Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
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Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Salut à tous,
Mes deux dernières vieilleries (N° 7 et 8 en 1995) se rapportent à une catégorie relativement délaissée du personnel de l'Armée parce pauvrement habillée et, en principe, éloignée de la bataille, donc jamais sous le regard impérial, je veux parler des ouvriers d'artillerie. Leur rôle consistait à réparer la casse du matériel roulant (il y avait de quoi faire !) ou procéder à la réfection partielle ou totale des pièces d'artillerie de campagne de tous calibres et à en assurer la maintenance. Ils étaient militarisés en ce sens qu'ils portaient un uniforme, avaient une hiérarchie en tous points conforme à celle de l'Artillerie active mais aussi parce qu'ils connaissaient parfaitement les armes dans la mesure où c'était dans leurs rangs que se trouvaient les meilleurs armuriers de l'époque. Organisés en bataillons, ils flanquaient les régiments d'artillerie par compagnies entières. Leur uniforme était ni plus ni moins que celui de l'artillerie, à la française, dans toute sa simplicité, sa sobriété, je dirais même son austérité.
Pour ce qui était du professionnalisme, on trouvait là, sur le plan de l'habileté et du savoir-faire, la crème des ouvriers pro de l'époque, non seulement en France mais partout ailleurs : en dehors des armuriers ô combien précieux, véritable aristocratie avec les forgerons, on comptait des charrons, des charpentiers, des menuisiers, des cordiers, des serruriers (au sens métallier du terme), des corroyeurs, des selliers, des bourreliers, des bottiers, des toiliers, tout un lot de métiers capables de travailler des matières premières trouvées sur place quand la pénurie des charrois les privait de fournitures venues de métropole.
Dans les arsenaux, les ouvriers militaires de la Marine portaient à un niveau encore supérieur cette excellence.
Passant en revue les places maritimes, un jour l'Empereur s'adresse à un ouvrier forgeron qui venait de façonner une pièce et qui la reposait encore rouge dans un seau de sable. Interrogeant un officier d'artillerie de marine qui l'accompagnait, il demanda: "Que savent donc faire vos hommes?"
-Absolument tout, Sire!
-Comment cela, tout?
-Depuis le grand mât d'un vaisseau, l'étambot et la barre, depuis l'ancre jusqu'à la plus simple drisse, depuis la hune, les vergues, les palans et les plus gros affûts jusqu'au plus simple clou.
Etonnement impérial.
-Des clous?
-Oui, Sire, tous forgés un par un, du plus petit au plus gros.
Rien n'étonnait Napoléon. Ce jour-là, cependant, il le fut et, impressionné, il tourna les talons.
Pour ceux que cela intéresse, ma femme, qui se pique de généalogie, est remontée dans le temps jusqu'à Henri III. Dans sa branche maternelle, elle a retrouvé huit générations de maîtres cloutiers. C'était donc bien un métier. Les clous et leur tête étaient de section carrée et forgé un à un. Nous n'avons pas pu savoir quelle était la production journalière. Et pourtant, ils en vivaient.
Leur organisation militaire était instituée non pour aller au feu sur la Ligne mais tout simplement pour défendre leurs dépôts, leurs camps ou parcs et leurs convois, leurs déplacements nécessitant de lourds charrois pour leur matériel. Ils ne suivaient les déplacements de l'Armée que lentement et souvent le Train leur fournissait des bœufs pour libérer des chevaux d'attelage. Leur présence en tout terrain n'avait pour but, après la bataille, que de ramasser ce qui pouvait être réutilisé. Ils faisaient pleinement partie du parc d'artillerie, en campagne comme en garnison, mais, alors que les combattants étaient au repos, leurs ateliers étaient en pleine activité. Débrouillards, parce plus confortablement installés que les autres, leurs bivouacs étaient enviés par le reste de la troupe, même de la Garde.
C'est ce que j'ai voulu représenter par ma vieillerie n°7 (2 photos toutes simples essentiellement de matériel à un personnage) et n°8, un bivouac.
Ouvrier d'artillerie devant un canon de campagne de 8, son avant-train à timon claveté portant le coffret d'affût, et un coffre de forgeron.
Rien de plus basique que cette vignette. L'homme a en main un levier de force. Pantalon de toile blanche ou bise par dessus des guêtres grises, gilet de travail, bonnet de police.
Passons au bivouac. En fin de journée, deux forgerons en discussion avec un ouvrier revenant de son tour de garde et débarrassé de son fusil à l'armurerie. Il a posé ses brêlages sur la petite table passablement usée.
Vue d'ensemble de l'atelier et du bivouac, les deux s'interpénétrant facilement comme souvent en campagne.
Les personnages en tenue de travail
Le factionnaire : "redonne-moi donc de cet excellent bourgogne, où l'as-tu chipé celui-là?..."
Vue de dessus du bivouac.
Vue de dessus du bivouac atelier dans l'autre sens.
L'établi de forgeron. Rien plus simple: un piétement de bois brut, une forte planche ferrée aux deux bouts pour éviter les refentes et les éclatements.
Le même de plus près avec les outils courants: marteaux, masses, massettes, marteaux à décarboner, pinces multiples, burins à forer, burins à couper, ferrures diverses...
Les plaques de fer rivetées comportant des chevilles-bitonnieaux sont des plaques à cintrer ou couder à l'angle voulu les fers portés au rouge.
La forge sur tréteaux (avant-train dételé). Notons le soufflet de cuir neuf, objet de tous les soins des forgerons bâché la nuit et par temps de pluie en raison de son coût élevé.
Arrière de la forge avec le coffret à outils.
Idem, de côté avec des roues neuves à cercler et le portique de levage qui, moins grand et plus simple que la chèvre, permettait avec un palan de lever des charges peu pondéreuses et à faible hauteur. Plus fragile que le cerclage "civil" fait d'une bande entière continue, le cerclage "militaire" était fabriqué par segments cloutés. Le remplacement pouvait se faire en quelques minutes alors qu'un cerclage complet nécessitait un feu circulaire pour la chauffe en dilatation et la pose en place sur cales, opération qui peut prendre une demi journée au moins en tenant compte du refroidissement et de la correction éventuelle évitant le gauchissement par cales mal réglées.
Sujet de nature morte: le shako avec plumet (en tenue de faction), briquet et baïonnette, la giberne, une lampe et l'indispensable tonnelet que les artilleurs tiennent en permanence jalousement garni.
La forge côté intérieur avec les outils, l'enclume et un levier de force
Le portique en trépied sous un autre angle, l'enclume, le levier, le coffret à outils.
Les trois compères de plus près.
Le portique et ses chaînes.
Vue de dessus. Outils divers en coffret, caisse à charbon, fers en rab pour les maréchaux ferrants démunis, enclume, frettes de moyeux, ferrures diverses...
La marmite au dessus des braises. Quoi de mieux pour tenir le fricot au chaud. Quand je vous dis que ces gars-là faisaient des envieux...
Une boule de pain avec la vaisselle en étain, s'il vous plaît.
Un dernier coup d'œil avant de partir...
C'est tout, jeunes gens. Je m'étais un peu plus appliqué qu' à mes tout débuts et, comme d'hab, il y a du scratch.
A+
Armand dit track...
Mes deux dernières vieilleries (N° 7 et 8 en 1995) se rapportent à une catégorie relativement délaissée du personnel de l'Armée parce pauvrement habillée et, en principe, éloignée de la bataille, donc jamais sous le regard impérial, je veux parler des ouvriers d'artillerie. Leur rôle consistait à réparer la casse du matériel roulant (il y avait de quoi faire !) ou procéder à la réfection partielle ou totale des pièces d'artillerie de campagne de tous calibres et à en assurer la maintenance. Ils étaient militarisés en ce sens qu'ils portaient un uniforme, avaient une hiérarchie en tous points conforme à celle de l'Artillerie active mais aussi parce qu'ils connaissaient parfaitement les armes dans la mesure où c'était dans leurs rangs que se trouvaient les meilleurs armuriers de l'époque. Organisés en bataillons, ils flanquaient les régiments d'artillerie par compagnies entières. Leur uniforme était ni plus ni moins que celui de l'artillerie, à la française, dans toute sa simplicité, sa sobriété, je dirais même son austérité.
Pour ce qui était du professionnalisme, on trouvait là, sur le plan de l'habileté et du savoir-faire, la crème des ouvriers pro de l'époque, non seulement en France mais partout ailleurs : en dehors des armuriers ô combien précieux, véritable aristocratie avec les forgerons, on comptait des charrons, des charpentiers, des menuisiers, des cordiers, des serruriers (au sens métallier du terme), des corroyeurs, des selliers, des bourreliers, des bottiers, des toiliers, tout un lot de métiers capables de travailler des matières premières trouvées sur place quand la pénurie des charrois les privait de fournitures venues de métropole.
Dans les arsenaux, les ouvriers militaires de la Marine portaient à un niveau encore supérieur cette excellence.
Passant en revue les places maritimes, un jour l'Empereur s'adresse à un ouvrier forgeron qui venait de façonner une pièce et qui la reposait encore rouge dans un seau de sable. Interrogeant un officier d'artillerie de marine qui l'accompagnait, il demanda: "Que savent donc faire vos hommes?"
-Absolument tout, Sire!
-Comment cela, tout?
-Depuis le grand mât d'un vaisseau, l'étambot et la barre, depuis l'ancre jusqu'à la plus simple drisse, depuis la hune, les vergues, les palans et les plus gros affûts jusqu'au plus simple clou.
Etonnement impérial.
-Des clous?
-Oui, Sire, tous forgés un par un, du plus petit au plus gros.
Rien n'étonnait Napoléon. Ce jour-là, cependant, il le fut et, impressionné, il tourna les talons.
Pour ceux que cela intéresse, ma femme, qui se pique de généalogie, est remontée dans le temps jusqu'à Henri III. Dans sa branche maternelle, elle a retrouvé huit générations de maîtres cloutiers. C'était donc bien un métier. Les clous et leur tête étaient de section carrée et forgé un à un. Nous n'avons pas pu savoir quelle était la production journalière. Et pourtant, ils en vivaient.
Leur organisation militaire était instituée non pour aller au feu sur la Ligne mais tout simplement pour défendre leurs dépôts, leurs camps ou parcs et leurs convois, leurs déplacements nécessitant de lourds charrois pour leur matériel. Ils ne suivaient les déplacements de l'Armée que lentement et souvent le Train leur fournissait des bœufs pour libérer des chevaux d'attelage. Leur présence en tout terrain n'avait pour but, après la bataille, que de ramasser ce qui pouvait être réutilisé. Ils faisaient pleinement partie du parc d'artillerie, en campagne comme en garnison, mais, alors que les combattants étaient au repos, leurs ateliers étaient en pleine activité. Débrouillards, parce plus confortablement installés que les autres, leurs bivouacs étaient enviés par le reste de la troupe, même de la Garde.
C'est ce que j'ai voulu représenter par ma vieillerie n°7 (2 photos toutes simples essentiellement de matériel à un personnage) et n°8, un bivouac.
Ouvrier d'artillerie devant un canon de campagne de 8, son avant-train à timon claveté portant le coffret d'affût, et un coffre de forgeron.
Rien de plus basique que cette vignette. L'homme a en main un levier de force. Pantalon de toile blanche ou bise par dessus des guêtres grises, gilet de travail, bonnet de police.
Passons au bivouac. En fin de journée, deux forgerons en discussion avec un ouvrier revenant de son tour de garde et débarrassé de son fusil à l'armurerie. Il a posé ses brêlages sur la petite table passablement usée.
Vue d'ensemble de l'atelier et du bivouac, les deux s'interpénétrant facilement comme souvent en campagne.
Les personnages en tenue de travail
Le factionnaire : "redonne-moi donc de cet excellent bourgogne, où l'as-tu chipé celui-là?..."
Vue de dessus du bivouac.
Vue de dessus du bivouac atelier dans l'autre sens.
L'établi de forgeron. Rien plus simple: un piétement de bois brut, une forte planche ferrée aux deux bouts pour éviter les refentes et les éclatements.
Le même de plus près avec les outils courants: marteaux, masses, massettes, marteaux à décarboner, pinces multiples, burins à forer, burins à couper, ferrures diverses...
Les plaques de fer rivetées comportant des chevilles-bitonnieaux sont des plaques à cintrer ou couder à l'angle voulu les fers portés au rouge.
La forge sur tréteaux (avant-train dételé). Notons le soufflet de cuir neuf, objet de tous les soins des forgerons bâché la nuit et par temps de pluie en raison de son coût élevé.
Arrière de la forge avec le coffret à outils.
Idem, de côté avec des roues neuves à cercler et le portique de levage qui, moins grand et plus simple que la chèvre, permettait avec un palan de lever des charges peu pondéreuses et à faible hauteur. Plus fragile que le cerclage "civil" fait d'une bande entière continue, le cerclage "militaire" était fabriqué par segments cloutés. Le remplacement pouvait se faire en quelques minutes alors qu'un cerclage complet nécessitait un feu circulaire pour la chauffe en dilatation et la pose en place sur cales, opération qui peut prendre une demi journée au moins en tenant compte du refroidissement et de la correction éventuelle évitant le gauchissement par cales mal réglées.
Sujet de nature morte: le shako avec plumet (en tenue de faction), briquet et baïonnette, la giberne, une lampe et l'indispensable tonnelet que les artilleurs tiennent en permanence jalousement garni.
La forge côté intérieur avec les outils, l'enclume et un levier de force
Le portique en trépied sous un autre angle, l'enclume, le levier, le coffret à outils.
Les trois compères de plus près.
Le portique et ses chaînes.
Vue de dessus. Outils divers en coffret, caisse à charbon, fers en rab pour les maréchaux ferrants démunis, enclume, frettes de moyeux, ferrures diverses...
La marmite au dessus des braises. Quoi de mieux pour tenir le fricot au chaud. Quand je vous dis que ces gars-là faisaient des envieux...
Une boule de pain avec la vaisselle en étain, s'il vous plaît.
Un dernier coup d'œil avant de partir...
C'est tout, jeunes gens. Je m'étais un peu plus appliqué qu' à mes tout débuts et, comme d'hab, il y a du scratch.
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Armand dit track...
track-teur- Lieutenant
- Nombre de messages : 2206
Age : 86
Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
très beau travaille j'aime beaucou
korn a dead- Commandant
- Nombre de messages : 6968
Age : 57
Localisation : isére
Humeur : paisible et sage
Date d'inscription : 30/06/2013
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Une forge de campagne avec tout son matos pour bien travailler, s'il vous plait pour tous les détails ..
..et en plus la leçon d'histoire du dimanche soir Armand, c'est toujours aussi beau et instructif.
..et en plus la leçon d'histoire du dimanche soir Armand, c'est toujours aussi beau et instructif.
7IVAN- Sous-Lieutenant
- Nombre de messages : 1516
Age : 54
Localisation : ..dans le centre...
Humeur : Une fois oui, une fois non..
Date d'inscription : 04/05/2013
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Absolument magnifique dans tous ses éléments ce diorama, même,le pain est superbement reproduit, et la forge, quelle beauté ! Merci pour ces photos magnifiques Armand.
Concernant le Gribeauval de livres, je pensais que la livrée était plus verte que cela, j'ai cru à une pièce anglaise au premier regard
Concernant le Gribeauval de livres, je pensais que la livrée était plus verte que cela, j'ai cru à une pièce anglaise au premier regard
Sgt Pepper- Colonel
- Nombre de messages : 23276
Age : 54
Localisation : CHARTRES
Humeur : Des fois quand ça va pas...Ca va pas
Ma Photo : Sgt AKA Olivier
Date d'inscription : 14/05/2012
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Là nous sommes tombés dans le sublime ...... Je reve , je bave , je fantasme de réaliser une scène comme celle-ci ...... un jour
charlymic3- Sergent
- Nombre de messages : 667
Age : 56
Localisation : orleans
Date d'inscription : 11/02/2015
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Comme d'habitude :
Wallace101- Colonel
- Nombre de messages : 19846
Age : 50
Localisation : Belgique
Humeur : Suivant la météo...
Ma Photo : "Tant que nous respirons, nous combattrons. Tant que nous combattrons, nous vaincrons. Nul ne survivra à notre courroux."
Date d'inscription : 06/01/2014
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Merci, les gars, merci,
n'en jetez plus, c'est trop! J'ai voulu mettre à l'honneur des ouvriers-soldats de second rang
mais ô combien utiles et vous, vous les sublimez par vos appréciations élogieuses.
Entre nous, ces braves qu'on ne regardait jamais, méritent bien qu'on les sorte de l'ombre ou de l'arrière-plan.
Et leurs outils, la technologie de l'époque, dans leur simplicité, me laissent toujours pantois quand j'ai en main une des armes de cette époque
que, maintenant, on peut considérer come des bijoux.
Sgt Pepper, merci pour ta remarque mais la tonalité de fond du matériel d'artillerie roulant français du temps a toujours été le vert. En neuf, la peinture des bois était ni plus ni moins que l'Olive drab le plus clair que nous connaissons actuellement sur nos maquettes US. Il va de soi que cette peinture, par tous les temps et tous les chemins, était vite ternie et éclaircie. Ici, j'ai représenté une pièce passablement trimballée qui a gardé encore un peu de boue dans les veines du bois, même brossées, et beaucoup de poussière qui ne s'en va jamais.
Les pièces et le matériel anglais étaient peints en gris moyen.
Merci encore.
Voilà, la série des vieilleries est maintenant terminée. Je poursuivrai encore avec quelques posts sur les figurines de ma femme.
Mais je ne vous oublierai pas quand même car, ces braves ouvriers, vous les retrouverez bientôt dans ce que je considère
comme mon grand œuvre (grand, au moins, par ses dimensions).
Encore merci à tous et bonne semaine.
A+
Armand
n'en jetez plus, c'est trop! J'ai voulu mettre à l'honneur des ouvriers-soldats de second rang
mais ô combien utiles et vous, vous les sublimez par vos appréciations élogieuses.
Entre nous, ces braves qu'on ne regardait jamais, méritent bien qu'on les sorte de l'ombre ou de l'arrière-plan.
Et leurs outils, la technologie de l'époque, dans leur simplicité, me laissent toujours pantois quand j'ai en main une des armes de cette époque
que, maintenant, on peut considérer come des bijoux.
Sgt Pepper, merci pour ta remarque mais la tonalité de fond du matériel d'artillerie roulant français du temps a toujours été le vert. En neuf, la peinture des bois était ni plus ni moins que l'Olive drab le plus clair que nous connaissons actuellement sur nos maquettes US. Il va de soi que cette peinture, par tous les temps et tous les chemins, était vite ternie et éclaircie. Ici, j'ai représenté une pièce passablement trimballée qui a gardé encore un peu de boue dans les veines du bois, même brossées, et beaucoup de poussière qui ne s'en va jamais.
Les pièces et le matériel anglais étaient peints en gris moyen.
Merci encore.
Voilà, la série des vieilleries est maintenant terminée. Je poursuivrai encore avec quelques posts sur les figurines de ma femme.
Mais je ne vous oublierai pas quand même car, ces braves ouvriers, vous les retrouverez bientôt dans ce que je considère
comme mon grand œuvre (grand, au moins, par ses dimensions).
Encore merci à tous et bonne semaine.
A+
Armand
track-teur- Lieutenant
- Nombre de messages : 2206
Age : 86
Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
C'est superbe! j'adore les saynètes de ce genre
Invité- Invité
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Ce vert délavé est très convaincant...
Sgt Pepper- Colonel
- Nombre de messages : 23276
Age : 54
Localisation : CHARTRES
Humeur : Des fois quand ça va pas...Ca va pas
Ma Photo : Sgt AKA Olivier
Date d'inscription : 14/05/2012
kurgan- Colonel
- Nombre de messages : 28718
Age : 59
Localisation : auvergne(63 puy de dome)
Humeur : .........
Date d'inscription : 02/05/2009
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
MAGISTRAL, Le dio, les commentaires, enfin tout quoi.
COUTEAU BRUNO- Aide de Camp
- Nombre de messages : 2677
Age : 59
Localisation : 44340 Bouguenais
Humeur : ça dépend des jours
Date d'inscription : 01/11/2014
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
comme d'habitude, on finit par manquer de mots pour exprimer ce que l'on ressent....
marcelscott- Aide de Camp
- Nombre de messages : 7536
Age : 59
Localisation : moustiers sainte marie
Humeur : Camerone, le 30 avril 1863
Ma Photo : chaque jour une pensée pour nos gars en opex
Date d'inscription : 24/01/2015
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Merci Kurgan, Bruno et Marcelscott.
Vous allez me faire rougir.
Vous n'avez pas tout vu, le meilleur reste à venir.
A+
Armand
Vous allez me faire rougir.
Vous n'avez pas tout vu, le meilleur reste à venir.
A+
Armand
track-teur- Lieutenant
- Nombre de messages : 2206
Age : 86
Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
J'en bave d'avance.
COUTEAU BRUNO- Aide de Camp
- Nombre de messages : 2677
Age : 59
Localisation : 44340 Bouguenais
Humeur : ça dépend des jours
Date d'inscription : 01/11/2014
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
J'aime les histoires autant que les maquettes et ce que tu nous racontes nous plonge dans la réalité de ces indispensables méconnus que ceux de l'arrière ! Bravo pour leur évocation et mille bravos pour la réalisation de ce tableau
soixante17- Major
- Nombre de messages : 1165
Age : 61
Localisation : Melun
Humeur : Bonne, toujours sauf au réveil
Ma Photo :
Date d'inscription : 11/02/2015
Yoyo.le.petaf- Capitaine
- Nombre de messages : 3690
Age : 52
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 17/08/2013
Re: Et les ouvriers, alors! - HISTOREX - 1/32e
Merci Yoyo, Merci soixante17, merci Bruno et merci à toi Zeusolympien que j'avais oublié dans ma
précédente liste.
Demain et mercredi, on nous annonce de la pluie en abondance et des orages dont j'espère qu'ils feront un détour pour nous éviter.
Si c'est calme, je devrais pouvoir commencer de poster le gros bidule que j'ai intitulé "Un truc de ouf!".
Bonne soirée les poteaux.
Armand
précédente liste.
Demain et mercredi, on nous annonce de la pluie en abondance et des orages dont j'espère qu'ils feront un détour pour nous éviter.
Si c'est calme, je devrais pouvoir commencer de poster le gros bidule que j'ai intitulé "Un truc de ouf!".
Bonne soirée les poteaux.
Armand
track-teur- Lieutenant
- Nombre de messages : 2206
Age : 86
Localisation : Côte d'Azur
Humeur : selon la santé, donc parfois sombre
Date d'inscription : 14/08/2014
denis 94- Capitaine
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