Petits avions montés depuis 2014

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Très belle collection, des montages nickel !, bravo
J'adore en particulier les Me262 ...

Choix d'artiste ?
- P51 Blondie : les pneus ont de la poussière dans les rainures, mais pas une trace d'huile ou de poussière aux sorties de pots d'échappement ou des mitrailleuses (et ailes) ?
- C54 : superbe, mais il n'y manque pas un peu de noir de fumée ?
- XB-42 : on ne peut pas plus original !! ... perso, je suis revenu des pneus écrasés car ils se justifient selon mes croyances sur un bombardier chargé et au départ de mission. Pas sur un proto. Je me trompe ?

Prends surtout pas mal mes questions, car tes modèles sont bien mieux faits que ce que je sais faire sur un avion ... je crois qu'en plus les kits d'avions pardonnent moins que du terrestre, mais tes photos même proches, montrent que la peinture est nickel, comme on voit sur le P51 !

Bonsoir à tous,
Je ne suis pas très actif dans le domaine terrestre comme vous pouvez le constater...
Mais ça me reprendra un jour... à en juger par ce qui se trouve sur mes étagères !
Mon Saint-Chamond attend que je veuille bien l'achever... ou plutôt le terminer !


En attendant, la suite de la saga Me 262 avec un avion de présérie, le 12ème exemplaire construit pour être précis.
Voici donc sur le S7 (même s'il arbore un superbe 6 !), le premier de ma série qui ressemble (enfin) à ce que la plupart d'entre vous connaissent !

Le S7, W.Nmr. 130012, ou encore 6 rouge, fit son premier vol le 28 avril 1944. Il fut sérieusement endommagé le 1er juin lorsqu'il dut faire un atterrissage scabreux suite à un incendie moteur : les photos qu'on possède de cet avion ont été prises à cette occasion. Il fut réparé et vola à nouveau les 24 et 28 juin. Il fut ensuite versé au Kommando Schenck, missionné pour mettre en œuvre le 262 comme bombardier rapide et développer les tactiques afférentes, et présumé perdu à Diest en Belgique le 9 septembre 1944 : à cette période, il est certain que l'avion avait reçu en unité un camouflage dont les teintes ne peuvent être déterminées avec certitude.







Je vous rassure, il est moins uniforme en réalité que les photos peuvent le laisser penser, mais je n'aime pas les contrastes trop appuyés...








Spécificité des premiers appareils, le crochet de traction juste au dessus de la roulette de nez... Il sera assez rapidement supprimé afin d'éviter tout dégât sur la (trop) fragile jambe de train !





Je me suis aperçu également que les orifices des canons inférieurs affleuraient au niveau des capots, détail visible, donc modif à faire !





La roulette Academy rend très bien : et toujours le petit crochet...





Les feux de positions sur les ailes ont un plexiglas de grande dimension : ne pas les représenter saute aux yeux !! 
 



Autres spécificités, le pieds de dérive en plexiglas et l'absence des deux ensembles de fusées de signalisation sur le flanc gauche du fuselage.





Pas d'antenne IFF non plus, ce n'est pas un oubli... 




















Les logements de trains sont plutôt biens d'origine et se prêtent fort bien au pignolage : je ne suis pas allé très loin avec celui-ci sur le train auxiliaire, mais on voit qu'on peut ajouter des tuyauteries hydrauliques à peu de frais.








Et une petite dernière pour la route !


Cette maquette Airfix, en dépit de ses quelques défauts et d'ajustages très approximatifs, est d'assez loin la meilleure base à cette échelle pour cet appareil sensationnel. A mon avis, elle précède le moule déjà ancien d'Hasegawa, puis vient celui de Revell.
Quant à celui d'Academy, j'y reviendrais à l'issue du montage du V6, toujours en cours.

Pour ce qui est de la crasse sur un avion, elle ne devient vraiment visible qu'après un service d'une certaine durée, les avions étant bichonnés à l'extrême, un simple dépôt d'insectes sur une voilure suffisant à dégrader les performances. Je possède les photos de chacun des avions que je monte, sauf rarissime exception, et je tente de "coller" à la réalité.
Je constate aussi que le changement d'hébergeur d'images auquel j'ai été contraint a fait disparaitre la majorité des photos de ce post : je vais tâcher d'y remédier...

Bonne fin de semaine à tous !
@+

Bonsoir !
J'ai oublié de vous montrer celui-ci, exhibé à Cholet en octobre 2018, toute honte bue   , à moitié achevé...

Il s'agit donc d'un Messerschmitt Bf 109 G-10, l'alter-ego du 43,  tombé comme lui aux mains de la perfide Albion à Fassberg en mai 1945.

Les photos d'époque le montrent affublé des cocardes du conquérant... mais je n'aime pas les avions prisonniers, alors rideau les cocardes !

















Les photos montrent deux avions très propres en dépit de quelques semaines d'inactivité, quasiment intacts et apparemment peu fatigués en dépit de leur long service puisqu'ils font partie du premier lot de G-10 produit par Messerschmitt à Regensbourg en octobre 1944.

Le bidon de 300 litres est presque obligatoire pour les missions d'interception nocturnes dont les phases d'approche peuvent être longues, infructueuses et répétées.
Ces avions, très semblables, possèdent quelques petites particularités que nous nous sommes efforcés de respecter strictement (un ami a représenté le 43 blanc, légèrement différent).

La maquette Fine Molds est un vrai Lego pourvu qu'on ne commence pas à la charcuter... 
A bientôt !
@+

De belles réalisations. 

Même si la livrée est uniformément grises cela est très beau pour les deux, c'est quelle échelle ?

Merci pour votre intérêt !
Je ne fais que du 1/72ème. Les contraintes sont bien différentes du 1/48ème ou encore du 1/35ème, échelle que vous connaissez bien ici.
Ces avions en RLM 76 sont plutôt rares et ces montages s'enchainent par pur hasard. Le 109 n'était pas prévu mais un camarade a voulu monter son 43 blanc et j'en ai profité pour faire le 44 parallèlement, ce qui en fait deux sur la table en expositions.
Quant aux 262, j'en suis toujours aux prototypes et je n'ai pas vraiment le choix en ce moment, ma série étant plutôt longue... Ça changera bientôt ! Encore que le suivant sera lui aussi dans cette livrée...
@+

Le 262 et le 109 sont des avions particulièrement esthétiques. J'aime beaucoup le profil de requin du 262.

Ces deux derniers appareils que tu nous présentes sont étonnants dans leur livrée gris clair. On a plus l'habitude de les voir dans d'autres teintes. Tu as très bien réussi leur patine légère. Je suis d'accord avec toi; la plupart des avions étaient bichonnés et il fallait vraiment des circonstances exceptionnelles pour qu'on les laisse s'encrasser.

Bonjour,

Et voici le Me 262 V6.
Le Messerschmitt 262 V6 est le premier des dix appareils de pré-série, faisant suite aux cinq prototypes. Il est surtout le premier Me 262 doté d’un train tricycle rétractable et de turboréacteurs Jumo 004 B de 900 kg de poussée pour une masse de 720 kg (ces valeurs étaient toutes deux de 830 kg pour le Jumo 004 A des cinq premiers Me 262). Il effectue son premier vol le 17 octobre 1943.

Pour mémoire, il s'agissait de reproduire ceci :

Google Images



Et voilà...





























Là, il a fallu créer puisque l'intrados de la maquette Academy utilisée ici est totalement lisse...














La famille de ces premiers 262 s'étoffe donc. 
Nous avons de gauche à droite et d'avant en arrière, le V1, le V1 stade II, le V3, le V5, le V6 et enfin un appareil de pré série, le S7, deuxième appareil n'étant pas considéré comme prototype par le RLM. Nous ne sommes pas encore au modèle connu de nous tous mais nous en sommes très proches désormais. Je n'en ai pas totalement terminé avec ces premiers 262 puisque j'envisage de reproduire le V1 en stade III, mais l'absence de photos diffère un peu le chantier.
Les prochains seront des avions de série, mais lesquels ? 



Ce fil n'est pas très chenillé, certes, mais je suis à la disposition de ceux qui voudraient en savoir plus tant sur le sujet que sur les qualités comparées des maquettes utilisées.
@+

très chouette 

Belle série de protos, tu as un truc avec le 262, pas de doute!

C'est sûr tu es LE spécialiste de ce modèle, jolie collection

Bonjour,
Cela fait un bail que je n'ai rien posté ici ! 

J'ai quitté le monde des prototypes du Me 262 pour aborder l'introduction au service opérationnel de cet avion. 


Un peu d'histoire !
Le 26 novembre 1943, Adolf Hitler assiste à Insterbourg à la présentation en vol du V6 ; interrogé sur la capacité d’emport de bombes de l’avion, Willy Messerschmitt déclare péremptoirement que sous quinzaine l’avion emportera deux SC500 ou une SC1000, soit le double de ce qu’il a déclaré à Goering trois semaines plus tôt…
Sur la base de quoi Hitler ordonne la production de cet avion comme bombardier… alors qu’aucun prototype n’a encore subi d’essais en ce sens ! Et personne ne l’en informe… Hitler exige également un compte-rendu tous les 15 jours sur l’avancée des travaux sur les Me 262 et Ar 234, le premier devant être sur son bureau le 15 décembre ! On comprend bien ici que le Führer a le dos large et que le propos de bistrot relatif aux raisons de la mise en service très tardive de cet avion révolutionnaire mérite d'être pour le moins modulé...
Le 9 décembre suivant, création de l’Erprobungs Kommando 262 sous le commandement du Hptm. Werner Thierfelder : cette unité doit évaluer les possibilités opérationnelles de l’appareil et préparer son introduction au sein de la Luftwaffe (le rôle du CEAM en quelque sorte…). Conséquence des ordres du Führer, le V6 fait une démonstration le 20 décembre devant Dietrich Peltz, General der Kampfflieger. Le 5 janvier 1944, le V10 effectue son premier vol et se voit affecté aux essais d’emport de bombes. Le 19 janvier, le Me 262 reçoit la priorité absolue sur tout autre programme d’armement.
Le 1 mars 1944 est créé le Jägerstab, organisme chargé d’optimiser la production des avions de chasse, placé sous la direction de Speer, Milch et Saur. Sous cet euphémisme se cache la mise à contribution sans limites de la main d’œuvre concentrationnaire (semaine de 72 heures).
L’EKdo 262 ne reçoit son premier avion, le V8, que le 19 avril 1944, soit plus de quatre mois après sa création.

Mi-mai 1944, le I./KG 51 est retiré des opérations à l’Ouest pour conversion du Me 410 au Me 262. L’Einsatzkommando Schenck créé le 20 mai est chargé de la mise au point des procédures opérationnelles et commence son entrainement à Lechfeld le 20 juin 1944, ses 12 premiers nouveaux pilotes n’arrivant que le 10 juillet. Déployé le 17 juillet à Châteaudun avec 9 appareils, il n’y exécutera aucune mission de combat. Transfert à Etampes le 12 août, puis à Creil le 15 et Juvincourt le 19 en raison de la rapidité de l’avance des Alliés. Premières sorties opérationnelles depuis Juvincourt le 25 août : dès le début, les conteneurs AB sont utilisés autant que les bombes SC, y compris des SC 500, la charge offensive étant strictement limitée à 500 kg. Repli vers Volkel le 28, puis Chièvres, et retour à Volkel le 30 août. Dissolution au sein du KG 51 fin octobre (dernière mission le 25).

Quant à l’EKdo 262, son chef se tue accidentellement le 18 juillet, probablement suite à défaillance mécanique – Thierfelder pût évacuer son avion, mais trop bas pour que son parachute puisse s’ouvrir correctement. Horst Geyer, chargé du développement des armements spéciaux contre les bombardiers, lui succède le 5 août.
La chronologie donnée ci-dessus a son importance et permet d'apprécier l'effort fourni dans ce programme par la Luftwaffe.

Je poursuis donc la série avec un avion de l'EKdo 262 sur une base Airfix, et d'un appareil du Kommando Schenck sur base Academy : ce choix s'impose par un détail particulier propre aux canopées du Kdo Schenck qui, je pense, ne me permettra pas de présenter cet avion verrière ouverte comme je l'avais envisagé auparavant, avec un tableau de bord Yahu adapté à la maquette Airfix...  Je fais donc le choix inverse. 
Ces deux maquettes ont été commencées fin novembre 2019 et terminées pour Airfix en décembre 2020 et pour Academy en janvier 2021.

Commençons avec le 2 blanc de L'EKdo 262 en août 1944 :





















Cette maquette Airfix est presque montée "from the box" : presque car le tableau de bord vient de Yahu et la roue avant est une pièce Academy, celle d'Airfix étant une abomination. La séparation des slats se fait assez facilement, mais leur installation correcte est un bazar sans nom et je ne m'y recollerai pas.

On poursuit avec le F noir du Kommando Schenck :

Le nez de cette maquette Academy provient de MPM, donc rien d'étonnant si vous n'y remarquez rien de fondamentalement anormal au niveau des formes... Ceci dit, cette greffe a consommé un temps déraisonnable et a contribué à me faire regarder ce travail d'un peu loin durant printemps et été 2020 : je ne pense pas reproduire cet exercice, l'emploi de la bâtarde sera bien moins chronophage.

























Une petite en noir et blanc pour changer, angle de vue proche d'un cliché connu :



Petites photos de groupe...







Petite vue sur le Schwalbodrome qui commence à bien se remplir...



Voilà.
Les deux avions sont relativement propres, les photos ayant été prises entre fin juin et début septembre 1944, période sèche comme chacun sait ici. Le F vit sa brève existence s'achever le 19 juillet à Lechfeld sous les bombes américaines (cet avion n'a pas été déployé en France) tandis que le 170071 survivra aux hostilités pour finir sous le chalumeau d'un ferrailleur comme tant d'autres.

Ces deux Messerschmitt ont été accompagnés par ceci :





Ce produit chinois est de belle qualité et, à mon avis, la meilleure base pour obtenir un joli Kettenkrad à cette échelle.

En parallèle, j'ai monté d'autres bricoles volantes :

Un bombardier anglais, le premier, il en faut bien un, un Armstrong Whitworth Whitley Mk.V, avion bizarroïde sous bien des aspects, mais qui ne manque pas de charme au final.
Le N1380 - DY.R - du Squadron 102, illustré avec cette maquette, est réputé avoir largué les premières bombes anglaises sur le territoire allemand : il  fut perdu en opération lors d’un bombardement de ponts sur l’Oise le 20 mai 1940.












Et enfin un Westland Lysander Mk.III SD de Dora Wings, maquette commercialisée au printemps 2020 :



Destinée à un ami, j'en ai pris peu de photos.

Le boulot continue et d'autres boites sont ouvertes sur le bureau, mais pas de matériel terrestre pour l'instant, mais quelque chose me dit que ça ne saurait durer ! 
@+

De bien belles pièces

Tu as une galerie de qualité. Que ce soit les avions allemands ou les alliés 

Encore une fois, c'est avec un réel plaisir que je lis tes publications. Que ce soit la qualité du montage et de la peinture ou l'intéressant exposé qui accompagne tes photos, c'est un régal.

C'est une excellente idée de se concentrer sur un ou deux sujets particuliers. J'attends la suite avec impatience.

Je suis vraiment très très impressionné par tes montage, la propreté et la précision des modèles, la netteté de la peintureet le détail historique qui accompagne l'ensemble.
Vraiment un travail très très agréable à suivre!  

Au passage, un choix qui m'intéresse : tu as fait le choix de traiter le camouflage des 262 en deux tons de gris, alors que quand je m'intéressais à ces avions, tout le monde les voyait en vert et braunviolett. L'analyse que l'on en a a peut-être changé.

Impatient de voir d'autres de tes modèles!

Comment regretter une inscription à Small Tracks après un tel exposé ?

Ça pour de la spécialisation, c'est de la spécialisation... Superbes réalisations. Plus le côté historique, très intéressant.
J'envisage par la suite de monter le Lysander, avion qui me plaît beaucoup.
As tu rencontré des problèmes particuliers lors de son montage ?

Belle collection de chalumeaux  , bel maitrîse du sujet : Me 262 

de bien jolis modèles!!