Napoléon Bonaparte à la bataille de la Bérézina, 1812 - El Taller - 54 mm

Lorsque j'ai vu cette figurine, j'ai immédiatement pensé à un de mes collègues, passionné d'histoire militaire, fana de l'époque napoléonienne et reconstructeur ; et comme en plus, nous vivons à proximité de Borisov et de la Bérézina, lieu de cette bataille, j'étais obligé de me la procurer !

Je commence donc le montage de cette figurine que j'offrirai à ce collègue dans quelques semaines, au moment de sa mutation pour un autre poste. J'ai un délai à tenir, je n'ai donc pas d'autre choix que de la terminer... Ça me changera de d'habitude





14 pièces, une feuille de plomb pour les rênes, une base en résine et un feuillet retraçant l'histoire de la bataille et la traversée de la Bérézina. À noter : El Taller a choisi de représenter l'Empereur avec un chapeau fourré plutôt qu'avec le bicorne si représentatif du personnage. Ça semble respecter la réalité météorologique de cette fin du mois de novembre 1812 où les températures approchaient les  moins 35 degrés...

La gravure des pièces est correcte, sans plus. Les deux moitiés du corps du cheval s'assemblent mal, les écarts sont importants et il va falloir BEAUCOUP de mastic... Tout ce que je déteste : mastiquer et poncer !

Je viens de coller les deux moitiés du canasson. J'attends que ça sèche...

Bon courage pour le montage, j'aime pas trop cette étape pourtant si primordiale. La pose est classique mais la tenue est originale, un challenge de plus à relever, que ce soit pour la peinture ou le temps imparti.

une astuce pour le mastic perso j'utilise du mastic tamyia blanc
une fois posé je le lisse au pinceau avec du white spirit et je n'ai jamais ou presque pas de ponçage

Très sympa comme sujet et un beau challenge à relever! 

vive l'empereur   je suis

salut je vais suivre aussi bonne suite 

Opération mastic prévue pour aujourd’hui…

Bon courage !

Je m'étais essayé à cette époque avec le même genre de figure, et je m'étais cassé la "margoulette"......le napoléonien, c'est un challenge.

Il ne faut pas être pressé.

Je suis de tout coeur avec toi, le thème me plait, l'ensemble également, et il faut bien se mettre des challenges de temps en temps.

Je vais suivre cela : si la gravure est moyenne, c'est bien la peinture qui va faire la différence.

Bon courage !

Avec un peu de Milliput gris qui a bien séché dans son emballage (tellement je m'en sers !), je cache la misère...

Aidé bien évidemment par le Sergent Kuti qui a bien du mal à me laisser travailler tranquille

Il faut prendre son temps.

Attends, après tu auras les rênes du cheval....

bon début de masticage 

la quincaille a écrit:Il faut prendre son temps.

Attends, après tu auras les rênes du cheval....

Ne m’en parle pas…

Le métal blanc n'est pas un matériau très amicale, il faut le reconnaître.
Courage!

Un cavalier et son cheval dans un temps aussi court... Bonne chance!

ctreize a écrit:Un cavalier et son cheval dans un temps aussi court... Bonne chance!

Mon collègue quitte Minsk dans moins de trois mois, il va donc falloir que je me bouge…

Surtout si tu peins à l'huile, le temps de séchage étant beaucoup plus long.

Merci à tous pour vos commentaires.

Je suis en train de me demander si je ne vais pas raboter le harnachement existant pour le refaire en feuille de plomb... Mais ça veut dire qu'il va encore falloir poncer...

Et je ne vais pas tarder à m'arracher les cheveux pour la tête du canasson qui ne s'ajuste pas franchement bien non plus...

Raaaaa !!!!!

ouai,pas facile .... 

Salut Jean-Louis,
Permets que je te donne l'avis d'un "napoléonien" comme tu sais.
Je confirme tout à fait l'authenticité de cette tenue. Lors de la retraite,
par les circonstances que tu as fort justement rappelées, l'Empereur, qu'il soit à cheval
ou dans son traîneau, portait bien une toque de fourrure et un manteau entièrement fourré
qui n'avait rien à voir avec la redingote grise habituelle, trop légère pour ces grands froids. 
Ce qui a été appelé la bataille de la Bérézina dans le titre a été, en fait, une série d'engagements
contre les Russes qui attaquaient de tous côtés, commandés par l'Amiral Tchitchagof, Wittgenstein,
Platow et ses Cosaques qui naviguaient entre les armées et enfin Koutousof qui talonnait la Grande 
Armée avec 80.000 hommes et 400 canons. Napoléon, qui ne rassemblait plus que moins de 50.000
hommes, réussit avec ses lieutenants à repousser Tchitchagof par ruse et Wittgenstein par tactique,
permettant à Eblé et ses héroïques pontonniers de construire les deux célèbres ponts lancés
avec les moyens du bord. Koutousof, arrivé avec retard, fut défait à son avant-garde et dut reculer
à son tour. La traversée de l'Armée s'est faite avec les drames que l'on sait et une augmentation
des pertes en conséquence. Tous les traînards qui avaient refusé de passer les ponts de nuit, furent
abandonnés lorsque Eblé, sur ordre de l'Empereur, mit le feu aux ponts. Comme les blessés, ils
furent massacrés par les cosaques. 
Sur la rive ouest, ce n'était pas fini. Tchitchagof avait passé la Bérézina en aval (le sud) des ponts 
et revenait attaquer l'Armée, soutenu, au nord et sur la même rive, par Wittgenstein revenu lui aussi.
L'Empereur avait eu deux jours pour réorganiser tant bien que mal ses maigres effectifs de rescapés
morts de froid et de faim. C'est avec ces braves qu'une nouvelle fois,  il réussit à repousser les 
deux armées ennemies et à s'ouvrir la route de l'Ouest.
Il arriva le 5 décembre à Smorgonyi où il rassembla ses lieutenants, leur passa ses consignes 
pour la retraite et le retour jusqu'au Niémen et au-delà puis sauta dans son traîneau et, escorté par 
un demi escadron de lanciers polonais, prit la route du Grand Duché de Varsovie, la Prusse, 
l'Allemagne et la France où il arriva, le 19 décembre 1812, aux Tuileries.
Ce fut le début des trois mois prodigieux pendant lesquels, avec une activité forcenée, il reconstitua
une armée (celle des Marie-Louise notamment), une artillerie (900 canons avaient été perdus) mais,
malgré la mobilisation de tous les haras de l'Empire et les achats à prix d'or de chevaux, il ne put
reconstituer que moins de la moitié de sa cavalerie et un peu plus de la moitié de ses attelages du train
d'artillerie. 200.000 chevaux avaient été perdus en Russie, dès le franchissement du Niémen à l'aller. 
Excusez ce résumé vraiment rapide.

Je ne connais pas cette marque de figurines. Encore un inconnu qui pense renverser la table avec une
(ou des ) horreur. Que tu aies du mal à assembler les parties ne m'étonne pas un instant. Cette gravure
me paraît moche. Oui mais, un bon graveur d'expérience se paie très, très cher. Et tous les fabricants
ne peuvent pas se l'offrir. 

Apparemment, le bridage (comprenant les mors à deux anneaux) et le licol sont gravés sur la tête du cheval
mais mais sont moches et incomplets pour ce qui concerne la bride. Refaire un bridage à la française
demanderait trop de boulot et surtout de temps que tu n'as pas. La longe (du locol) est enroulée 
sur elle-même et plaquée contre le licol. Elle n'est pas tenue en main par le cavalier. 

En ce qui concerne les rênes - une par anneau de mors - je te conseille non pas le plomb, certainement
trop épais, mais la feuille d'étain de 12 centièmes d'épaisseur. Tu la découpes avec un réglet et ton 
meilleur cutter. Tu découpes ainsi des bandes ruban de 2 millimètres de large grand maxi et tu seras 
pile poil dans l'échelle. Autre avantage, l'étain, qui se colle à la cyano après un petit coup très léger
de toile émeri sur quelques millimètres, prend et conserve toutes les formes que tu lui donneras, 
que ce soit le relâché, le plaqué sur l'encolure, etc.

Si un jour, sait-on, tu as envie de faire un beau Napo, je te conseille vivement celui de Bruno Leibovitz, 
chez Metal Modèles maintenant Casa de la Maket en Suisse. Avec la qualité Metal Modèles bien connue,
c'est de loin, le plus beau, le plus réussi et il est même ressemblant à l'imagerie conventionnelle. 
De mon point de vue, on n'a jamais fait mieux. 

Bon courage pour ton ponçage et amicalement à toi.
Armand

Bonjour Armand et merci à toi de nous avoir retracé ce pan d'Histoire. Je dois avouer que je n'ai pas eu le courage de m'attaquer à un résumé de cette série de batailles et tu l'as très bien fait, en connaisseur et amateur de la période.

Je retiens également tes conseils sur les brides et les rênes.

A très bientôt !

Oh intéressant, très intéressant, j'en suis

Les récits de vétérans sur la Bérézina sont passionnants, j'en ai quelques uns., une vraie saga !

Pour la gravure, comme le dit Track-teur, tu vas en baver, mais persiste, car acheter une Métals Modeles  au prix fort, et la rater, c'est pire !
Sur ta figurine tu fais tes gammes.

Mais Track-teur a raison, les gravures de Leibovitz sont renommées,  j'ai eu la chance de le voir peindre il y a quelques années devant moi, presque que pour moi et Eric MORATI...c'était rarissime parait-il....?!

Allez courage...

Il irait parfaitement bien avec un Maréchal Ney présenté dans cette rubrique il y a un ou deux ans…

Bonjour 

Un sujet très intéressant, la peinture des chevaux est un réel plaisir, elle commence toujours par une petite recherche sur les robes, quant à la peinture à l'huile elle permet des dégradés subtiles, surtout à cette échelle.

Pour combler les défauts j'emploi du magic sculp un produit très onctueux qui ce travaille à l'eau.

Bon courage à vous.