme !
C'est vrai que mettre des mots sur ses douleurs est très très compliqué. Sur le terrain il y a la peur, la rage, la colère, la souffrance, mentale, physique, l'excitation aussi suivie d'énormes vides... Un concentré d'émotions qui défilent à la vitesse grand V, tellement intenses et violentes qu'elles explosent le cerveau.... et pas que le cerveau...
En plus quand on rentre il est très difficile d'en parler autour de soi, les gens ne comprennent pas, te regardent parfois comme un monstre, ton cerveau qui a pris l'habitude d'énormes shoots d'adrénaline ne les reçoit plus... et tu te retrouves en manque comme un junkie qui n'a pas sa dose...
C’est là que tu finis par perdre pied, que tu regrettes même d'être rentré vivant... Pire, tu finis par t'en vouloir, te haïr toi-même et n'avoir plus qu'une envie, t'autodétruire...
Tu vois, ce que tu ressens je l'ai ressenti aussi, aussi violemment que toi Steph ! Mais tout cela n'est pas la vraie vie, la vie normale. La guerre est une absurdité, une horreur, et tout ce qui est vécu pendant cette merde est anormal. Il faut te dire que tu as fait une parenthèse dans ta vie, un truc en dehors du temps et qui doit rester en dehors du temps pendant que toi, TOI Steph !!!, tu es revenu à la vraie vie, celle que tu mènes avec ta Sandra chérie et tes filles adorées.
Je sais, c'est compliqué parce que seuls les vétérans peuvent comprendre ce que tu ressens, mais d'un autre coté plus tu restes avec des vets, moins tu te recrées les connexions avec la vraie vie... Tu sais quoi ? Va visiter un hôpital de grands accidentés de la route, une prison... et ouvre les yeux ! Tu comprendras que la vie, TA vie, est chouette et qu'elle vaut le coup d'être vécue...
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Chris
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Ma devise (et celle du 1er RHP) :
"Omnia si perdas, famam servare memento"
("Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il reste l'honneur")
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Vous cherchez de la documentation de qualité ?
Re: voi la
c'est ce que j essaie de faire chris, pour le moment je vais dans beaucoup de maison pour personnes agées et je vais travailler un bénévole aux restos du coeur
Invité- Invité
Re: voi la
Euh Steph, je ne te disais pas de côtoyer la misère au quotidien, pas sûr que ce soit la meilleur chose pour toi (sauf si tu te sens une âme d'abbée Pierre), mais juste pour te rendre compte que des gens cabossés par la vie, souvent en bien plus mauvais état que toi (ou moi) il y en a des tas et que même quand on a l'impression d'être le mec le plus malheureux de la terre il y a bien pire...
Après, ton engagement c'est très bien, mais pense aussi à toi !
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Chris
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Re: voi la
J'ai bien compris mais pour toi il faut que tu sortes de la souffrance des autres, sinon comment veux-tu sortir de la tienne ?
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Chris
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