Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
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Small Tracks 3.0 :: Small Figs :: Taille moyenne (du 1/35ème au 65 mm) :: Galerie des Figurines terminées
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Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Le mot "vieilleries" ayant déjà été utilisé dans cette toute nouvelle rubrique, j'ai donné à ce post tout simplement le titre de cette plaquette. Pourtant, pour une vieillerie, c'en est une. Elle remonte à 1977. Ce fut ma première et j'avais exactement onze mois de figurines derrière moi. Elle met en scène des gendarmes ramenant à son corps un déserteur devant un artilleur et des tringlots de la Garde.
La scène se passe en Prusse orientale, en juin 1807, quelques jours avant la bataille de Friedland.
Je ne dirai pas œuvre mais simplement travail de débutant, c'est farci d'erreurs dont deux très grosses. Essayez de les trouver...
Place aux photos.
Maintenant, si vous voulez exercer cette perspicacité...
Je vous souhaite une bonne fête des Pères.
Track-teur
La scène se passe en Prusse orientale, en juin 1807, quelques jours avant la bataille de Friedland.
Je ne dirai pas œuvre mais simplement travail de débutant, c'est farci d'erreurs dont deux très grosses. Essayez de les trouver...
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Sympa cette scénette. Pour les erreurs, trop fatigué pour chercher... Ah si,j'en vois deux: les deux gendarmes n'ont pas le nez rouge et ils ont 2 chevaux au lieu d'une 4L !
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Jean-Louis "fgeiu"
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Un sujet peu commun.
Pour ce qui est des erreurs, si elles sont d'ordre historiques, je ne pourrai les trouver d'aucune façon.
Par contre, je vois deux maladresses de mise en scène qui n'affectent pas réellement la qualité du travail en soit: les bûches empilées ainsi ne tiendraient pas très longtemps. Il aurait été bien de voir un des personnages en chemise puisqu'une veste est accrochée à la clôture. Mais ce n'est que pour titiller
Pour ce qui est des erreurs, si elles sont d'ordre historiques, je ne pourrai les trouver d'aucune façon.
Par contre, je vois deux maladresses de mise en scène qui n'affectent pas réellement la qualité du travail en soit: les bûches empilées ainsi ne tiendraient pas très longtemps. Il aurait été bien de voir un des personnages en chemise puisqu'une veste est accrochée à la clôture. Mais ce n'est que pour titiller
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
"La veste accrochée à la clôture" c'est une pelisse qui doit appartenir à l'homme en dolman avec sa belle ceinture bicolore
Aussi non, je trouve cette scénette très réussie, même avec toutes les erreurs
Aussi non, je trouve cette scénette très réussie, même avec toutes les erreurs
7IVAN- Sous-Lieutenant
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Alors, ce ne sont pas des erreurs mais des "bricoles" que je trouve un peu illogiques... je dirais :
- carabine de selle avec le canon vers le haut : hérésie pour plusieurs raisons : accumulation de "merdouilles" dans le canon, temps de mise en œuvre rallongé...
- chapeau sur la tête du prisonnier : il me parait difficilement concevable qu'un déserteur ait fuit avec un truc aussi visible et se soit rendu dans de telles conditions que le bitos ait puis suivre...
- les buches comme l'a dit Steeve...
- Après, mais après tout pourquoi pas, il me parait étrange de voir les gendarmes en grande tenue, avec fourragère, pour arrêter un fugitif...
Mais comme je ter l'ai écrit par ailleurs c'est une très belle scénette.
- carabine de selle avec le canon vers le haut : hérésie pour plusieurs raisons : accumulation de "merdouilles" dans le canon, temps de mise en œuvre rallongé...
- chapeau sur la tête du prisonnier : il me parait difficilement concevable qu'un déserteur ait fuit avec un truc aussi visible et se soit rendu dans de telles conditions que le bitos ait puis suivre...
- les buches comme l'a dit Steeve...
- Après, mais après tout pourquoi pas, il me parait étrange de voir les gendarmes en grande tenue, avec fourragère, pour arrêter un fugitif...
Mais comme je ter l'ai écrit par ailleurs c'est une très belle scénette.
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Chris
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"Omnia si perdas, famam servare memento"
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Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Merci à vous d'avoir pris la peine de chercher, merci de vos appréciations et bravo.
Bravo parce que, même si vous n'avez pas trouvé les deux erreurs fondamentales (voir après), à des degrés divers, vous avez signalé ce qu'on peut appeler erreurs, si l'on juge sévèrement (je rappelle qu'il s'agissait d'un travail de débutant sans doc, avec juste la notice de montage du fabricant).
Les deux grandes erreurs sont d'ordre historique (Jerry Can tu es tout excusé):
1- Là, je vous excuse bien volontiers parce que les photos ne sont pas assez nettes et on distingue mal les numéros cousus sur l'habit. Le fuyard est certes un fantassin mais il appartenait au 38e de Ligne (appellation réglementaire pour un régiment d'Infanterie au que l'Infanterie Légère).
Vu en face, de dos, , les basques de l'habit ont chacune 2 retroussis. Sur la basque de gauche, le premier retroussis porte le n°3 et le second le n°8. Idem et dans le même ordre pour la basque de droite. Ce sont des chiffres de laine rouge cousus sur fond blanc, en principe très lisibles. Là où le bât blesse, c'est qu'à cette époque (juin 1807), le 38e de Ligne n'était pas en Prusse Orientale mais à Saint-Domingue où il avait perdu la moitié de son effectif - officiers inclus - par suite de fièvres et de maladies tropicales contre lesquelles la médecine du temps était nulle. J'ai pris de nouvelles photos pour vous montrer.
C'est assez difficile à lire sur photo, vous m'en excuserez.
2 - Les trois personnages dans l'enclos sont: le premier cavalier qui montre la voie est un homme du train d'artillerie de la Garde. C'est un accompagnateur vu qu'il est armé d'un fusil. Son compère, démonté, qui tient un fouet à la main est un conducteur d'attelages. Il n'a qu'un briquet. Le troisième est un artilleur à cheval de la Garde et c'est son cheval qui est derrière le premier. Si la tenue de l'artilleur est à peu près exacte, celle des deux autres est totalement anachronique car, cette tenue (dérivée de la hongroise), ils ne l'auront qu'en 1809, pour la campagne d'Autriche. Donc, en 1807, ils auraient dû porter une tenue très semblable à celle des tringlots de l'artillerie de la Ligne, la giberne en moins (personne ne connaît la raison de cette différence). Cette troupe regrettera d'ailleurs sa précédente tenue lors de la campagne de Russie où l'épaisseur amincie du drap les protégera moins des morsures du froid. Idem pour les bottes à la hussarde, moins chaudes que les dites "à l'écuyère".
Voilà les 2 erreurs principales. Mais il y en a bien d'autres.
LES GENDARMES - Ici, bêtement, j'ai fait figurer deux braves pandores de la "Gendarmerie Impériale des départements", réservés au territoire métropolitain et répandus en brigades, exactement comme de notre temps, jusqu'à la récente réforme. Donc, sur cette plaquette, ils n'ont rien à y faire, étant dans la zone des armées.
La Gendarmerie aux Armées s'appelait la Prévôté, et elle était composée soit de Gendarmes d'élite de la Garde, à la tenue proches des artilleurs à pied de la Garde avec bonnet à poils à visière et buffleteries bicolores, soit, le plus souvent, de Gendarmes issus de l'Impériale territoriale mais prenant la tenue de la Gendarmerie d'élite, sans le bonnet à poils mais avec les buffleteries bicolores. Hiérarchiquement, elle dépendait du Grand Prévôt, attaché à l'Etat-Major impérial.
Autre détail que vous avez remarqué: j'ai fait figurer des hommes en grande tenue, ce qui est peu crédible. Car, surtout à cette époque de l'Empire, la tenue de service était le surtout, dépourvu de revers, boutonnée sur le devant et plus pratique. Il est bien entendu que tous les colifichets - plumets, tresses de coiffure, raquettes, aiguillettes (qu'on appelle fourragère de nos jours) - étaient bien soigneusement rangés et jamais sortis au combat, tout simplement en raison de leur prix élevé, même à l'époque.
Seule, la Garde Impériale, et encore pas toujours, se présentait à la riflette en grande tenue, hommes rasés de près, perruques poudrées et bluffleteries blanchies pour l'occasion. Ils appelaient cela "aller au bal"!
Par ailleurs, même les culottes des cavaliers étaient souvent recouvertes de la surculotte, en grosse toile grise ou brune , caractérisée par une série de gros boutons sur la face extérieure des cuisses, destinée à éviter ou amoindrir l'usure du drap de la culotte contre les quartiers de la selle, les diverses courroies ou la plaque de cuir des grandes schabraque de drap.
Autres détails: pour un cavalier, un fusil peut être porté en bandoulière MAIS JAMAIS AVEC LA BAIONNETTE AU BOUT. L'accompagnateur du Train, je lui collé un fusil. Erreur, jeune homme! Il aurait dû être équipé d'un mousqueton, arme plus courte et plus légère que le fusil. Ces cavaliers étaient équipés du fusil dit "de dragon", qui était plus court que le fusil réglementaire d'Infanterie modèle 1777, modifié An XIII. Cette particularité venait du moment (Camp de Boulogne) où un quart seulement des régiments de Dragons étaient montés, les autres n'étant que des biffins casqués. Ils ne seront tous remontés qu'après la victoire d'Ulm, où toute la cavalerie autrichienne sera délestée de ses chevaux à leur profit.
Autre détail, qui va chagriner Chris: le fusil (raccourci) porté au flanc d'encolure, canon en l'air, crosse en bas, EST PARFAITEMENT REGLEMENTAIRE. On appelle cette position "porter le fusil à la botte". La crosse est engagée dans un étui en forme de poche et le fût de l'arme est lié par une courroie à l'arçon de la selle. Si c'était l'inverse, le poids de la crosse déséquilibrerait le montage et, même lié, gênerait le cavalier en battant sur la cuisse ou le coude. Dans ce cas, inutile d'envisager le galop, voire même le trot.
Elle était donc de mise chez les Gendarmes (toutes catégories), les Dragons, les Grenadiers à cheval de la Garde. Le port à la botte permettait le galop, le saut de petits obstacles sans être éjecté, ni déséquilibrer la monture, ni gêner le cavalier.
Les autres catégories de cavaliers étaient équipés du mousqueton. Là, à l'inverse, l'arme pouvait être maintenue canon en bas dans un petit étui (sorte de gros doigtier) en cuir, au bout de 2 courroies. A hauteur du pontet, une courroie traversant la schabraque permettait de l'arrimer solidement à l'arçon de la selle. Mais, au combat, hussards, chasseurs à cheval de la Garde et autres, portaient le mousqueton "au crochet", c'est-à-dire par un très gros mousqueton (d'où le nom) passé dans une tringle vissée sur le côté gauche du fût, au bout d'une banderole surmontant celle de la giberne. L'arme était chargée et le cavalier, d'un simple geste du bras, la ramenait en avant et faisait feu.
La "veste" accrochée à la barrière est effectivement une pelisse. Matelassée et garnie de fourrure, cette pièce est essentielle de la tenue "à la hongroise". En grande tenue, elle est portée "jetée", c'est-à-dire flottant au vent, simplement retenue au cou par une tresse. Par grand froid, elle est portée ouverte par dessus le dolman.
Il est évident, qu'au mois de juin, elle n'a rien à faire là et qu'elle est pliée dans le paquetage du gus. Et pan sur Track-teur. Pareil, les bûches devraient être adossées à un piquet... ou ne pas être sur la plaquette. Mais les débutants, ça rêve... et ça ne sait pas...
Je ne sais plus si j'ai bien répondu à toutes vos remarques - FONDEES - . Si j'en ai oubliées, posez des questions ou rappelez-les moi.
Tout ce que je viens de vous dire, au montage de la plaquette, je ne le savais pas. De même que, pour les besoins de la reconstitution, j'ai appris à monter à cheval à 55 ans et à m'y tenir dans une assiette tout à fait convenable, j'ai appris au fil des ans tous les détails que je vous ai donnés. Mais je peux encore vous en fournir si vous le souhaitez.
Et malgré cela, que vous ayez porté des appréciations néanmoins positives m'honore. Je vous en remercie.
Track-teur
Bravo parce que, même si vous n'avez pas trouvé les deux erreurs fondamentales (voir après), à des degrés divers, vous avez signalé ce qu'on peut appeler erreurs, si l'on juge sévèrement (je rappelle qu'il s'agissait d'un travail de débutant sans doc, avec juste la notice de montage du fabricant).
Les deux grandes erreurs sont d'ordre historique (Jerry Can tu es tout excusé):
1- Là, je vous excuse bien volontiers parce que les photos ne sont pas assez nettes et on distingue mal les numéros cousus sur l'habit. Le fuyard est certes un fantassin mais il appartenait au 38e de Ligne (appellation réglementaire pour un régiment d'Infanterie au que l'Infanterie Légère).
Vu en face, de dos, , les basques de l'habit ont chacune 2 retroussis. Sur la basque de gauche, le premier retroussis porte le n°3 et le second le n°8. Idem et dans le même ordre pour la basque de droite. Ce sont des chiffres de laine rouge cousus sur fond blanc, en principe très lisibles. Là où le bât blesse, c'est qu'à cette époque (juin 1807), le 38e de Ligne n'était pas en Prusse Orientale mais à Saint-Domingue où il avait perdu la moitié de son effectif - officiers inclus - par suite de fièvres et de maladies tropicales contre lesquelles la médecine du temps était nulle. J'ai pris de nouvelles photos pour vous montrer.
C'est assez difficile à lire sur photo, vous m'en excuserez.
2 - Les trois personnages dans l'enclos sont: le premier cavalier qui montre la voie est un homme du train d'artillerie de la Garde. C'est un accompagnateur vu qu'il est armé d'un fusil. Son compère, démonté, qui tient un fouet à la main est un conducteur d'attelages. Il n'a qu'un briquet. Le troisième est un artilleur à cheval de la Garde et c'est son cheval qui est derrière le premier. Si la tenue de l'artilleur est à peu près exacte, celle des deux autres est totalement anachronique car, cette tenue (dérivée de la hongroise), ils ne l'auront qu'en 1809, pour la campagne d'Autriche. Donc, en 1807, ils auraient dû porter une tenue très semblable à celle des tringlots de l'artillerie de la Ligne, la giberne en moins (personne ne connaît la raison de cette différence). Cette troupe regrettera d'ailleurs sa précédente tenue lors de la campagne de Russie où l'épaisseur amincie du drap les protégera moins des morsures du froid. Idem pour les bottes à la hussarde, moins chaudes que les dites "à l'écuyère".
Voilà les 2 erreurs principales. Mais il y en a bien d'autres.
LES GENDARMES - Ici, bêtement, j'ai fait figurer deux braves pandores de la "Gendarmerie Impériale des départements", réservés au territoire métropolitain et répandus en brigades, exactement comme de notre temps, jusqu'à la récente réforme. Donc, sur cette plaquette, ils n'ont rien à y faire, étant dans la zone des armées.
La Gendarmerie aux Armées s'appelait la Prévôté, et elle était composée soit de Gendarmes d'élite de la Garde, à la tenue proches des artilleurs à pied de la Garde avec bonnet à poils à visière et buffleteries bicolores, soit, le plus souvent, de Gendarmes issus de l'Impériale territoriale mais prenant la tenue de la Gendarmerie d'élite, sans le bonnet à poils mais avec les buffleteries bicolores. Hiérarchiquement, elle dépendait du Grand Prévôt, attaché à l'Etat-Major impérial.
Autre détail que vous avez remarqué: j'ai fait figurer des hommes en grande tenue, ce qui est peu crédible. Car, surtout à cette époque de l'Empire, la tenue de service était le surtout, dépourvu de revers, boutonnée sur le devant et plus pratique. Il est bien entendu que tous les colifichets - plumets, tresses de coiffure, raquettes, aiguillettes (qu'on appelle fourragère de nos jours) - étaient bien soigneusement rangés et jamais sortis au combat, tout simplement en raison de leur prix élevé, même à l'époque.
Seule, la Garde Impériale, et encore pas toujours, se présentait à la riflette en grande tenue, hommes rasés de près, perruques poudrées et bluffleteries blanchies pour l'occasion. Ils appelaient cela "aller au bal"!
Par ailleurs, même les culottes des cavaliers étaient souvent recouvertes de la surculotte, en grosse toile grise ou brune , caractérisée par une série de gros boutons sur la face extérieure des cuisses, destinée à éviter ou amoindrir l'usure du drap de la culotte contre les quartiers de la selle, les diverses courroies ou la plaque de cuir des grandes schabraque de drap.
Autres détails: pour un cavalier, un fusil peut être porté en bandoulière MAIS JAMAIS AVEC LA BAIONNETTE AU BOUT. L'accompagnateur du Train, je lui collé un fusil. Erreur, jeune homme! Il aurait dû être équipé d'un mousqueton, arme plus courte et plus légère que le fusil. Ces cavaliers étaient équipés du fusil dit "de dragon", qui était plus court que le fusil réglementaire d'Infanterie modèle 1777, modifié An XIII. Cette particularité venait du moment (Camp de Boulogne) où un quart seulement des régiments de Dragons étaient montés, les autres n'étant que des biffins casqués. Ils ne seront tous remontés qu'après la victoire d'Ulm, où toute la cavalerie autrichienne sera délestée de ses chevaux à leur profit.
Autre détail, qui va chagriner Chris: le fusil (raccourci) porté au flanc d'encolure, canon en l'air, crosse en bas, EST PARFAITEMENT REGLEMENTAIRE. On appelle cette position "porter le fusil à la botte". La crosse est engagée dans un étui en forme de poche et le fût de l'arme est lié par une courroie à l'arçon de la selle. Si c'était l'inverse, le poids de la crosse déséquilibrerait le montage et, même lié, gênerait le cavalier en battant sur la cuisse ou le coude. Dans ce cas, inutile d'envisager le galop, voire même le trot.
Elle était donc de mise chez les Gendarmes (toutes catégories), les Dragons, les Grenadiers à cheval de la Garde. Le port à la botte permettait le galop, le saut de petits obstacles sans être éjecté, ni déséquilibrer la monture, ni gêner le cavalier.
Les autres catégories de cavaliers étaient équipés du mousqueton. Là, à l'inverse, l'arme pouvait être maintenue canon en bas dans un petit étui (sorte de gros doigtier) en cuir, au bout de 2 courroies. A hauteur du pontet, une courroie traversant la schabraque permettait de l'arrimer solidement à l'arçon de la selle. Mais, au combat, hussards, chasseurs à cheval de la Garde et autres, portaient le mousqueton "au crochet", c'est-à-dire par un très gros mousqueton (d'où le nom) passé dans une tringle vissée sur le côté gauche du fût, au bout d'une banderole surmontant celle de la giberne. L'arme était chargée et le cavalier, d'un simple geste du bras, la ramenait en avant et faisait feu.
La "veste" accrochée à la barrière est effectivement une pelisse. Matelassée et garnie de fourrure, cette pièce est essentielle de la tenue "à la hongroise". En grande tenue, elle est portée "jetée", c'est-à-dire flottant au vent, simplement retenue au cou par une tresse. Par grand froid, elle est portée ouverte par dessus le dolman.
Il est évident, qu'au mois de juin, elle n'a rien à faire là et qu'elle est pliée dans le paquetage du gus. Et pan sur Track-teur. Pareil, les bûches devraient être adossées à un piquet... ou ne pas être sur la plaquette. Mais les débutants, ça rêve... et ça ne sait pas...
Je ne sais plus si j'ai bien répondu à toutes vos remarques - FONDEES - . Si j'en ai oubliées, posez des questions ou rappelez-les moi.
Tout ce que je viens de vous dire, au montage de la plaquette, je ne le savais pas. De même que, pour les besoins de la reconstitution, j'ai appris à monter à cheval à 55 ans et à m'y tenir dans une assiette tout à fait convenable, j'ai appris au fil des ans tous les détails que je vous ai donnés. Mais je peux encore vous en fournir si vous le souhaitez.
Et malgré cela, que vous ayez porté des appréciations néanmoins positives m'honore. Je vous en remercie.
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Date d'inscription : 14/08/2014
Henri Schmitt aime ce message
Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Moi ce qui m'interpelle le plus c'est la qualité de la scénette avec si peu d'expérience je serai curieux de votre des montages récents
BRAVO en tout cas
BRAVO en tout cas
step D- Colonel
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Date d'inscription : 18/02/2012
Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Merci pour ces précisions historiques.
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Steeve "Jerry Can"
Aujourd'hui, c'est le premier jour du reste de ma vie
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
les "erreurs" n'entachent en rien la qualité de la scénette.. L'ouverture de cette rubrique de small tracks (ainsi que wings of tracks) nous fait profiter d'un réel plus....au niveau des diverse branches que compte notre hobby et d'accord et impatient comme step d de découvrir d'autres réalisations de ce genre.
marcelscott- Aide de Camp
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Ma Photo : chaque jour une pensée pour nos gars en opex
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Et bien "jeune homme" pour toutes ces explications fort intéressantes .
Il est vrai que pour faire de la figurine Napoléonienne et en plus si l'on veut participer a des concours,
il faut une sacré bonne bibliothèque de documentation.(Malibran, planches Rousselot et autres etc.etc.)
J'espère que l'on pourra admirer d'autres vignettes (sans fautes)
Il est vrai que pour faire de la figurine Napoléonienne et en plus si l'on veut participer a des concours,
il faut une sacré bonne bibliothèque de documentation.(Malibran, planches Rousselot et autres etc.etc.)
J'espère que l'on pourra admirer d'autres vignettes (sans fautes)
7IVAN- Sous-Lieutenant
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Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Merci à tous!
Tout ce qui concerne l'Empire, en gros, est constitué de pièces anciennes, de fin 1977 (c'est le cas de la présente plaquette) jusqu'à 1983, date de mon élection à la présidence des Amis d'Historex. J'étais encore loin de la retraite et n'avais pas beaucoup de temps disponible. La fonction m'a bouffé le peu dont je disposais: administration, démarches diverses, relations publiques et contacts et animation de l'organisation du concours international instauré par mon prédécesseur, tout cela m'a privé de progresser comme mes potes et surtout d'apprendre à peindre à l'huile. J'ai pris trop de retard et n'ai pas pu le rattraper par la suite. C'est ce qui explique que je sois resté un barbouilleur plutôt qu'un peintre. Tant pis.
Quoi qu'il en soit, il y a une règle d'or: le meilleur peintre du monde, si raffinée et talentueuse que soit sa technique ne tirera rien d'une figurine mal gravée.
Je vous proposerai donc d'autres vignettes ou petites plaquettes (7 en tout, je crois, avec celle-ci). Ce sont mes "vieilleries", la présente étant la première.
Si vous souhaitez des renseignements ou poser des questions, je suis prêt à y répondre par MP autant que vous voudrez.
A Step D, je dirai que ce qui est le plus "récent" se trouve dans les catégories du forum (galeries généralement parce que je ne sais pas faire de pas-à-pas), contenant majoritairement des maquettes:
- Sur la route de Tobruk (1)
- Sur la route de Tobruk (2)
- Fin d'un RSO Italeri (partie de la plaquette Normandie 44)
- Sherman M4A1 Italeri, sous-titré "Allemagne 1945"
- Normandie 44.
Merci encore et bonne soirée.
Track-teur
Tout ce qui concerne l'Empire, en gros, est constitué de pièces anciennes, de fin 1977 (c'est le cas de la présente plaquette) jusqu'à 1983, date de mon élection à la présidence des Amis d'Historex. J'étais encore loin de la retraite et n'avais pas beaucoup de temps disponible. La fonction m'a bouffé le peu dont je disposais: administration, démarches diverses, relations publiques et contacts et animation de l'organisation du concours international instauré par mon prédécesseur, tout cela m'a privé de progresser comme mes potes et surtout d'apprendre à peindre à l'huile. J'ai pris trop de retard et n'ai pas pu le rattraper par la suite. C'est ce qui explique que je sois resté un barbouilleur plutôt qu'un peintre. Tant pis.
Quoi qu'il en soit, il y a une règle d'or: le meilleur peintre du monde, si raffinée et talentueuse que soit sa technique ne tirera rien d'une figurine mal gravée.
Je vous proposerai donc d'autres vignettes ou petites plaquettes (7 en tout, je crois, avec celle-ci). Ce sont mes "vieilleries", la présente étant la première.
Si vous souhaitez des renseignements ou poser des questions, je suis prêt à y répondre par MP autant que vous voudrez.
A Step D, je dirai que ce qui est le plus "récent" se trouve dans les catégories du forum (galeries généralement parce que je ne sais pas faire de pas-à-pas), contenant majoritairement des maquettes:
- Sur la route de Tobruk (1)
- Sur la route de Tobruk (2)
- Fin d'un RSO Italeri (partie de la plaquette Normandie 44)
- Sherman M4A1 Italeri, sous-titré "Allemagne 1945"
- Normandie 44.
Merci encore et bonne soirée.
Track-teur
track-teur- Lieutenant
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Si tu as fait des dragons, je serais bien intéressé de voir çà !
zurich- Adjudant-Chef
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Date d'inscription : 11/01/2009
Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
MERCI Track-teur ,il est vrai que quand on s’investit le temps file à toute vitesse
Bon je vais aller fouiller dans les archives de ST
Bon je vais aller fouiller dans les archives de ST
step D- Colonel
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Age : 64
Localisation : carros Alpes maritimes
Humeur : parfois changeante
Ma Photo : Ceuille le jour sans te soucier du lendemain
Date d'inscription : 18/02/2012
le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Désolé de te décevoir, Zurich, je n'ai jamais fait de Dragons.
Par contre, ma femme en a peint des tas et je lui demande de rassembler ce qu'elle a
sur une clé.
Eventuellement, je te proposerai ce qu'elle m'aura refilé
mais, avec les femmes, il faut être patient.
Salut à toi.
Track-teur
Par contre, ma femme en a peint des tas et je lui demande de rassembler ce qu'elle a
sur une clé.
Eventuellement, je te proposerai ce qu'elle m'aura refilé
mais, avec les femmes, il faut être patient.
Salut à toi.
Track-teur
track-teur- Lieutenant
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Re: Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Pas d'souci, ça n'est pas urgent ! C'est juste pour le plaisir.
zurich- Adjudant-Chef
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Pelisse et dolman
Bonjour.
Trakteur precise dans son post que la pelisse etait portee sur le dolman par grand froid. C'est tres possible durant le XVIIIeme siecle, ou ce vetement etait plus ample et aussi plus long. Mais progressivement, il est devenu tres ajuste. En consequence il ne pouvait pas etre enfile par dessus le dolman car la gene aurait ete evidente. Et ceci probablement des la revolution. La pelisse s'est raccourcie, ainsi que le dolman, ce dernier d'une maniere qui pourrait nous sembler excessive. Il suffit cependant de voir des exemplaires de cette piece d'uniforme qui ont survecu pour s'en convaincre. La pelisse quand elle etait "chaussee" etait portee sur un gilet sans manche, lui meme endosse sur la chemise. Ce gilet etait decore et comportait aussi des tresses et des boutons, mais les manches en etaient absentes. Par grand froid, les troupes vêtues "a la hussarde enfilaient la chemiser sur le pelisse, doublee quand meme de flanelle et devaient fermer toutes les tresses (18 en theorie). Ensuite on pouvait passer le grand manteau. Lors de la retraite de Russie, toutes les unites qui essayaient de survivre au froid terrible du pays recuperaient tout ce qui pouvait leur tenir chaud, y compris des couvertures ou des pieces de vetements civils. Des gravures du temps illustrent ca d'une maniere evidente.
Trakteur precise dans son post que la pelisse etait portee sur le dolman par grand froid. C'est tres possible durant le XVIIIeme siecle, ou ce vetement etait plus ample et aussi plus long. Mais progressivement, il est devenu tres ajuste. En consequence il ne pouvait pas etre enfile par dessus le dolman car la gene aurait ete evidente. Et ceci probablement des la revolution. La pelisse s'est raccourcie, ainsi que le dolman, ce dernier d'une maniere qui pourrait nous sembler excessive. Il suffit cependant de voir des exemplaires de cette piece d'uniforme qui ont survecu pour s'en convaincre. La pelisse quand elle etait "chaussee" etait portee sur un gilet sans manche, lui meme endosse sur la chemise. Ce gilet etait decore et comportait aussi des tresses et des boutons, mais les manches en etaient absentes. Par grand froid, les troupes vêtues "a la hussarde enfilaient la chemiser sur le pelisse, doublee quand meme de flanelle et devaient fermer toutes les tresses (18 en theorie). Ensuite on pouvait passer le grand manteau. Lors de la retraite de Russie, toutes les unites qui essayaient de survivre au froid terrible du pays recuperaient tout ce qui pouvait leur tenir chaud, y compris des couvertures ou des pieces de vetements civils. Des gravures du temps illustrent ca d'une maniere evidente.
Henri Schmitt- 2e classe
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Date d'inscription : 15/03/2018
Le retour du fuyard - HISTOREX - 1/32e
Bonjour,
Si l'on relit bien mes posts de ce topic, je me suis longuement expliqué
sur les erreurs multiples contenues dans cette plaquette.
S'agissant d'un travail de débutant encore très ignorant et se fiant au
seul descriptif du fabricant de figurines, ces erreurs peuvent s'expliquer.
Aucune toutefois ne concernait la façon de porter la pelisse chez
les Chasseurs à cheval de la Garde pas plus que chez les Artilleurs à cheval
de la Garde, les deux corps étant habillés à la hongroise.
Il se trouve que, pendant sept ans, j'ai porté le personnage de l'Empereur
au sein d'une association de reconstitution costumée appelée "Xe Escadron".
Il s'agit de Chasseurs à cheval de la Garde. Pourquoi Xe Escadron ?
Tout simplement parce que nous savons que les Chasseurs à cheval de la Garde
n'ont jamais compté au total plus de neuf escadrons, Mameluks compris.
Cette association, dès sa création, a fait des recherches poussées dans les
archives de la Guerre de Vincennes et nous savons tout ce qu'il faut savoir en
détail sur les recrutements, l'habillement à la hongroise, les montures, etc.,
campagne par campagne car les deux régiments n'ont pas seulement fourni
le piquet de garde rapprochée autour de l'Empereur à pied ou d'escorte autour
de sa voiture en route, mais ont combattu comme les autres corps, le plus célèbre
fait d'armes étant la charge d'Austerlitz contre les chevaliers gardes du Tsar.
Pour répondre à l'objection qui m'a été faite, je maintiens, persiste et signe
sur le port de la pelisse sur le dolman par grand froid, en campagne, le manteau
étant réservé pour la nuit au bivouac ou pour les longs déplacements de route.
Les cavaliers légers, dont les Chasseurs, devaient pouvoir tirer le sabre à tout
instant. Le manteau les aurait gênés pour sabrer alors que la pelisse, je vous
l'accorde souvent incomplètement boutonnée, ne les entravait pas.
La démonstration, mes compagnons l'ont faite maintes fois et je n'ai jamais vu
un chasseurs se défaire de sa pelisse en service pour raison de gêne.
Je ne suis pas certain que mes explications convainquent mais je n'en ai pas
d'autres. Le Xe Escadron, qui compte 33 ans d'existence, est appelé à de nombreuses
manifestations en France et à l'étranger pour l'excellence de sa présentation.
Tous les historiens experts militaires n'ont jamais critiqué le moindre détail dans
les tenues des Chasseurs par tous les temps. Que dire de plus ?
A+
Armand ..... dit Track ...
Si l'on relit bien mes posts de ce topic, je me suis longuement expliqué
sur les erreurs multiples contenues dans cette plaquette.
S'agissant d'un travail de débutant encore très ignorant et se fiant au
seul descriptif du fabricant de figurines, ces erreurs peuvent s'expliquer.
Aucune toutefois ne concernait la façon de porter la pelisse chez
les Chasseurs à cheval de la Garde pas plus que chez les Artilleurs à cheval
de la Garde, les deux corps étant habillés à la hongroise.
Il se trouve que, pendant sept ans, j'ai porté le personnage de l'Empereur
au sein d'une association de reconstitution costumée appelée "Xe Escadron".
Il s'agit de Chasseurs à cheval de la Garde. Pourquoi Xe Escadron ?
Tout simplement parce que nous savons que les Chasseurs à cheval de la Garde
n'ont jamais compté au total plus de neuf escadrons, Mameluks compris.
Cette association, dès sa création, a fait des recherches poussées dans les
archives de la Guerre de Vincennes et nous savons tout ce qu'il faut savoir en
détail sur les recrutements, l'habillement à la hongroise, les montures, etc.,
campagne par campagne car les deux régiments n'ont pas seulement fourni
le piquet de garde rapprochée autour de l'Empereur à pied ou d'escorte autour
de sa voiture en route, mais ont combattu comme les autres corps, le plus célèbre
fait d'armes étant la charge d'Austerlitz contre les chevaliers gardes du Tsar.
Pour répondre à l'objection qui m'a été faite, je maintiens, persiste et signe
sur le port de la pelisse sur le dolman par grand froid, en campagne, le manteau
étant réservé pour la nuit au bivouac ou pour les longs déplacements de route.
Les cavaliers légers, dont les Chasseurs, devaient pouvoir tirer le sabre à tout
instant. Le manteau les aurait gênés pour sabrer alors que la pelisse, je vous
l'accorde souvent incomplètement boutonnée, ne les entravait pas.
La démonstration, mes compagnons l'ont faite maintes fois et je n'ai jamais vu
un chasseurs se défaire de sa pelisse en service pour raison de gêne.
Je ne suis pas certain que mes explications convainquent mais je n'en ai pas
d'autres. Le Xe Escadron, qui compte 33 ans d'existence, est appelé à de nombreuses
manifestations en France et à l'étranger pour l'excellence de sa présentation.
Tous les historiens experts militaires n'ont jamais critiqué le moindre détail dans
les tenues des Chasseurs par tous les temps. Que dire de plus ?
A+
Armand ..... dit Track ...
track-teur- Lieutenant
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